LaProphétie de l'horloge. Jack Black , Cate Blanchett , Owen Vaccaro, Kyle MacLachlan, Colleen Camp, Renée Elise Goldsberry. Synopsis Voir la bande-annonce Regarder en streaming Photos Vos avis. Synopsis - Lewis, 10 ans, lorsqu'il part vivre chez son oncle dans une vieille demeure dont les murs résonnent d'un mystérieux tic-tac.
Voici un film dont la bande-annonce - vue au cinéma peu de temps avant le peu indispensable Kin le commencement - m'avait donné l'impression de loucher vers l'univers de Harry Potter il semblait être question de fantasy à tendance urbaine, de magie, d'un orphelin et d'un sombre complot. Curieux de la chose, et attiré en particulier par la photographie très réussie de sa bande-annonce, j'ai décidé de lui donner sa chance à la faveur d'un samedi soir où je n'avais rien de mieux à faire... Résumé Lewis Barnavelt, qui vient de perdre ses parents, vient emménager chez son oncle Jonathan. Les deux ne se sont jamais rencontrés - si bien que Lewis a la surprise de découvrir un oncle chaleureux mais un peu excentrique, dont la maison est remplie d'horloges et qui semble vivre une relation platonique avec l'étonnante et très violette madame Zimmerman. Dès la première nuit, la maison se révèle tout aussi étrange que son propriétaire, pour ne pas dire inquiétante certains objets semblent bouger à la limite du champ de vision de Lewis, et il ne cesse d'entendre - venant des murs eux-mêmes - le tic-tac d'une horloge que son oncle recherche au stéthoscope ! Arrivé dans sa nouvelle école, voici que Lewis apprend qu'il vit désormais dans "la maison du carnage" de toute évidence, l'oncle Jonathan lui cache quelque chose. Mais qu'est-ce qui serait le pire que la maison soit hantée, qu'elle soit la demeure d'un ou plusieurs mages... ou bien qu'elle soit maudite ? Il n'est pas fréquent d'associer les étiquettes jeune public et horreur si le jeune public apprécie de temps en temps d'avoir peur, l'horreur ne se limite pas à ce sentiment atavique même si elle sait l'éveiller. Fait peur ce qui surprend, fait horreur ce qui contredit l'image que l'on se fait de la réalité sensible au fond, si le jeune public aime les monstres, c'est parce qu'il sait que les monstres n'existent pas et que le sentiment de surprise désagréable qu'ils éveillent n'est que de la peur. L'horreur implique d'aller au-delà du simple sentiment de peur elle doit nous imposer une image mentale à la fois repoussante et convaincante, celle d'une réalité qui nous échappe et à laquelle on aimerait bien échapper... car l'horreur, c'est fait pour déranger ! Dans La prophétie de l'horloge, le jeune Lewis est confronté à une réalité différente, parfois attirante et parfois repoussante ce qui est magique, c'est aussi bien être capable de refaire son lit d'un geste négligent de la main que de faire se lever de sa tombe un mort couvert d'asticots - et ce qui dérange, bien sûr, c'est quand la même volonté réalise les deux cas de figure. L'horreur, c'est aussi l'art du flou que l'on introduit à la frontière entre l'humain et l'inhumain qu'est-ce qui conduit Lewis à violer l'ordre naturel, sinon les désirs les plus humains qu'un enfant puisse éprouver - à savoir celui de revoir ses parents, et celui de se faire des amis ? Et qu'est-ce qui conduit le mage noir Isaac - joué par un Kyle MacLachlan qui a bien changé depuis son incarnation de Paul Atréides ! - à construire son horloge de la fin du monde, sinon le dégoût de l'humanité que lui a inspiré la seconde guerre mondiale ? L'horreur se niche dans ce décalage entre les sentiments et les actes - et à ce titre, La prophétie de l'horloge mérite bel et bien d'être qualifié de film d'horreur à destination du jeune public. Là où un Harry Potter savait faire peur sans trop aller vers l'horreur, La prophétie de l'horloge s'adresse donc à son public avec beaucoup moins de réticences, et en utilisant un discours très différent. La magie, dans ce film - et sans doute aussi dans le livre de 1972 qu'il adapte - est d'une nature peu comparable à celle de la saga de J. K. Rowling chez cette dernière, la magie comportait une composante génétique indispensable - on peut apprendre à faire de la magie, mais il faut naître en étant capable d'en faire... ce qui veut dire qu'en devenant sorcier on ne fait jamais que maîtriser un don - alors qu'ici la magie s'apprend tout à fait, le talent étant sanctionné d'un diplôme - ce qui veut dire qu'à force de travail, on finit par acquérir une aptitude. Pour Harry Potter, la magie est innée, alors que pour Lewis Barnavelt elle est acquise le distingo est loin d'être anodin. Le trajet de Lewis ne peut se comprendre qu'à travers le fait que pour lui, la magie est acquise à force de travail c'est par son travail qu'il devient peu à peu capable de lire de vieux grimoires et d'en tirer le savoir nécessaire pour assurer la résolution de l'énigme. Face à lui, se dresse donc un mage nihiliste qui a résolu de mettre fin à l'espèce humaine afin de tout recommencer dans le cadre d'un monde sans souffrance ses pouvoirs proviennent en partie de son travail mais aussi et surtout de dons, à commencer par ceux qui lui ont été accordés par un démon... Le talent acquis s'opposant au talent inné, c'est un questionnement intéressant dans le cadre d'une oeuvre destinée au jeune public - et sans aller jusqu'à dire que La prophétie de l'horloge ira donner le goût du travail aux enfants, nul doute que ceux-ci seront sensibles à ce que la solution provienne en fin de compte du travail acharné de Lewis. D'un point de vue graphique, la bande-annonce laissait espérer une réussite c'est en effet réussi, les images de l'intérieur de la maison étant chaudes, minutieuses et aussi animées qu'on pouvait l'espérer... Le manoir si inquiétant aux premiers abords se révèle accueillant, tel qu'on pourrait imaginer la demeure d'un mage, et l'émerveillement de Lewis est tout à fait crédible - tout comme le sont plus tard sa perplexité puis son angoisse lorsque la maison se révèle d'humeur changeante. Le jeu des acteurs est irréprochable si les deux mentors qui accompagnent Lewis sont joués par des professionnels expérimentés capables de tenir leurs rôles avec décontraction, le jeune acteur qui leur donne la réplique crève l'écran. La narration quant à elle est moins efficace par moments précipitée, faisant plus tard la part belle à des gamineries ou à des gags récurrents peu nécessaires, retardant l'irruption du véritable problème pendant près d'un tiers du temps fictionnel, voilà qu'elle vient handicaper le film - et l'on se surprend à regarder sa montre à intervalles réguliers... Lorsque le spectacle prend fin, le spectateur peut alors avoir le réflexe de se renseigner sur l'oeuvre de John Bellairs, l'auteur du roman La pendule d'Halloween que ce film adapte... et découvrir que ce livre est en réalité l'ouverture d'une série. Compte-tenu du soin mis aux décors et à la direction des jeunes acteurs, il est permis de se demander si les faiblesses de la narration ne seraient pas liées à une intention inavouée celle de faire de La prophétie de l'horloge l'ouverture d'une nouvelle franchise à succès. L'avenir le dira...LaProphétie de l'Horloge - 18 septembre, découvrez les vidéos TV, SVOD sur Télé-LoisirsUn thriller est l’un de mes coups de cœur de la rentrée, un film aussi tordu que drôle "L’ombre d’Emily", "A simple favor" pour le titre original. L'ombre d'EmilyDeux jeunes actrices hollywoodiennes en tête d’affiche, Blake Lively, l’ex-Gossip Girl, beaucoup trop rare au cinéma, face à la "girl next door" la plus populaire du moment Anna Kendrick. En plus d’un casting très excitant, on retrouve un réalisateur inattendu dans le registre, Paul Feig, plutôt connu pour ses comédies potaches, puisque le film culte "Bridesmaid", c’est lui ! Anna Kendrick joue une mère célibataire un peu coincée, Blake Lively, une maman bien plus rock and roll.... mais un jour, cette mystérieuse excentrique disparaît, alors qu’elle a confié son petit garçon à son amie... Anna Kendrick va donc tenter de mener l’enquête sur le passé, très trouble, de son amie. "L’ombre d’Emily", c’est le divertissement pop de la rentrée ! Le film est assez inclassable en fait à la fois fun et noir, frais et rétro, et avec du Gainsbourg dans la bande originale, ça le fait à mort. Et puis les actrices sont justes démentes, hyper mises en valeur par la vivacité des dialogues et une direction artistique qui joue la carte de la nostalgie des 60’s. La prophétie de l'horlogePrenez un réalisateur consommateur d’hémoglobine en très grande quantité, Eli Roth, procurez lui deux acteurs au top de leur forme à savoir Cate Blanchett et Jack Black, donnez-lui un best-seller de la littérature jeunesse, et vous obtenez "La prophétie de l’horloge". Mais le résultat est assez mitigé c'est un drôle de film, ça démarre comme un Harry Potter un enfant, un peu spécial, envoyé chez son tonton dans une maison fantasmagorique, la découverte de pouvoirs magiques, un méchant très méchant.... Et puis malheureusement, la comparaison s’arrête là. Tout retombe comme soufflé. On se demande d’ailleurs à qui s’adresse ce film. Il est un peu trop violent pour les petits, parce que franchement il y a des scènes qui font super peur, mais il est aussi un peu trop mièvre pour les grands. Et trop long et trop brouillon pour.... tout le monde ! Je ne suis pas sûre que cette prophétie connaisse une feel goodRien de follement excitant du côté du cinéma français cette semaine. Gustave Kervern et Benoit Delépine, de l’émission Groland sur Canal+, sont de retour avec une fable sociale dont ils ont le secret, "I feel good". Une métaphore de la société française au socialisme moribond, et une satyre de La Macronie et de l’esprit d’entreprise. Malgré de belles ambitions, le film est inégal, et c'est dommage, parce que prendre Jean Dujardin pour jouer l’idiot aux côtés de Yolande Moreau, c’était le même sujetArticles recommandés pour vous
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