Crise de couple, licenciement, maladie grave… Si les épreuves rendent éminemment vulnérables, elles sont aussi, en trouvant les bons soutiens, l’occasion de se redéfinir, et de poser un autre regard sur soi. Chaque jour, nous sommes assaillis par un flot de mauvaises nouvelles, qui alimentent un sentiment d’insécurité et de précarité. Et dans une société misant sur la consommation plus que sur le lien social, il n’y a pas à s’étonner que nos plus grandes peurs soient de devenir pauvres ou d’être dépossédés si mon compagnon me quitte, l’isolement me guette ; si je perds mon travail, je vais me retrouver à la rue ; si je tombe malade, je risque l’exclusion du monde normal », celui des bien-portants… Tout est là pour que nous nous sentions sans recours. Pourtant, ce contexte inquiétant n’est pas seul responsable de la sidération qui s’empare de nous face à la perspective d’une séparation amoureuse, à l’annonce d’un licenciement ou d’une maladie grave. En effet, toutes les épreuves majeures de l’existence, quelle que soit leur nature, renvoient à une situation de détresse originelle », explique le psychanalyste Olivier Douville. Confronté à elles, nous redevenons le petit enfant sans défense que nous avons été un jour, ou le bébé dépendant totalement, pour subsister, du bon vouloir de l’autre, la mère, la nourrice… Face à l’épreuve, une même interrogation surgit, pas toujours consciente qui pourrait encore vouloir de moi ? Qu’est-ce que je vaux maintenant que je vais devoir renoncer à l’être avec lequel je pensais passer ma vie, que mon patron m’a donné congé, que mon corps m’a trahi ? Notre espace intime est malmené, le regard que nous portions sur nous-même est brutalement mis en cause les événements pénibles nous poussent à découvrir des schémas de pensée qui, à notre insu, conditionnent notre moi. Nous allons rencontrer notre vulnérabilité ou, au contraire, des potentialités, des forces de vie insoupçonnées. Pour aller plus loin Idées clés Les épreuves majeures de l’existence nous font redevenir le petit enfant sans défenses que nous avons été. Elles nous obligent à nous redéfinir c’est un moment important pour s’ surmonter est un art de vivre » plus qu’un courage, et passe par l’acceptation. Il faut éviter de raisonner en termes de destinée » Depuis leur apparition sur Terre, les êtres vivants ont mis en place deux grandes stratégies de survie le combat et la fuite. Au cours de l’évolution, chez les humains, ces réponses physiques ont été remplacées par des parades plus intellectuelles que faire pour venir à bout des problèmes ? Les analyser, les nier ? Accuser les autres, le destin, Dieu ? Demander de l’aide ? S’enfermer en soi-même ? Selon Olivier Douville, pour affronter une difficulté qui met notre être en jeu, la priorité est d’apprendre à distinguer » Un licenciement n’est pas du même ordre qu’une rupture amoureuse. » Même si les deux occasionnent une sensation de solitude, une blessure d’amour-propre et des angoisses d’abandon. Ensuite, préconise- t-il, il faudrait éviter de raisonner en termes de destinée je suis plaqué par mon partenaire, licencié, ou gravement malade, ou c’est mon destin, il devait en être ainsi, je le mérite, parce que je suis moins que rien. Plus nos tendances masochistes et nos impulsions à nous faire du mal – nous en avons tous – sont puissantes, plus résister à la tentation de se voir en l’extraterrestre prédestiné au malheur est difficile ». Au contraire, nous devons nous efforcer de réaliser que, forcément, d’autres ont vécu ce drame qui s’est abattu sur nous. Et même si nous nous sentons réduits à rien, en réalité, nous venons d’accéder à un nouveau statut. La difficulté que nous rencontrons ne fait pas de nous des parias, des exclus – de ceux qui sont aimés, du monde du travail, de l’univers des bien-portants –, elle nous oblige à nous définir autrement. Mon partenaire m’a quitté, mais je ne suis pas devenu un déchet je suis de nouveau célibataire ; je suis licencié, mais je ne suis pas devenu inutile, incapable c’est un moment de vie pour faire le point, me demander ce que je sais faire et ce dont j’ai envie ; j’ai un cancer, mais je ne suis pas réduit à ce mal, mon destin n’est pas d’en mourir, néanmoins, pour survivre, je dois m’en remettre à la médecine. Se confier à un proche est essentiel » Un licenciement, une maladie, le décès d’un proche, une séparation ou la simple prise de conscience que notre couple n’est plus ce qu’il était constituent une interruption de parcours. Là où il y avait des mots, il y a un vide, résume la psychanalyste Valérie Blanco, auteure de Dits de divan L’Harmattan, 2010. L’incompréhensible, soudain, fait irruption dans la trame de nos vies. » D’où la nécessité de rétablir progressivement du sens. Se confier à un proche, un ami est essentiel – Surtout un ami assez malin pour savoir que ses conseils ne seront pas suivis », précise Olivier Douville. Certains choisiront la voie de l’écriture, précieux remède à l’angoisse et à la tristesse, car écrire, c’est créer, agir, quand bien même les événements semblent nous condamner à la passivité. Confier notre peur de mourir à la feuille blanche, crier notre rage d’avoir été trompés, quittés, licenciés. Se moquer, par le biais du verbe, de ceux qui nous ont insultés, les accabler d’injures. Mais tout le monde n’est pas doué pour l’écrit. Reste la peinture, le dessin ou le simple fait de contempler un ciel étoilé. Ou encore l’action, marcher, courir, nager. À l’annonce d’un licenciement, pourquoi ne pas s’of rir, si c’est possible, une pause à la campagne ? C’est le moment de se souvenir que nous avons le droit de vivre, même quand nous ne sommes pas utiles au système marchand », insiste Olivier Douville. Délaissés ou trahis par notre partenaire, nous tendons à nous laisser aller, à nous négliger. Il faudrait à l’inverse essayer de renouer avec la séduction, qui maintient le désir vivant. Pas seulement éros le désir sexuel, mais l’ensemble des pulsions de vie, moteurs de l’existence. S’il existe des stratégies de défense efficaces, il n’existe pas de réponse universelle. Quand un de nos points d’appui essentiels s’effondre, qu’il s’agisse de la sphère professionnelle, familiale ou amoureuse, ou encore de la disparition d’un être cher, nous devons nous engager dans un travail intérieur de deuil. Parfois, dénier un temps la réalité de la perte est préférable, si cet aveuglement passager nous épargne une grave dépression. Surtout, il semble évident que nous ne sommes pas égaux face aux difficultés de la vie. Des personnes tenues pour fragiles résistent à des catastrophes terribles. Des colosses s’écroulent après avoir été quittés par leur petite amie. Y aurait-il un mystère » de ceux qui s’en sortent mieux que les autres ? Nous rencontrons des personnes mieux outillées narcissiquement », reconnaît Olivier Douville. Elles ont une bonne image d’elles-mêmes, ont confiance en leurs chances de rebondir après une passe difficile. Mais, poursuit-il, il est illusoire de penser que notre force psychique, notre énergie intérieure restent identiques tout au long de notre vie. Tout individu sans exception présente un défaut dans sa cuirasse. » Il n’existe aucune méthode éducative pour transformer un être humain en battant. Il semblerait que les individus dont le cerveau secrète une grande quantité de dopamine et de sérotonine soient mieux armés face aux difficultés de la vie ils sont plus actifs, plus optimistes. Problème tout comme notre énergie psychique, notre taux de dopamine et de sérotonine est sujet à des fluctuations. Et il ne nous garantit pas à lui seul un moral d’acier ni le désir de surmonter l’épreuve l’image que nous avons de nous, les liens que nous avons tissés jouent un rôle tout aussi essentiel. Affronter une épreuve, c'est intégrer un art de vivre » Une certaine souplesse psychique est nécessaire pour faire face aux aléas de l’existence, note Valérie Blanco. Mais c’est surtout le sens que revêt telle ou telle épreuve pour un individu qui est déterminant. » Ainsi cette femme qui, à 30 ans, a perdu un enfant en bas âge sans s’effondrer ; qui a tenu le coup », quinze ans plus tard, quand sa fille aînée est morte sous ses yeux ; et qui est entrée dans une profonde dépression à 50 ans, le jour où elle a dû renoncer à son statut de gérante d’une grande entreprise. Brutalement, elle n’était plus rien, plus personne, sans appui pour vivre au quotidien. Surmonter les difficultés, est-ce affaire de courage ? Non, s’insurge Olivier Douville. Le courage est un bel idéal moral, une vertu philosophique, mais d’un point de vue psychanalytique, il ne signifie rien. Affronter une épreuve n’est pas une performance, c’est l’intégration d’un art de vivre. » Un art de vivre qui passe par l’acceptation des aspérités de l’existence et des transformations qu’elles impliquent. Les épreuves rendent-elles plus résistant ? Oui, rassure-t-il, car elles nous forcent à mobiliser nos forces vitales. » Elles permettent d’acquérir un nouveau savoir- faire avec le manque, l’angoisse ; cependant, l’accumulation de difficultés use », tempère Valérie Blanco. L’ambiance compétitive de notre époque laisse croire qu’un individu doté d’un moi fort s’en sortira mieux. Ce point de vue me semble dangereux, car susceptible de déboucher sur une psychologie opposant des êtres supérieurs sans faille à des sous- hommes faibles, conclut Olivier Douville. Au contraire, nous devons chercher un soutien, nous rapprocher de ceux qui ont traversé des expériences similaires. » Car on ne se sort jamais seul d’une épreuve majeure. Pour aller plus loin À lire, à faire L'ESSAI Danser avec le chaos, accueillez inattendu dans votre vie, de Jean-François Vézina Les Éditions de l'Homme. LE ROMAN La Prunelle de ses yeux, d'Ingrid Desjours Editions Robert Laffont LE TEST Quelle est votre vraie force intérieure ? Chacun possède des ressources insoupçonnées qui lui permettent de faire face à l’adversité, de rebondir ou d’avancer. Quelles sont les vôtres ? Vous avez dit résilient » ? Il y a une trentaine d’années, la notion de résilience était absente de notre vocabulaire. Aujourd’hui, grâce à l’œuvre du neuropsychiatre et psychothérapeute Boris Cyrulnik, et en particulier de son livre Un merveilleux malheur Odile Jacob, “Poches”, 2002 elle est tombée dans le langage courant. Au point que nous l’employons fréquemment à mauvais escient. Je suis résilient » signifie trop souvent je suis capable de rebondir, je m’en suis sorti, donc je suis solide, je possède une grande force intérieure. Or, la résilience n’est pas un trait de personnalité, ni une qualité comme la bonté ou l’avarice. Définie par Boris Cyrulnik comme l’art de naviguer sur les torrents, elle est un tricotage », un réajustement, qui se poursuit tout au long de la vie. On guérit définitivement d’une maladie, en revanche, on n’enterre jamais un traumatisme ou le souvenir d’une épreuve majeure. Chaque jour, nous allons nous reconstruire. Et la résilience ne tient pas de la performance, de l’exploit personnel, elle passe toujours par les autres les amis, les partenaires amoureux. Mais aussi les inconnus généreux qui nous orientent vers la bonne information, les membres des groupes de soutien qui nous aideront à émerger… les bien nommés tuteurs » de résilience. Donner du sens aux drames grâce à la philosophie Quoi de plus difficile à penser que le drame, l’épreuve, la catastrophe ? Faut-il, pour les surmonter, leur accorder une signification et risquer de verser dans la pensée religieuse la rédemption des péchés, le pas vers la vie éternelle ? Ou, au contraire, verser dans l’absence de sens, ne considérer les épreuves que pour ce qu’elles sont, un hasard tragique dont les humains se sortent comme ils peuvent ? Le philosophe Pierre Zaoui, auteur de La Traversée des catastrophes Seuil, 2010 propose une autre voie, passionnante et laïque subir une épreuve, c’est passer de l’autre côté des apparences. À l’instant où l’ordre et le sens de ce que l’on vivait volent en éclats, nous sommes projetés dans un temps où soi-même, les autres, le monde changent de valeur. C’est le chaos » de Nietzsche qui, en nous dépouillant, nous permet de découvrir la face cachée de la vie. Y compris lorsque la force nous quitte. Par-delà le scandale du malheur, c’est au tissu même de la vie que nous sommes pris, car, nous dit Pierre Zaoui, le bonheur n’est pas l’antonyme des catastrophes il peut se préserver et même surgir avec elles, entre elles, voire par elles. Mais le bonheur n’est pas non plus leur fin… » Et, pourraient ajouter bien des victimes, au coeur de l’abjection peuvent surgir des pépites de joie et de sens.Emploi: Accompagnatrice de vie à Phalempin, Nord • Recherche parmi 903.000+ offres d'emploi en cours • Rapide & Gratuit • Temps plein, temporaire et à temps partiel • Meilleurs employeurs à Phalempin, Nord • Emploi: Accompagnatrice de vie - facile à trouver !
"Mes chers amis, ne vous étonnez pas d’être en plein feu de l’épreuve, comme s’il vous arrivait quelque chose d’anormal." 1 Pierre que soit l'origine de l’épreuve, nous n'aimons pas la traverser. L'épreuve symbolise à nos yeux tout ce qui nous déplaît et nous la considérons comme inappropriée à notre croissance n'est pas faite pour vous détruire mais pour vous construire et vous l'épreuve est une occasion formidable de booster notre foi. Elle nous pousse à nous retrancher dans la prière, nous apprend à dépendre de Dieu et nous permet d'expérimenter sa grandeur. Repensez aux derniers temps difficiles que vous avez traversés ! Lorsqu'ils ont pris fin, vous sentiez-vous plus fort ou plus faible spirituellement ? Ces moments vous ont-ils rapproché de Dieu ? Comprenez que l'épreuve n'est pas faite pour vous détruire mais pour vous construire et vous affermir. Les difficultés, les persécutions et les obstacles que vous rencontrerez vous permettront de réaliser que "… toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein" Romains Une prière pour aujourd’hui Dieu de gloire, je te loue pour ta fidélité et je prends l'engagement de te faire entièrement confiance. Au nom de Jésus. Amen. Vous avez aimé ? Partagez autour de vous ! “365” est un recueil de pensées qui vous accompagnera le temps d’une année. Ses pages regorgent de pépites bibliques et d’expériences de vie qui tonifieront votre relation quotidienne avec Dieu et vous aideront à entrer dans les projets qu’il a spécialement conçus pour vous.
COMINGSOON#motivation #entrepreneure #marketing #shorts #leadership #business #entrepreneuriat
Ce que les épreuves de la vie nous enseignent doit toujours nous interpeller sur notre propre manière d’envisager la vie et notre existence. Penser la vie est une tâche à laquelle il est impossible de se dérober.»Jean Greisch Les épreuves de la vie sont à la vie ce que les émotions sont à l’être humain. On peut essayer de faire sans, cultiver la platitude et l’isolement, poursuivre l’ataraxie avec acharnement; une épreuve se présente, nous éprouve, et voilà que l’ordre se mute en désordre, que l’orientation se perd, que les sens s’aiguisent. Les épreuves de la vie génèrent de l’angoisse et du stress, quand ce n’est pas du désespoir ou de la joie. Elles nous mettent en contact avec de l’indifférencié, de l’insaisissable ou de l’intemporel. Il n’y a pas de relation d’objet à l’abysse ou au mystère, à ce qui fait perdre pieds. Il n’y a pas de représentation possible face à l’angoisse. Or, c’est bien pourtant cette même angoisse abyssale qui peut aussi être un déclencheur, allumette existentielle », d’une transcendance à réaliser et donner corps, faire sens, à l’épreuve. Faire face aux épreuves de la vie, est ce qui permet le mouvement dans l’existence. Ce qui permet une transformation de soi susceptible de nous faire grandir, nous rendre plus fort, plus serein, ou bien nous connaître mieux à un niveau plus authentique et profond. Durant le Moyen-Âge européen, l’épreuve de justice se nommait l’ordalie. Il s’agissait de s’en remettre au jugement divin afin de déterminer qui, de deux plaignants, était du côté du bien et de la vérité. La prise de risques était généralement très élevée et la vie, à chaque fois, en jeu. Certaines expressions, présentes dans notre langage actuel, font encore écho à ces épreuves Mettre ma main au feu », renverrait à la pratique de l’ordalie par le fer rouge qui consistait à porter une barre de fer rouge sur neuf pas ». Baisser les bras », renverrait à la pratique de l’ordalie de la croix qui consistait à être attaché à un poteau, les bras tendus sur les côtés, en croix, et maintenir cette position le plus longtemps possible. Dans les sociétés traditionnelles, les épreuves de la vie imposées par le groupe forment le maillage des rites de passage de l’enfance, ou de l’adolescence, à l’état d’adulte et à la socialisation. L’ethnologue, Arnold Van Gennep, décrit le rite de passage comme comprenant un schéma initiatique » qui lui-même comprend trois phases la séparation, la réclusion, l’agrégation et le retour. Nous voyons, par ailleurs, que même si les conditions diffèrent, nous retrouvons également ce type de schéma dans un grand nombre de nos institutions et organisations actuelles école, université, armée, sociétés secrètes, corporations etc., etc. Il s’agit donc d’épreuves parfois choisies, imposées par d’autres, ou bien de mises à l’épreuve » sur nos chemins de vie. Ces dernières pourraient s’entendre comme de l’ occasionnel » générant des changements d’état ou des bouleversements de vie importants, alors qu’elles sont la plupart du temps vécues comme de l’ accidentel » douloureux et parfois non sans raisons. Il ne s’agit pas de relativiser les épreuves de la vie, mais bien d’ouvrir la perspective de la possibilité d’un choix. Ceci m’amène à distinguer les épreuves de la vie qui ne laissent – définitivement pas, ou peu, de marge de manœuvre sur ce qu’était l’avant, comme la perte d’un être cher, la perte d’une capacité physique ou mentale la vue, la mémoire, le jugement; de celles qui le permettraient peut être d’avantage. En ce sens, que les changements qui s’opèrent à l’intérieur d’un système relationnel font que le système demeure relativement stable. J’observe, par exemple, que beaucoup de couples qui se séparent font le choix de l’affrontement c’est-à-dire le choix unilatéral, en lieu et place de négocier une paix souhaitable et faciliter un changement d’état. Cultiver l’affrontement aujourd’hui, c’est comme semer les graines des affrontements de demain. L’ accidentel » peut être métabolisé en occasionnel ». Nous avons le choix c’est ce qui nous caractérise comme êtres humains existants. Au cœur du choix, réside l’enjeu de la transformation de la vulnérabilité, ou de l’orgueil, en potentialité, ou possibilité. Ce choix relève de notre responsabilité et liberté. Nous pouvons opter pour une logique de coupure ou bien pour une logique de passage. La logique de coupure génère l’isolement momentané ou définitif, alors que la logique de passage comprend, en elle, viabilité et continuité. Cela peut aussi s’appeler résilience », à la manière dont le psychiatre Boris Cyrulnik l’entend et la conçoit. Comme le souligne Isabelle Taubes dans un très bon article publié dans Psychologies magazine 1, Il faut éviter de raisonner en termes de destinée », c’est-à-dire en termes de fatalité, de Moïra », comme dans la religion grecque antique. Il faut certainement aussi, dans de tels moments de vie, éviter de se cuirasser dans l’égo. C’est en fait l’occasion d’apprendre et de s’ouvrir, dépasser nos certitudes et acquis, envisager la vie à partir de l’existence, ce qui ne fait pas non plus l’économie d’un rapport aux autres et au monde transformé. Tout ceci peut se résumer en une seule proposition, au très beau titre du dernier livre du sinologue et philosophe François Jullien, ou la proposition de réflexion se condense dans le titre de l’ouvrage Vivre en existant ». Ressources en ligne
Rééditiondes billets 20 et 21 de la rubrique "La question des valeurs". A compter de ce jour, nous aborderons la question de l'origine des valeurs. Nous commençons par présenter un texte de Léo Strauss extrait de "Droit naturel et Histoire", qui servira de support à nos comment les épreuves de la vie nous font grandirBonjour, lecteurs du blog GTH ! La famille de RN Global Church a été lancée pour toucher les individus et les familles à travers les nations avec la Parole de Dieu dans la puissance du Saint-Esprit ! Gloire à Dieu ! Aujourd’hui, alors que nous découvrons quatre domaines de mise à l’épreuve qui mènent à une promotion céleste, nous vous prions de profiter de cette puissante Parole faite sur-mesure juste pour vous ! Avez-vous déjà vu des fleurs si énormes et si parfaites sur une plante de bureau que vous n’avez eu qu’à tendre la main et à toucher les feuilles pour voir si c’était vrai ? Qu’en est-il de votre foi ? Comment a-t-elle été testée ? 1 Pierre 17 déclare … que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable. Notre foi est précieuse à Dieu, si chère au Ciel, qu’elle doit être éprouvée ! Dans cette série sur la vie de Joseph, nous avons lu dans le Psaume 105 17-22, comment Joseph a été éprouvé par la Parole. Pour ceux qui sont déterminés à voir la main de Dieu dans leur vie, 99 % d’entre nous seront testés ou éprouvés dans ces quatre mêmes domaines. 1. L’épreuve de la Loyauté Joseph a été mis à l’épreuve par son père lorsqu’il a rapporté ses rêves, mais il a quand même été envoyé pour retrouver ses frères. Honorerez-vous encore votre père spirituel lorsqu’il se tait ou que votre don ne sera pas accessible ? Qu’en est-il de votre Père Céleste ? 2. L’épreuve de l’Humilité Joseph a été éprouvé par ses frères et ses frères ont été éprouvés par la faveur de leur père pour Joseph. Pouvez-vous honorer tout vaisseau que Dieu choisit, sans permettre à l’esprit d’orgueil et de compétition de vous faire dérailler ? Pouvez-vous honorer les frères et sœurs que Dieu vous a donnés, afin que vous puissiez grandir ou la jalousie vous éloignera-t-elle du Père ? 3. L’épreuve de l’Identité Joseph a été éprouvé par des étrangers. Des marchands d’esclaves à Potiphar, en passant par les gardiens de prison et Pharaon, Joseph a dû rester fidèle à son identité d’enfant bien-aimé de Dieu et réfuter les mensonges de rejet qui découlent des circonstances de la vie. Les malheurs du monde, vont-ils encadrer votre perspective, éroder votre confiance en Dieu ? Ou resterez-vous fort et croyant en tant qu’enfant de Dieu malgré toutes les circonstances qui se présentent à vous ? 4. L’épreuve de la Fidélité Joseph n’a jamais abandonné la Parole de promesse prononcée sur sa vie. Pendant les 13 longues années d’épreuve en Égypte, il s’est accroché à Dieu et n’a pas laissé l’environnement changer son destin. Malgré tout, allez-vous vous accrocher à la Parole de la promesse sur votre vie et persister à croire le Dieu qui vous aime, non seulement aujourd’hui, mais chaque jour de votre vie ? Le récit biblique est certainement clair — Joseph a réussi le test ! Au moment où il atteignit la prison d’Égypte, son onction était si forte que même Pharaon rêvait des rêves du ciel ! Joseph est passé de la fosse au palais ! La Parole l’a éprouvé et la promesse de Dieu s’est manifestée pour le bien de toutes les nations au temps de Joseph ! Ami, quand votre foi sera mise à l’épreuve, brillerez-vous comme Joseph, ou deviendriez-vous amer ? Votre bouche, confessera-t-elle la bonté de Dieu? Ou les grognements et les plaintes, ressortiront-ils de la déception ? Ce sont les paroles que nous prononçons dans les moments difficiles qui prouvent le vrai témoignage de notre foi. Que notre confession soit éprouvée et vraie, afin que lorsque nous passons l’épreuve, l’élévation devienne notre part certaine et le Seigneur soit glorifié à travers notre témoignage ! Partageant cette Parole avec un ami dans le besoin !