Cesépreuves qui nous font grandir : comment améliorer sa résilience MARYSE DE PALMA. De maryse de palma . 4,97 $ Feuilleter . Épuisé : Non disponible. Ajouter à ma liste de souhaits: Non disponible en succursale. EN SAVOIR PLUS Résumé. Au cours de notre existence, nous vivons tous des drames qui ébranlent notre système de valeurs et notre foi en la vie. Certaines
Crise de couple, licenciement, maladie grave… Si les épreuves rendent éminemment vulnérables, elles sont aussi, en trouvant les bons soutiens, l’occasion de se redéfinir, et de poser un autre regard sur soi. Chaque jour, nous sommes assaillis par un flot de mauvaises nouvelles, qui alimentent un sentiment d’insécurité et de précarité. Et dans une société misant sur la consommation plus que sur le lien social, il n’y a pas à s’étonner que nos plus grandes peurs soient de devenir pauvres ou d’être dépossédés si mon compagnon me quitte, l’isolement me guette ; si je perds mon travail, je vais me retrouver à la rue ; si je tombe malade, je risque l’exclusion du monde normal », celui des bien-portants… Tout est là pour que nous nous sentions sans recours. Pourtant, ce contexte inquiétant n’est pas seul responsable de la sidération qui s’empare de nous face à la perspective d’une séparation amoureuse, à l’annonce d’un licenciement ou d’une maladie grave. En effet, toutes les épreuves majeures de l’existence, quelle que soit leur nature, renvoient à une situation de détresse originelle », explique le psychanalyste Olivier Douville. Confronté à elles, nous redevenons le petit enfant sans défense que nous avons été un jour, ou le bébé dépendant totalement, pour subsister, du bon vouloir de l’autre, la mère, la nourrice… Face à l’épreuve, une même interrogation surgit, pas toujours consciente qui pourrait encore vouloir de moi ? Qu’est-ce que je vaux maintenant que je vais devoir renoncer à l’être avec lequel je pensais passer ma vie, que mon patron m’a donné congé, que mon corps m’a trahi ? Notre espace intime est malmené, le regard que nous portions sur nous-même est brutalement mis en cause les événements pénibles nous poussent à découvrir des schémas de pensée qui, à notre insu, conditionnent notre moi. Nous allons rencontrer notre vulnérabilité ou, au contraire, des potentialités, des forces de vie insoupçonnées. Pour aller plus loin Idées clés Les épreuves majeures de l’existence nous font redevenir le petit enfant sans défenses que nous avons été. Elles nous obligent à nous redéfinir c’est un moment important pour s’ surmonter est un art de vivre » plus qu’un courage, et passe par l’acceptation. Il faut éviter de raisonner en termes de destinée » Depuis leur apparition sur Terre, les êtres vivants ont mis en place deux grandes stratégies de survie le combat et la fuite. Au cours de l’évolution, chez les humains, ces réponses physiques ont été remplacées par des parades plus intellectuelles que faire pour venir à bout des problèmes ? Les analyser, les nier ? Accuser les autres, le destin, Dieu ? Demander de l’aide ? S’enfermer en soi-même ? Selon Olivier Douville, pour affronter une difficulté qui met notre être en jeu, la priorité est d’apprendre à distinguer » Un licenciement n’est pas du même ordre qu’une rupture amoureuse. » Même si les deux occasionnent une sensation de solitude, une blessure d’amour-propre et des angoisses d’abandon. Ensuite, préconise- t-il, il faudrait éviter de raisonner en termes de destinée je suis plaqué par mon partenaire, licencié, ou gravement malade, ou c’est mon destin, il devait en être ainsi, je le mérite, parce que je suis moins que rien. Plus nos tendances masochistes et nos impulsions à nous faire du mal – nous en avons tous – sont puissantes, plus résister à la tentation de se voir en l’extraterrestre prédestiné au malheur est difficile ». Au contraire, nous devons nous efforcer de réaliser que, forcément, d’autres ont vécu ce drame qui s’est abattu sur nous. Et même si nous nous sentons réduits à rien, en réalité, nous venons d’accéder à un nouveau statut. La difficulté que nous rencontrons ne fait pas de nous des parias, des exclus – de ceux qui sont aimés, du monde du travail, de l’univers des bien-portants –, elle nous oblige à nous définir autrement. Mon partenaire m’a quitté, mais je ne suis pas devenu un déchet je suis de nouveau célibataire ; je suis licencié, mais je ne suis pas devenu inutile, incapable c’est un moment de vie pour faire le point, me demander ce que je sais faire et ce dont j’ai envie ; j’ai un cancer, mais je ne suis pas réduit à ce mal, mon destin n’est pas d’en mourir, néanmoins, pour survivre, je dois m’en remettre à la médecine. Se confier à un proche est essentiel » Un licenciement, une maladie, le décès d’un proche, une séparation ou la simple prise de conscience que notre couple n’est plus ce qu’il était constituent une interruption de parcours. Là où il y avait des mots, il y a un vide, résume la psychanalyste Valérie Blanco, auteure de Dits de divan L’Harmattan, 2010. L’incompréhensible, soudain, fait irruption dans la trame de nos vies. » D’où la nécessité de rétablir progressivement du sens. Se confier à un proche, un ami est essentiel – Surtout un ami assez malin pour savoir que ses conseils ne seront pas suivis », précise Olivier Douville. Certains choisiront la voie de l’écriture, précieux remède à l’angoisse et à la tristesse, car écrire, c’est créer, agir, quand bien même les événements semblent nous condamner à la passivité. Confier notre peur de mourir à la feuille blanche, crier notre rage d’avoir été trompés, quittés, licenciés. Se moquer, par le biais du verbe, de ceux qui nous ont insultés, les accabler d’injures. Mais tout le monde n’est pas doué pour l’écrit. Reste la peinture, le dessin ou le simple fait de contempler un ciel étoilé. Ou encore l’action, marcher, courir, nager. À l’annonce d’un licenciement, pourquoi ne pas s’of rir, si c’est possible, une pause à la campagne ? C’est le moment de se souvenir que nous avons le droit de vivre, même quand nous ne sommes pas utiles au système marchand », insiste Olivier Douville. Délaissés ou trahis par notre partenaire, nous tendons à nous laisser aller, à nous négliger. Il faudrait à l’inverse essayer de renouer avec la séduction, qui maintient le désir vivant. Pas seulement éros le désir sexuel, mais l’ensemble des pulsions de vie, moteurs de l’existence. S’il existe des stratégies de défense efficaces, il n’existe pas de réponse universelle. Quand un de nos points d’appui essentiels s’effondre, qu’il s’agisse de la sphère professionnelle, familiale ou amoureuse, ou encore de la disparition d’un être cher, nous devons nous engager dans un travail intérieur de deuil. Parfois, dénier un temps la réalité de la perte est préférable, si cet aveuglement passager nous épargne une grave dépression. Surtout, il semble évident que nous ne sommes pas égaux face aux difficultés de la vie. Des personnes tenues pour fragiles résistent à des catastrophes terribles. Des colosses s’écroulent après avoir été quittés par leur petite amie. Y aurait-il un mystère » de ceux qui s’en sortent mieux que les autres ? Nous rencontrons des personnes mieux outillées narcissiquement », reconnaît Olivier Douville. Elles ont une bonne image d’elles-mêmes, ont confiance en leurs chances de rebondir après une passe difficile. Mais, poursuit-il, il est illusoire de penser que notre force psychique, notre énergie intérieure restent identiques tout au long de notre vie. Tout individu sans exception présente un défaut dans sa cuirasse. » Il n’existe aucune méthode éducative pour transformer un être humain en battant. Il semblerait que les individus dont le cerveau secrète une grande quantité de dopamine et de sérotonine soient mieux armés face aux difficultés de la vie ils sont plus actifs, plus optimistes. Problème tout comme notre énergie psychique, notre taux de dopamine et de sérotonine est sujet à des fluctuations. Et il ne nous garantit pas à lui seul un moral d’acier ni le désir de surmonter l’épreuve l’image que nous avons de nous, les liens que nous avons tissés jouent un rôle tout aussi essentiel. Affronter une épreuve, c'est intégrer un art de vivre » Une certaine souplesse psychique est nécessaire pour faire face aux aléas de l’existence, note Valérie Blanco. Mais c’est surtout le sens que revêt telle ou telle épreuve pour un individu qui est déterminant. » Ainsi cette femme qui, à 30 ans, a perdu un enfant en bas âge sans s’effondrer ; qui a tenu le coup », quinze ans plus tard, quand sa fille aînée est morte sous ses yeux ; et qui est entrée dans une profonde dépression à 50 ans, le jour où elle a dû renoncer à son statut de gérante d’une grande entreprise. Brutalement, elle n’était plus rien, plus personne, sans appui pour vivre au quotidien. Surmonter les difficultés, est-ce affaire de courage ? Non, s’insurge Olivier Douville. Le courage est un bel idéal moral, une vertu philosophique, mais d’un point de vue psychanalytique, il ne signifie rien. Affronter une épreuve n’est pas une performance, c’est l’intégration d’un art de vivre. » Un art de vivre qui passe par l’acceptation des aspérités de l’existence et des transformations qu’elles impliquent. Les épreuves rendent-elles plus résistant ? Oui, rassure-t-il, car elles nous forcent à mobiliser nos forces vitales. » Elles permettent d’acquérir un nouveau savoir- faire avec le manque, l’angoisse ; cependant, l’accumulation de difficultés use », tempère Valérie Blanco. L’ambiance compétitive de notre époque laisse croire qu’un individu doté d’un moi fort s’en sortira mieux. Ce point de vue me semble dangereux, car susceptible de déboucher sur une psychologie opposant des êtres supérieurs sans faille à des sous- hommes faibles, conclut Olivier Douville. Au contraire, nous devons chercher un soutien, nous rapprocher de ceux qui ont traversé des expériences similaires. » Car on ne se sort jamais seul d’une épreuve majeure. Pour aller plus loin À lire, à faire L'ESSAI Danser avec le chaos, accueillez inattendu dans votre vie, de Jean-François Vézina Les Éditions de l'Homme. LE ROMAN La Prunelle de ses yeux, d'Ingrid Desjours Editions Robert Laffont LE TEST Quelle est votre vraie force intérieure ? Chacun possède des ressources insoupçonnées qui lui permettent de faire face à l’adversité, de rebondir ou d’avancer. Quelles sont les vôtres ? Vous avez dit résilient » ? Il y a une trentaine d’années, la notion de résilience était absente de notre vocabulaire. Aujourd’hui, grâce à l’œuvre du neuropsychiatre et psychothérapeute Boris Cyrulnik, et en particulier de son livre Un merveilleux malheur Odile Jacob, “Poches”, 2002 elle est tombée dans le langage courant. Au point que nous l’employons fréquemment à mauvais escient. Je suis résilient » signifie trop souvent je suis capable de rebondir, je m’en suis sorti, donc je suis solide, je possède une grande force intérieure. Or, la résilience n’est pas un trait de personnalité, ni une qualité comme la bonté ou l’avarice. Définie par Boris Cyrulnik comme l’art de naviguer sur les torrents, elle est un tricotage », un réajustement, qui se poursuit tout au long de la vie. On guérit définitivement d’une maladie, en revanche, on n’enterre jamais un traumatisme ou le souvenir d’une épreuve majeure. Chaque jour, nous allons nous reconstruire. Et la résilience ne tient pas de la performance, de l’exploit personnel, elle passe toujours par les autres les amis, les partenaires amoureux. Mais aussi les inconnus généreux qui nous orientent vers la bonne information, les membres des groupes de soutien qui nous aideront à émerger… les bien nommés tuteurs » de résilience. Donner du sens aux drames grâce à la philosophie Quoi de plus difficile à penser que le drame, l’épreuve, la catastrophe ? Faut-il, pour les surmonter, leur accorder une signification et risquer de verser dans la pensée religieuse la rédemption des péchés, le pas vers la vie éternelle ? Ou, au contraire, verser dans l’absence de sens, ne considérer les épreuves que pour ce qu’elles sont, un hasard tragique dont les humains se sortent comme ils peuvent ? Le philosophe Pierre Zaoui, auteur de La Traversée des catastrophes Seuil, 2010 propose une autre voie, passionnante et laïque subir une épreuve, c’est passer de l’autre côté des apparences. À l’instant où l’ordre et le sens de ce que l’on vivait volent en éclats, nous sommes projetés dans un temps où soi-même, les autres, le monde changent de valeur. C’est le chaos » de Nietzsche qui, en nous dépouillant, nous permet de découvrir la face cachée de la vie. Y compris lorsque la force nous quitte. Par-delà le scandale du malheur, c’est au tissu même de la vie que nous sommes pris, car, nous dit Pierre Zaoui, le bonheur n’est pas l’antonyme des catastrophes il peut se préserver et même surgir avec elles, entre elles, voire par elles. Mais le bonheur n’est pas non plus leur fin… » Et, pourraient ajouter bien des victimes, au coeur de l’abjection peuvent surgir des pépites de joie et de sens.
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"Mes chers amis, ne vous étonnez pas d’être en plein feu de l’épreuve, comme s’il vous arrivait quelque chose d’anormal." 1 Pierre que soit l'origine de l’épreuve, nous n'aimons pas la traverser. L'épreuve symbolise à nos yeux tout ce qui nous déplaît et nous la considérons comme inappropriée à notre croissance n'est pas faite pour vous détruire mais pour vous construire et vous l'épreuve est une occasion formidable de booster notre foi. Elle nous pousse à nous retrancher dans la prière, nous apprend à dépendre de Dieu et nous permet d'expérimenter sa grandeur. Repensez aux derniers temps difficiles que vous avez traversés ! Lorsqu'ils ont pris fin, vous sentiez-vous plus fort ou plus faible spirituellement ? Ces moments vous ont-ils rapproché de Dieu ? Comprenez que l'épreuve n'est pas faite pour vous détruire mais pour vous construire et vous affermir. Les difficultés, les persécutions et les obstacles que vous rencontrerez vous permettront de réaliser que "… toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein" Romains Une prière pour aujourd’hui Dieu de gloire, je te loue pour ta fidélité et je prends l'engagement de te faire entièrement confiance. Au nom de Jésus. Amen. Vous avez aimé ? Partagez autour de vous ! “365” est un recueil de pensées qui vous accompagnera le temps d’une année. Ses pages regorgent de pépites bibliques et d’expériences de vie qui tonifieront votre relation quotidienne avec Dieu et vous aideront à entrer dans les projets qu’il a spécialement conçus pour vous.
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Ce que les épreuves de la vie nous enseignent doit toujours nous interpeller sur notre propre manière d’envisager la vie et notre existence. Penser la vie est une tâche à laquelle il est impossible de se dérober.»Jean Greisch Les épreuves de la vie sont à la vie ce que les émotions sont à l’être humain. On peut essayer de faire sans, cultiver la platitude et l’isolement, poursuivre l’ataraxie avec acharnement; une épreuve se présente, nous éprouve, et voilà que l’ordre se mute en désordre, que l’orientation se perd, que les sens s’aiguisent. Les épreuves de la vie génèrent de l’angoisse et du stress, quand ce n’est pas du désespoir ou de la joie. Elles nous mettent en contact avec de l’indifférencié, de l’insaisissable ou de l’intemporel. Il n’y a pas de relation d’objet à l’abysse ou au mystère, à ce qui fait perdre pieds. Il n’y a pas de représentation possible face à l’angoisse. Or, c’est bien pourtant cette même angoisse abyssale qui peut aussi être un déclencheur, allumette existentielle », d’une transcendance à réaliser et donner corps, faire sens, à l’épreuve. Faire face aux épreuves de la vie, est ce qui permet le mouvement dans l’existence. Ce qui permet une transformation de soi susceptible de nous faire grandir, nous rendre plus fort, plus serein, ou bien nous connaître mieux à un niveau plus authentique et profond. Durant le Moyen-Âge européen, l’épreuve de justice se nommait l’ordalie. Il s’agissait de s’en remettre au jugement divin afin de déterminer qui, de deux plaignants, était du côté du bien et de la vérité. La prise de risques était généralement très élevée et la vie, à chaque fois, en jeu. Certaines expressions, présentes dans notre langage actuel, font encore écho à ces épreuves Mettre ma main au feu », renverrait à la pratique de l’ordalie par le fer rouge qui consistait à porter une barre de fer rouge sur neuf pas ». Baisser les bras », renverrait à la pratique de l’ordalie de la croix qui consistait à être attaché à un poteau, les bras tendus sur les côtés, en croix, et maintenir cette position le plus longtemps possible. Dans les sociétés traditionnelles, les épreuves de la vie imposées par le groupe forment le maillage des rites de passage de l’enfance, ou de l’adolescence, à l’état d’adulte et à la socialisation. L’ethnologue, Arnold Van Gennep, décrit le rite de passage comme comprenant un schéma initiatique » qui lui-même comprend trois phases la séparation, la réclusion, l’agrégation et le retour. Nous voyons, par ailleurs, que même si les conditions diffèrent, nous retrouvons également ce type de schéma dans un grand nombre de nos institutions et organisations actuelles école, université, armée, sociétés secrètes, corporations etc., etc. Il s’agit donc d’épreuves parfois choisies, imposées par d’autres, ou bien de mises à l’épreuve » sur nos chemins de vie. Ces dernières pourraient s’entendre comme de l’ occasionnel » générant des changements d’état ou des bouleversements de vie importants, alors qu’elles sont la plupart du temps vécues comme de l’ accidentel » douloureux et parfois non sans raisons. Il ne s’agit pas de relativiser les épreuves de la vie, mais bien d’ouvrir la perspective de la possibilité d’un choix. Ceci m’amène à distinguer les épreuves de la vie qui ne laissent – définitivement pas, ou peu, de marge de manœuvre sur ce qu’était l’avant, comme la perte d’un être cher, la perte d’une capacité physique ou mentale la vue, la mémoire, le jugement; de celles qui le permettraient peut être d’avantage. En ce sens, que les changements qui s’opèrent à l’intérieur d’un système relationnel font que le système demeure relativement stable. J’observe, par exemple, que beaucoup de couples qui se séparent font le choix de l’affrontement c’est-à-dire le choix unilatéral, en lieu et place de négocier une paix souhaitable et faciliter un changement d’état. Cultiver l’affrontement aujourd’hui, c’est comme semer les graines des affrontements de demain. L’ accidentel » peut être métabolisé en occasionnel ». Nous avons le choix c’est ce qui nous caractérise comme êtres humains existants. Au cœur du choix, réside l’enjeu de la transformation de la vulnérabilité, ou de l’orgueil, en potentialité, ou possibilité. Ce choix relève de notre responsabilité et liberté. Nous pouvons opter pour une logique de coupure ou bien pour une logique de passage. La logique de coupure génère l’isolement momentané ou définitif, alors que la logique de passage comprend, en elle, viabilité et continuité. Cela peut aussi s’appeler résilience », à la manière dont le psychiatre Boris Cyrulnik l’entend et la conçoit. Comme le souligne Isabelle Taubes dans un très bon article publié dans Psychologies magazine 1, Il faut éviter de raisonner en termes de destinée », c’est-à-dire en termes de fatalité, de Moïra », comme dans la religion grecque antique. Il faut certainement aussi, dans de tels moments de vie, éviter de se cuirasser dans l’égo. C’est en fait l’occasion d’apprendre et de s’ouvrir, dépasser nos certitudes et acquis, envisager la vie à partir de l’existence, ce qui ne fait pas non plus l’économie d’un rapport aux autres et au monde transformé. Tout ceci peut se résumer en une seule proposition, au très beau titre du dernier livre du sinologue et philosophe François Jullien, ou la proposition de réflexion se condense dans le titre de l’ouvrage Vivre en existant ». Ressources en ligne

Rééditiondes billets 20 et 21 de la rubrique "La question des valeurs". A compter de ce jour, nous aborderons la question de l'origine des valeurs. Nous commençons par présenter un texte de Léo Strauss extrait de "Droit naturel et Histoire", qui servira de support à nos comment les épreuves de la vie nous font grandir
Bonjour, lecteurs du blog GTH ! La famille de RN Global Church a été lancée pour toucher les individus et les familles à travers les nations avec la Parole de Dieu dans la puissance du Saint-Esprit ! Gloire à Dieu ! Aujourd’hui, alors que nous découvrons quatre domaines de mise à l’épreuve qui mènent à une promotion céleste, nous vous prions de profiter de cette puissante Parole faite sur-mesure juste pour vous ! Avez-vous déjà vu des fleurs si énormes et si parfaites sur une plante de bureau que vous n’avez eu qu’à tendre la main et à toucher les feuilles pour voir si c’était vrai ? Qu’en est-il de votre foi ? Comment a-t-elle été testée ? 1 Pierre 17 déclare … que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable. Notre foi est précieuse à Dieu, si chère au Ciel, qu’elle doit être éprouvée ! Dans cette série sur la vie de Joseph, nous avons lu dans le Psaume 105 17-22, comment Joseph a été éprouvé par la Parole. Pour ceux qui sont déterminés à voir la main de Dieu dans leur vie, 99 % d’entre nous seront testés ou éprouvés dans ces quatre mêmes domaines. 1. L’épreuve de la Loyauté Joseph a été mis à l’épreuve par son père lorsqu’il a rapporté ses rêves, mais il a quand même été envoyé pour retrouver ses frères. Honorerez-vous encore votre père spirituel lorsqu’il se tait ou que votre don ne sera pas accessible ? Qu’en est-il de votre Père Céleste ? 2. L’épreuve de l’Humilité Joseph a été éprouvé par ses frères et ses frères ont été éprouvés par la faveur de leur père pour Joseph. Pouvez-vous honorer tout vaisseau que Dieu choisit, sans permettre à l’esprit d’orgueil et de compétition de vous faire dérailler ? Pouvez-vous honorer les frères et sœurs que Dieu vous a donnés, afin que vous puissiez grandir ou la jalousie vous éloignera-t-elle du Père ? 3. L’épreuve de l’Identité Joseph a été éprouvé par des étrangers. Des marchands d’esclaves à Potiphar, en passant par les gardiens de prison et Pharaon, Joseph a dû rester fidèle à son identité d’enfant bien-aimé de Dieu et réfuter les mensonges de rejet qui découlent des circonstances de la vie. Les malheurs du monde, vont-ils encadrer votre perspective, éroder votre confiance en Dieu ? Ou resterez-vous fort et croyant en tant qu’enfant de Dieu malgré toutes les circonstances qui se présentent à vous ? 4. L’épreuve de la Fidélité Joseph n’a jamais abandonné la Parole de promesse prononcée sur sa vie. Pendant les 13 longues années d’épreuve en Égypte, il s’est accroché à Dieu et n’a pas laissé l’environnement changer son destin. Malgré tout, allez-vous vous accrocher à la Parole de la promesse sur votre vie et persister à croire le Dieu qui vous aime, non seulement aujourd’hui, mais chaque jour de votre vie ? Le récit biblique est certainement clair — Joseph a réussi le test ! Au moment où il atteignit la prison d’Égypte, son onction était si forte que même Pharaon rêvait des rêves du ciel ! Joseph est passé de la fosse au palais ! La Parole l’a éprouvé et la promesse de Dieu s’est manifestée pour le bien de toutes les nations au temps de Joseph ! Ami, quand votre foi sera mise à l’épreuve, brillerez-vous comme Joseph, ou deviendriez-vous amer ? Votre bouche, confessera-t-elle la bonté de Dieu? Ou les grognements et les plaintes, ressortiront-ils de la déception ? Ce sont les paroles que nous prononçons dans les moments difficiles qui prouvent le vrai témoignage de notre foi. Que notre confession soit éprouvée et vraie, afin que lorsque nous passons l’épreuve, l’élévation devienne notre part certaine et le Seigneur soit glorifié à travers notre témoignage ! Partageant cette Parole avec un ami dans le besoin !
Noussommes tous, un jour, confrontés à des épreuves de la vie comme la perte d’un être cher, un échec sentimental, professionnel, personnel ou une maladie grave. Durant cette situation de stress, nous vivons souvent un cycle récurrent de 7 étapes. Ces étapes peuvent avoir un déroulement linéaire, ordonné ou anarchique.
L’épreuve, la preuve que la Vie nous aime Devant un obstacle, une épreuve, et si la réponse était de l’accepter ? De poser un Oui à cette proposition de la vie ? Voici comment se servir de cette clé spirituelle et comment trouver le sens caché derrière nos épreuves de vie. Si vous êtes sur ce blog c’est, a priori, que vous avez vécu une sacrée épreuve de vie. Dans mes croyances, les épreuves, les grands obstacles n’arrivent jamais par hasard. Ils ont un sens caché qu’il nous faut débusquer. C’est d’ailleurs la raison du mot sens » dans le titre de ce site. Et une réponse possible aux épreuves, un outil spirituel, c’est de les accepter pleinement. Être oui. Dans la vie, il ne s’agirait que d’une chose être oui. Ce n’est pas moi qui le dit, ce sont toutes les grandes traditions spirituelles. C’est une clé spirituelle très simple et en même temps extrêmement difficile à appliquer au quotidien. Être oui à cette proposition que la vie est en train de me faire même si ce n’est pas ce que notre moi, notre je, notre ego désire à ce moment-là. Surtout si ce n’est pas ce que notre ego souhaite, ajouterai-je. Poser un oui sur cette douleur lancinante, cette tension. Dire oui à cet obstacle qui se dresse sur notre route. Être oui même si l’autre semble nous planter un couteau directement dans notre cœur en osant dire sa vérité. Pas facile. Voire très difficile. Comment poser ce Oui à la Vie ? Il s’agit de s’entraîner à être OUI d’abord devant des petites contrariétés, des obstacles que l’on sait d’avance temporaires. Je ne vous propose évidemment pas de nier votre première réaction, qui est probablement un grand NON. Prendre conscience de ce qui se passe dans notre corps lorsque survient un obstacle ou une épreuve est important. Reconnaître là où c’est tendu, les zones de fermeture, les endroits qui font mal, les émotions qui montent. Ces tensions, ces émotions sont bienvenues, elles sont le signe que vous êtes vivante, profondément vivante. Vous pouvez donc les accueillir et les remercier de leur présence. Et même si elles sont inconfortables, même si vous aimeriez vous en débarrasser au plus vite, dites-leur simplement oui. Oui, c’est OK que tu sois là. C’est OK que tu viennes bouleverser mes plans, mes envies ». Dire oui à l’inconfort, à la douleur, à l’obstacle, c’est se souvenir que je ne suis pas seule aux commandes de ma vie. C’est à la fois inconfortable puisque je ne maîtrise pas tout et réconfortant quelque chose de plus grand que moi m’accompagne, quoi que je vive. Choisir de poser ce oui après avoir accueilli son probable non intérieur, c’est se reconnecter à ce plus grand que moi, à l’Amour dont on est fait et qui nous a fait. Et cela libère une partie de la tension, cela apaise une part de la souffrance immédiatement. Quand on arrive à être OUI devant les petits obstacles, quand on s’est entraînée longtemps à être OUI, il est beaucoup plus facile de l’être devant une épreuve. Car cette pratique nous aura appris un secret inestimable quand on est oui, on ouvre un espace où la vie peut opérer et parfois même solutionner le problème. Un espace où elle peut aussi révéler le sens, la bénédiction cachée derrière l’échec ou l’épreuve. La Vie ne nous envoie en effet pas des épreuves contre nous mais pour nous dit le coach américain Tony Robbins. Le Dr Richard Moss, un enseignant spirituel, le dit autrement L’Amour doit beaucoup t’aimer » pour t’envoyer ces épreuves parce qu’en les traversant, tu vas gagner un cœur vraiment très grand » [Pour les anglophones, voici ses mots exacts Love must love you a lot because a you get yourself through this, you’ll have a really big big heart ».] Cette phrase, Richard Moss l’a dite en stage à une jeune femme qui avait vécu une relation toxique très similaire à la mienne. J’ai pleuré pendant tout l’exercice qu’il a fait avec elle, tellement nos histoires entraient en résonance. Et lorsqu’il a prononcé cette phrase, je l’ai reçue en plein cœur, parce qu’elle m’était adressée aussi. Mais aussi et surtout parce que je n’avais jamais considéré que cette épreuve pouvait être la preuve de l’amour que l’Amour me portait. Après qu’il a prononcé ces mots, mon cœur s’est mis à battre si fort dans ma poitrine que j’ai cru qu’il voulait en sortir. Ce fut un moment de guérison et de compréhension essentiel. Des opportunités déguisées La Vie veut nous voir accomplir notre potentiel d’amour, de lumière et de joie c’est ma croyance en tout cas. Et les épreuves qu’elle met parfois sur notre chemin visent à nous aider. On pourrait dire aussi que ce sont des opportunités déguisées. Je parie que vous avez vous-même plusieurs exemples d’obstacles ou de contrariétés qui se sont révélés en réalité des chances ou des opportunités cachées. Alors cet abus narcissique, cette relation toxique dont vous souffrez encore, quel trésor cache-t-il ? Cadeau une méditation guidée pour vous dire enfin Oui à vous-même En cliquant sur le bouton ci-dessus, vous acceptez de partager votre adresse e-mail avec moi et MailChimp afin de recevoir des messages de ma part avec des conseils supplémentaires, des astuces, des cadeaux mais pas de spams !. Vous pouvez vous désabonner à tout moment à l’aide du lien correspondant disponible dans ces e-mails. 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Lesépreuves nous fragilisent, nous insécurisent, nous font douter de tout parfois, y compris - et surtout - de nous-même. Pourtant, derrière ce qui ressemble sur le moment à un terrible travail de sape, peuvent se dessiner aussi les fondations de celui ou celle que nous serons demain. Car ces épreuves, si dures à vivre, nous font grandir. Yvena Garraud Thomas propose une série de méditations sur l’épître de Jacques. Voici la première de la série intitulée Joie et endurance dans les épreuves ». Si vous préférez le lire en format PDF, vous pouvez télécharger le texte en CLIQUANT ICI. Méditation de Jacques 1, 1-4 Joie et endurance dans les épreuves C’est la 4ème semaine que le monde fonctionne au ralenti sous le dicta imposé par le Coronavirus. Des témoignages arrivent au quotidien sur les réseaux sociaux, font état du vécu, des ressentis de chacun-e. Dans les paroisses, les initiatives fusent en cette volonté de rester en communion. Et voilà une église, obligée, cette fois, de sortir de ces murs, de créer de nouveaux modes de communication, d’adapter son message plus de cultes dominicaux, plus d’études bibliques, plus de soupes de carême. L’église n’est pas le bâtiment mais des personnes qui la composent, répétons-nous. Nous avons la possibilité aujourd’hui, non seulement de le prouver mais de le vivre concrètement. Dans l’histoire du christianisme, en temps de persécution, les chrétiens avaient la possibilité de se réunir en cachette, ce que le confinement ne permet pas. Le mal qui nous frappe est invisible, fait naître l’anxiété, l’angoisse, la suspicion… Désemparés, nous ne sommes. Sommes-nous démunis ? La bible, par la voix des prophètes, du psalmiste, d’autres auteurs, nous apporte des paroles réconfortantes dans les temps d’épreuve. Je vous propose de méditer les versets 1 à 4 de l’épître de Jacques. Jc 1, 1-4 Jacques, serviteur de Jésus-Christ, Dieu et Seigneur, aux douze tribus dans la diaspora, salut Tenez pour pleine joie, mes frères, d’être en bute à de multiples épreuves Le test auquel la foi est soumise forge l’endurance Et que l’endurance produise une œuvre accomplie, afin que vous soyez accomplis et parfaits, ne manquant en rien Dans ce passage, nous allons voir comment l’espérance de l’évangile apportée par Jésus, par la voix de Jacques, peut venir nourrir notre confiance et nous encourager dans cette période de crise. Jacques attache une importance particulière aux épreuves que traversent les chrétiens, dans la vie de tous les jours, c’est-ce qui rend son message actuel et vivant tant il apparaît dans une lumière saisissante et poignante. La puissance de ce message nous atteint, nous réveille, nous console et nous encourage. Premièrement Jacques nous dit 3 choses à propos des épreuves 1 Les épreuves font partie de la vie Jacques parle des épreuves par lesquelles nous devons passer peirasmois grec. La première parole de Jacques face à l’épreuve n’est pas une explication mais une constatation. Le Dieu de la Bible n’ignore pas l’épreuve, il en a souffert, il est mort. Les épreuves nous tombent dessus. Personne n’est exempt. Chaque matin nous nous levons, notre journée bien programmée commence, nous nous mettons en route pour le travail, l’école… Et voilà, tout à coup, un obstacle, un caillou dans les rouages, une contrariété, quelque chose qui va s’acharner sur nous, qui très vite va bouleverser nos vies, troubler notre sérénité, perturber nos routines et notre confort. 2 Les épreuves sont imprévisibles. Elles surgissent malgré nous. Nous ne les choisissons pas. Nous ne les voulons pas. Nous ne les aimons pas. Nous ne comprenons pas pourquoi elles s’abattent sur nous ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi le coronavirus nous frappe dans cette période de Carême et de Pâques ? 3 Les épreuves sont de toutes les couleurs poikilois Elles sont variables et sont de différentes sortes. Elles n’arrivent pas de la même façon ni à la même fréquence, à la même intensité. Ce peut-être une angoisse, un stress, une perte, une souffrance, une catastrophe naturelle, une maladie qui nous tombent dessus. Elles peuvent toucher à nos vies de couple, familiales, professionnelles. La question du pourquoi importe peu. C’est le comment » qui compte Comment devons-nous en répondre ? Comment pouvons-nous surmonter les épreuves ? Jacques nous invite à la joie et à l’endurance La Joie Tenez pour pleine joie, mes frères, d’être en bute à de multiples épreuves Que faut-il comprendre par cette parole de Jacques ? Devons-nous nous réjouir quand le mal s’abat sur nous ? Devons-nous être joyeux quand nous sommes confinés, confrontés à la solitude, à la peur, à l’anxiété ? Devons-nous être joyeux de perdre un être cher, d’être dans l’impossibilité de l’accompagner ? De devoir faire face à la faillite ? C’est tout le contraire qui se passe, nous sommes tristes, perdus, déboussolés. La joie dont parle Jacques, ce n’est pas une joie qui camouffle la peine où l’on prétend que tout va bien. La joie, ce n’est pas une illusion optimiste. C’est le fait de prendre en compte le tragique de l’existence. C’est accueillir ce qui vient. La pauvreté, la maladie, la souffrance la détresse sont là et le mystère dans tout cela, la joie est possible dans la façon de s’engager pour la vie, dans la reconnaissance pour des petits cadeaux de la vie. Joie et grâce ont la même racine en grec. C’est un oui à la vie, une décision, c’est ce choix de ne pas se laisser accabler dans les épreuves. Pourquoi la joie aide-t-elle à traverser les peines de l’existence ? Parce que nous nous savons portés par Dieu. Parce que nous croyons que nous ne sommes pas abandonnés. Quoiqu’il arrive, nous sommes entre les mains de Dieu. Cette joie s’exprime dans la confiance, l’ouverture du cœur, la générosité, la solidarité, la reconnaissance et la louange. Puissions-nous nous rappeler cette promesse dans Esaïe Je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi ! Si tu traverses les eaux, je serai avec toi ; si tu passes les fleuves, ils ne t’emporteront pas ; si tu marches dans le feu, tu te brûleras pas, et les flammes ne te dévoreront pas » Esaïe 43, 1b-2. L’endurance Pour Jacques, Les épreuves rencontrées représentent des tests » pour la foi. Comment faut-il le comprendre ? Il ne pas voir dans les épreuves, un sort infligé par Dieu pour nous sonder. Dieu ne peut être tenté de faire le mal et ne tente personne. Cette conception de Jacques va à l’encontre de différents textes de l’Ancien Testament. Genèse 22 ; Job 1-2…. Pour lui l’être humain ne peut se dégager de ses responsabilités, en écho au texte du jardin d’Éden où Adam disait c’est la femme que tu as mise auprès de moi, c’est-elle qui m’a donné du fruit de l’arbre » Genèse 3,12. Quand nous sommes sous le poids de la pression, la frustration, l’inquiétude, l’agressivité, l’angoisse, l’insécurité, l’anxiété peuvent surgir. La crise du coronavirus révèle certaines fêlures dans les relations de couple, la vie de famille, dans notre relation à Dieu, dans nos manières de vivre. Que devons-nous changer dans notre vie ? Comment pouvons-nous grandir ? Que pouvons-nous apprendre ? Les épreuves, au lieu d’affaiblir la foi, la raffermissent, la forgent. Le test auquel la foi est soumise forge l’endurance Elles développent notre endurance. Selon comment l’on y répond, elles peuvent présenter de réelles opportunités de grandir dans notre vie de foi, dans notre relation avec Dieu. Elles peuvent nous permettent de prendre de la distance et de mieux nous situer par rapport à ce qui est prioritaire et à ce qui ne l’est pas. L’endurance/persévérance/constance, Upoµonh en grec réside dans la capacité à gérer la pression, à résister, à tenir bon, à rester ferme dans la foi. Endurer, ce n’est pas porter, sans brancher, un lourd fardeau. Cette endurance qui n’est ni obstination, ni entêtement, ni fanatisme aveugle, appelle à une attitude responsable, en restant entier, intègre, contre l’envie de tout laisser tomber. Et que l’endurance produise une œuvre accomplie, afin que vous soyez accomplis et parfaits, ne manquant en rien. Comment est-ce que l’endurance s’apprend ? Elle s’apprend par expérience en étant dans les difficultés, en faisant face. Le vécu d’une foi comme résistance face aux épreuves est une foi qui s’en remet à Dieu Mon Dieu, je crois en toi et en tes promesses de vie même si là maintenant, il fait si sombre et froid autour de moi. Je crois au don de ta paix, que tu es le seul à donner au monde, même si là maintenant, l’angoisse me submerge. Dans l’incertitude et face à l’inconnu, nous sommes nombreux à manifester notre soutien, notre solidarité, par des rituels, en disant aux uns aux autres Nous sommes là ! pour nous donner du courage dans la prière, pour nous remonter le moral. Nous sommes église, tous ensemble. Une église qui vit et qui tient bon. Ressortir de cette crise en étant grandi-e-s, c’est l’espoir de beaucoup de gens. Que garderons-nous à l’issue de cette crise ? Se précipiterons-nous de tout oublier ? Que garderons-nous de nos actions solidaires ? De nos prises de conscience ? Aurons-nous tout simplement l’impression de nous réveiller d’un mauvais rêve ? Et le monde continuera de tourner comme avant ? Jacques nous apprend que les épreuves remplissent un rôle dans notre vie, elles peuvent être productives, on peut y trouver un sens. Il nous encourage à ne pas perdre la joie et à découvrir dans les épreuves une occasion de se libérer et de grandir. Prière Seigneur, notre joie est nous savoir accompagnés dans tous les moments de nos vies. Aide-nous à te rester fidèle, fortifie en nous la foi qui endure. Non pas à supporter la souffrance avec fatalisme mais à croire que tout est grâce, tout est espérance. Montre-nous ce que nous pouvons changer dans nos vies, les fruits que nous pouvons tirer de cette situation. Seigneur, nous te faisons confiance. Aide-nous à voir au-delà de tout ce qui cerne l’horizon. Aide-nous à regarder la crise qui bouleverse nos vies et notre monde à la lumière de ton amour et ta promesse de vie. Tu as triomphé sur la mort et les forces destructrices, le jour de Pâques. Que ta lumière nous permette de dominer nos peurs et de vivre l’espérance que tu nous offres chaque jour. Que ta joie et ta paix nous habitent ! Amen. Grandirà travers les épreuves de la vie. Jacques écrit : « Mes frères, con­sid­érez comme un sujet de joie com­plète les divers­es épreuves que vous pou­vez ren­con­tr­er, sachant que la mise à l’épreuve de votre foi pro­duit la patience.
Nous sommes tous, un jour, confrontés à des épreuves de la vie comme la perte d’un être cher, un échec sentimental, professionnel, personnel ou une maladie grave. Durant cette situation de stress, nous vivons souvent un cycle récurrent de 7 étapes. Ces étapes peuvent avoir un déroulement linéaire, ordonné ou anarchique. Elles peuvent également se combiner et bloquer une personne pour la poursuite de son chemin de vie. 1 La négation C’est une manière de refuser la réalité, de ne pas croire que cela puisse être arrivé. Elle dure jusqu’à quelques heures après la triste nouvelle. Soit nos émotions sont exacerbées, soit nous sommes en état de sidération. – Ce n’est pas possible, c’est un cauchemar, ce n’est pas vrai » 2 La colère Après avoir enduré le choc, survient la colère et l’irritation d’être la victime innocente. Elle peut durer de quelques mois à quelques années, nous sommes en colère contre tout Dieu, le défunt, le responsable du décès, le fautif, nous-même. Cela engendre, entre autre, beaucoup de culpabilité, des idées de vengeance, de meurtre, de suicide parfois. – Pourquoi moi ? Il doit bien y avoir un coupable ? » 3 Le marchandage Survient alors le principe du marchandage avec Dieu », le Ciel, la personne perdue ou le défunt, la négociation s’installe pour poursuivre le processus du deuil. Il n’est souvent pas la peine d’être croyant pour commencer à prier. C’est une façon de se rassurer de son pouvoir malgré tout. Nous intègrons la perte mais encore partiellement. – Si je fais cette action, je vais sortir de cette situation… » 4 Le doute S’installe alors le doute et une remise en question du chemin parcouru, de notre vie, de l’amour, des enfants, de la famille et du sens de la vie ». 5 La culpabilité Dans cette période, nous pensons être responsables de notre échec ou de notre souffrance. En fait, la vie est juste une suite d’expériences nécessaires qui nous font grandir. La culpabilité est inutile. 6 La dépression C’est avec plus de réalisme que nous commençons à envisager l’échec ou la mort de la situation. C’est la phase de tristesse, de détresse et de séparation d’avec nos illusions. Elle peut durer une bonne année. On a l’impression que ça ne s’arrêtera jamais. La vie n’a plus de saveur. Tout rappelle, tout résonne en nous. 7 L’acceptation Nous entrons alors dans la paix et l’acceptation tout en ayant exprimé dans les étapes précédentes nos sentiments, notre révolte et notre envie de VIVRE. La réalité est acceptée, nous fonctionnons enfin avec la perte possible dans notre vie. Les épreuves de la vie comme le deuil sont des illusions d’enfant à perdre. D’après les observations d’Elisabeth Kübler-Ross Michel Bertolotti Cet article vous a plu ? Il pourrait être utile ? Merci de le partager Marie Bertolotti
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