Par Cathy LafonPubliĂ© le 07/01/2021 Ă 16h55Mis Ă jour le 07/01/2022 Ă 12h21 VIDEOS - Mort le 10 janvier 2016, lartiste britannique est nĂ© le 8 janvier 1947. En cinquante ans dâune carriĂšre particuliĂšrement prolifique, la lĂ©gende du rock a composĂ© et produit 26 albums, sans compter les singles et bandes originales de films. Voici six de ses titres phares. David Bowie s'est Ă©teint le 10 janvier 2016 Ă l'Ăąge de 69 ans. De son vrai nom David Robert Jones, il Ă©tait nĂ© le 8 janvier 1947 Ă Londres. Chanteur, compositeur, producteur de disques et acteur, Bowie a eu une longue carriĂšre de plus de 40 ans durant laquelle il a enchaĂźnĂ© les changements de style et vendu plus de 140 millions d'albums dans le monde.> Sur notre site Il y a 5 ans, la mort de David Bowie, chanteur aux 1 000 visages Six ans aprĂšs sa mort, le chanteur anglais qui aurait eu 75 ans le 8 janvier, est plus que jamais une icĂŽne, un classique que les millennials dĂ©couvrent avec la mĂȘme fascination que les jeunes tĂ©lĂ©spectateurs de la BBC qui assistĂšrent, le 6 juillet 1972, Ă sa prestation lĂ©gendaire dans le cadre de la populaire Ă©mission Top of the Pops, interprĂ©tant Starman grimĂ© en Ziggy Stardust, son premier alter OddityCâest avec "Space Oddity", en 1969, que la carriĂšre de David Bowie dĂ©colle. La chanson qui rĂ©vĂšle au public le chanteur alors ĂągĂ© de 22 ans, entre dans l'histoire en devenant la bande son des premiers pas de l'homme sur la Lune et de l'alunissage de la mission Apollo 11, le 20 juillet 1969. Elle raconte le voyage du Major Tom, perdu dans lâespace, et son dialogue avec la tour de contrĂŽle, sur Terre. Ziggie StardustChanteur aux visages, David Bowie sâest construit, tout au long de sa carriĂšre, Ă travers lâincarnation de diffĂ©rents personnages. Ziggie Stardust est le nom de son premier alter ego. Cette incarnation glamrock, mĂ©lange dâIggy Pop, Marc Bolan et Vince Taylor, vaut Ă David Bowie un immense succĂšs il enchaĂźne tournĂ©e sur tournĂ©e. Il finit par âtuerâ symboliquement son avatar sur la scĂšne de lâHammersmith Odeon, en 1973. Sur le mĂȘme sujet Cognac le jour oĂč Iggy Pop, lâicĂŽne du rock, a enflammĂ© Blues Passions PHOTOS - Le Festival Cognac Blues Passions 2021 se dĂ©roulera du mercredi 7 juillet 2021 au dimanche 11 juillet 2021. l y a cinq ans, le 5 juillet 2016, le monstre sacrĂ© du rock Ă©tait sur scĂšne Ă Cognac. Nous republions lâarticle paru le 6 juillet sur notre site, avec le reportage photo rĂ©alisĂ© par notre photographe lors du concert. Heroes> Retrouvez toutes nos archives sur David Bowie dans notre moteur de recherchesEn 1975, le chanteur a sombrĂ© dans la cocaĂŻne et devient paranoĂŻaque et mĂ©galomane. Bowie finit par fuir Los Angeles et se rĂ©fugie Ă Berlin en 1977, avec Iggy Pop, et compose, en moins de deux ans, une trilogie dâalbums "Low", "Heroes" , et "Lodger." Il conquiert ainsi un nouveau public et une immense reconnaissance artistique. Sa chanson emblĂ©matique de cette pĂ©riode, "Heroes", conte lâhistoire de deux amants rĂ©unis Ă lâombre du mur de Berlin. Si elle ne rencontre pas un immense succĂšs lors de sa sortie, elle est depuis devenue l'une de ses chansons phares. Ashes to AshesEn 1980, le succĂšs de David Bowie devient mondial. Lâalbum âScary MonstersĂ© sâimpose en tĂȘte des ventes, avec notamment le titre âAshes to Ashesâ . La chanson raconte la suite de âSpace Oddityâ. On y retrouve le Major Tom, devenu un junkie We know Major Tomâs a junkie *». Letâs Dance"Letâs Dance", sorti en 1983, s'adresse au grand public. Le disque de la chanson Ă©ponyme sera le deuxiĂšme album le plus vendu de lâannĂ©e, juste aprĂšs l'Ă©norme succĂšs "Thriller", de Michael Jackson. Mais Bowie déçoit avec deux autres albums, moins expĂ©rimentaux et plus commerciaux, Tonight puis Never Let Me Down, qui ne rencontrent pas le succĂšs escomptĂ©. Lazarus Look up here, Iâm in heaven.» Regarde lĂ -haut, je suis au paradisâŠ"Blackstar", le dernier album de Bowie, est paru le 8 janvier 2016, deux jours avant le dĂ©cĂšs du chanteur, dâun cancer. Dans cet album-testament qui fait de nombreuses rĂ©fĂ©rence au religieux, l'un de ses thĂšmes de prĂ©dilection, l'icĂŽne de la pop se sait mourant et fait ses adieux. Le clip de son titre "Lazarus" le met en scĂšne alitĂ© dans un hĂŽpital. Look up here, Iâm in heaven.» Regarde lĂ -haut, je suis au paradis. Bowie a les yeux bandĂ©s et sâaccroche aux draps. Quatre minutes plus tard, le musicien anglais qui a passĂ© sa vie Ă sâinventer des alter ego, Ă explorer les musiques pop au sens large, passant du glam-rock Ă lâĂ©lectro, de la soul au jazz, du funk Ă la disco, recule lentement pour sâenfermer dans une armoire, comme enfin apaisĂ©.
ParSandra Lorenzo. MODE - Goût pour la théùtralité et mélange masculin-féminin: les costumes de scÚne de David Bowie, fruits de
By in Conseils & Astuces Le clichĂ© original, pris lors de la cĂ©rĂ©monie des Grammy Awards en 1975 par Ron Gallela, montre bien David Bowie, John Lennon et Yoko Ono, mais sĂ©parĂ©s par Paul Simon et Art Garfunkel. La diffĂ©rence entre les deux photos a Ă©tĂ© relevĂ©e par le journaliste du Guardian Matthew Wells. Contents1 Qui a Ă©tĂ© retirĂ© de la photo de David Bowie?2 Quelle est la date de la photo originale dâIggy Pop?3 Pourquoi Yoko Ono est-elle sĂ©parĂ©e de David Bowie?4 Quels sont les hommages unanimes Ă lâĆuvre de David Bowie?5 Qui sont les 2 artistes dans la photo originale illustration de lâĂ©preuve ?6 Qui est sur la photo de David Bowie et Iggy Pop ?7 Quel duo dâartiste sĂ©pare Yoko Ono de David Bowie dans la photo originale ?8 Comment savoir oĂč a Ă©tĂ© prise une photo tĂ©lĂ©charger ?9 Qui sont les 2 artistes dans la photo ?10 Comment voir la localisation dâune photo ? Qui a Ă©tĂ© retirĂ© de la photo de David Bowie? Deux personnes ont Ă©tĂ© retirĂ©es de la photo, et non des moindres, puisquâil sâagit de Paul Simon et dâArt Garfunkel. Quelle est la photo originale de David Bowie et Iggy Pop? Quelle est la date de la photo originale dâIggy Pop? La photo originale dâIggy Pop date de 1969 soit presque 10 ans avant que celle de Bowie ne soit prise. Quel duo dâartistes sĂ©parait Yoko Ono de David Bowie dans la photo original? Pourquoi Yoko Ono est-elle sĂ©parĂ©e de David Bowie? RON GALELLA / WIREIMAGE. Mais dans la version dâorigine, Yoko Ono et John Lennon ne se trouvent pas Ă proximitĂ© immĂ©diate de David Bowie ils sont sĂ©parĂ©s par Art Garfunkel et Paul Simon â du groupe du mĂȘme nom, mĂȘme si Ă cette Ă©poque ils ne sâentendaient dĂ©jĂ plus. La photo publiĂ©e par Yoko Ono a donc Ă©tĂ© trafiquĂ©e Ă lâaide dâun logiciel de Quels sont les hommages unanimes Ă lâĆuvre de David Bowie? Au milieu des hommages unanimes Ă lâĆuvre de David Bowie, mort dimanche 10 janvier,. Yoko Ono a, sur son compte Twitter, publiĂ© une photo la montrant avec son mari John Lennon et David Bowie accompagnĂ© dâun court texte John et moi avions peu dâamis, nous avions le sentiment que David Ă©tait presque de la famille. Qui sont les 2 artistes dans la photo originale illustration de lâĂ©preuve ? Le clichĂ© date du 1er mars 1975 lors de la cĂ©rĂ©monie des Grammy Awards, rappelle le Monde. ProblĂšme sur la photo originale, Yoko Ono et David Bowie sont sĂ©parĂ©s par les chanteurs Art Garfunkel et Paul Simon. Qui est sur la photo de David Bowie et Iggy Pop ? En 1977, David Bowie accompagne Iggy Pop au Japon pour la promo de son premier album solo, The Idiot. Aucun des deux artistes nâa prĂ©vu de concert, ils contactent Sukita pour lui proposer une sĂ©ance photo improvisĂ©e. Quel duo dâartiste sĂ©pare Yoko Ono de David Bowie dans la photo originale ? Mais dans la version dâorigine, Yoko Ono et John Lennon ne se trouvent pas Ă proximitĂ© immĂ©diate de David Bowie ils sont sĂ©parĂ©s par Art Garfunkel et Paul Simon â du groupe du mĂȘme nom, mĂȘme si Ă cette Ă©poque ils ne sâentendaient dĂ©jĂ plus. Pour trouver les donnĂ©es exif dâune image, cliquez avec le bouton droit de la souris sur la photo et sĂ©lectionnez propriĂ©tĂ©s » ou informations ». Si les coordonnĂ©es GPS apparaissent, il suffit de les taper dans Google Maps pour trouver le lieu. Qui sont les 2 artistes dans la photo ? David bowie et Iggy pop qui sont les 2 artistes dans la photo originale. Prenez vos photos et allez dans la galerie. Cliquez sur la photo de votre choix, ouvrez les paramĂštres reprĂ©sentĂ©s par les trois points puis cliquez sur DĂ©tails ». DiffĂ©rentes informations apparaissent tels que le titre, la date, la taille de la photo, mais aussi le lieu oĂč elle a Ă©tĂ© prise.
Cest au marchĂ© du film du festival de Berlin que le projet a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© : la sociĂ©tĂ© anglaise Altered Image et la boĂźte allemande Egoli Tossell Film ont dĂ©cidĂ© de sâassocier sur LUST FOR LIFE, un film qui retracera la collaboration berlinoise de David Bowie et Iggy Pop, et sâintĂ©ressera notamment Ă la confection des albums « Low » de Bowie et « Idiot » / « Lust for AurĂ©lie Raya 11/01/2016 Ă 1040, Mis Ă jour le 11/01/2016 Ă 1158 David Bowie est mort Ă 69 ans dâun cancer. En 2013, Match avait consacrĂ© un long portrait au lĂ©gendaire chanteur. La vie est sa scĂšne. Depuis quatre dĂ©cennies, David Bowie et son rock stylĂ© accompagnent les mĂ©tamorphoses du temps. Bowie a incarnĂ© l'androgynie et la violence , comme la rĂ©ussite et le glamour, il s'est inspirĂ© de l'expressionnisme allemand comme du mythe hollywoodien, et, Ă chaque fois, il a vendu des millions d'albums. The Next Day» Le jour prochain», son dernier disque, a passĂ© un mois dans le Top 15 des meilleures ventes. Le clip, sorti le 8 mai, mĂȘlant prĂȘtres et prostituĂ©es, dont une interprĂ©tĂ©e par Marion Cotillard, a aussitĂŽt suscitĂ© la polĂ©mique sur YouTube. La star sait encore crĂ©er le scandale. Pour faire du Bowie», David n'a plus besoin de se dissimuler sous des costumes extravagants Ziggy Stardust, Aladdin Sane.... Ceux-lĂ , il les a confiĂ©s au Victoria and Albert Museum de Londres, pour la plus grandiose exposition jamais consacrĂ©e Ă un musicien comme Picasso, a ses pĂ©riodes La suite aprĂšs cette publicitĂ© Sorti prĂ©cipitamment de scĂšne, il s'Ă©tait Ă©croulĂ© en coulisse, victime d'un accident cardiaque. C'Ă©tait en 2004, en Allemagne. Depuis, David Bowie avait disparu. Les rumeurs circulaient il peindrait, aurait perdu l'inspiration, serait dĂ©pressif, se contenterait d'un rĂŽle de pĂšre au foyer pour sa fille, Alexandria, nĂ©e en 2000. La pire de toutes il serait atteint d'un cancer du foie. Il allait mourir. Ses apparitions une escapade au Festival de Sundance pour soutenir son fils rĂ©alisateur, un gala avec Iman, une voix dans le dessin animĂ© Bob l'Ă©ponge »... n'Ă©taient guĂšre rassurantes. Poser des questions Ă ses vieux amis, tourneurs, musiciens, c'Ă©tait obtenir la mĂȘme rĂ©ponse On ne sait pas ce qu'il devient. » On apprenait ici et lĂ que lui et Iman dĂźnaient rĂ©guliĂšrement avec Lou Reed et sa compagne, Laurie Anderson, Ă New York ; qu'ils se rendaient ensemble Ă des expositions, des concerts. Pete Townshend, des Who, copain de Bowie depuis les annĂ©es 60, glisse un indice sur son Ă©tat de santĂ© dans les annĂ©es 2000 Je ne connais pas la nature du problĂšme. Il est toujours malade, physiquement. C'est si mystĂ©rieux... Mais il en a bavĂ©. » LĂ oĂč la presse attendait depuis des annĂ©es une classique autobio graphie, le vieux Ziggy a frappĂ© avec le mĂ©dium qu'on ne l'imaginait plus capable de maĂźtriser la musique. The Next Day », premier album depuis dix ans, a Ă©tĂ© enregistrĂ© dans une quasi- clandestinitĂ©, fin 2011. La critique a saluĂ© l'un des plus beaux come-back des derniĂšres dĂ©cennies. La pochette fait croire Ă une farce on y voit la photo de l'album Heroes », datant de 1977, recouverte d'un rectangle blanc oĂč est inscrit The Next Day ». Le jour d'aprĂšs ? Bowie est intelligent. Au lieu de laisser Ă d'autres le soin d'analyser son oeuvre, il se revisite lui-mĂȘme, et va au-delĂ . La dĂ©marche est brillante. Elle coĂŻncide avec une exposition au Victoria and Albert Museum de Londres, qui entend dĂ©montrer son influence sur la culture contemporaine. Sans nouveautĂ©, cette rĂ©trospective aurait tenu d'une visite de mausolĂ©e, l'hommage au gĂ©nie avant le cercueil. Avec ce disque, on a l'impression joyeuse de clore un chapitre. Bowie, l'homme des rĂ©inventions, renaĂźt en chanteur, auteur et compositeur. La suite aprĂšs cette publicitĂ© En 2003 © REUTERS/Shaun Best Comme Ă ses dĂ©buts, en 1967, lorsque sort son premier disque, David Bowie ». Il a 20 ans. David Robert Jones a les yeux vairons, sa seule excentricitĂ©. Londonien de la classe moyenne, bon au saxophone et en dessin, il aime Little Richard et le rock'n'roll. Par peur d'ĂȘtre confondu avec Davy Jones, des Monkees, il a choisi pour pseudonyme un nom de couteau. Son 33-tours, mi-pop mi-variĂ©tĂ©, sort le mĂȘme jour que Sgt. Pepper's » des Beatles. Il ne se vend pas. C'est amusant rĂ©trospectivement, tant les Beatles sont les annĂ©es 60 et Bowie l'incarnation des dix suivantes. Ils n'ont pas l'air de venir de la mĂȘme planĂšte. La planĂšte, justement, l'espace, les astronautes sur la Lune, 2001 » de Kubrick inondent l'annĂ©e 1969. Bowie, fou de science-fiction, s'en sert pour composer son premier succĂšs, Space Oddity ». Sa mĂ©thode s'affirme, celle d'une Ă©ponge qui avale son Ă©poque pour la recracher en musique... Bowie Ă©pouse Angela Burnett, fantasque actrice amĂ©ricaine. Et la dĂ©cennie extraordinaire Bowie, ses meilleurs albums La suite aprĂšs cette publicitĂ© La suite aprĂšs cette publicitĂ© 1971 ? Il compose Changes », Life on Mars ? » puis tout Hunky Dory », dont la pochette le montre dans une pose qui Ă©voque davantage Katharine Hepburn qu'Elvis. Il enterre l'idĂ©e du rockeur viril. Il devient pĂšre d'un garçon, Zowie Duncan. Et enchaĂźne, avant la sortie de Hunky Dory », la composition de son chef-d'oeuvre The Rise and Fall of Ziggy Stardust ». Bowie a dĂ©clarĂ© que Ziggy lui Ă©tait apparu en rĂȘve. La vĂ©ritĂ© semble plus pragmatique Ziggy s'est assemblĂ© peu Ă peu, fruit de ses lectures, amitiĂ©s, dĂ©couvertes. Sa rencontre avec Lou Reed et Iggy Pop Ă New York a Ă©tĂ© dĂ©cisive. Iggy le sauvage, musclĂ©, droguĂ© ; Lou l'ami de Warhol, le poĂšte noir du Velvet Underground... Bowie a observĂ© la rage de l'un, l'ambivalence sexuelle de l'autre, leur noirceur. Il a ajoutĂ© une touche Vince Taylor, ce rockeur oubliĂ© qu'il avait croisĂ©, gamin, pour complĂ©ter l'hommage aux outsiders du rock'n'roll. Son trait de gĂ©nie sera de faire croire qu'il est Ziggy, que lui, Bowie, n'existe plus. Il manie sa voix comme un instrument, s'oriente vers un son glam rock. S'il a devinĂ© aprĂšs Marc Bolan du groupe T. Rex cette Ă©mergence du rock effĂ©minĂ©, Ă paillettes », Bowie a poussĂ© plus loin le concept. Se maquiller, porter des chaussures compensĂ©es et des costumes dĂ©ments ne lui a pas suffi. Il a provoquĂ©. C'est lui qui a convoquĂ© un reporter pour susurrer, en flirtant Je suis homosexuel. » Il reniera cette dĂ©claration dans les annĂ©es 90, mais, sur le moment, il sait que le timing est le bon. La jeunesse est intriguĂ©e. Le scandale fait vendre. L'album lui a offert le succĂšs dont il rĂȘvait, en Angleterre. Bowie a enregistrĂ© un autre disque, moins abouti, grimĂ© en Ziggy. Il s'est lassĂ© de ce personnage, un an Ă peine aprĂšs sa crĂ©ation. Car Bowie a compris. Pour innover, dĂ©ranger, conquĂ©rir, il lui faut tout casser, et renaĂźtre. Alors il tue Ziggy, un soir d'Ă©tĂ©, au Hammersmith Odeon. Le 3 juillet 1973, il annonce C'est la derniĂšre fois que nous jouons. » Stupeur dans la salle, les gens pensent que c'est la fin de images "David Bowie, ses looks les plus extravagants" Le lendemain, il fĂȘte sa libĂ©ration en compagnie de Lou Reed et de Mick Jagger. Il s'oriente vers le son rock des Rolling Stones et se met Ă Ă©crire l'adaptation du roman de George Orwell 1984 ». Il n'obtiendra pas les droits et recyclera ses compositions dans l'album Diamond Dogs ». Il renifle comme personne de quoi demain sera fait. Estce la raison de sa pose, sur la pochette, en chien hybride, mi-canin mi-Bowie, arborant une ultime fois la criniĂšre orangĂ©e de Ziggy ? Bowie a placĂ© dans ce 33-tours des chansons aux arrangements soul. Il a amorcĂ© la tendance qu'il va suivre. Comme sur chacun de ses albums, il affirme une orientation musicale dominante et laisse traĂźner » un ou deux titres, qui annoncent le projet suivant. La soul music, n'est pas un artiste fragile qui se contente de peu, l'Europe. Il part pour New York en transatlantique - l'homme a peur de l'avion -, dĂ©cidĂ© Ă faire mieux que les modestes tournĂ©es du temps de Ziggy. Ce qui donnera l'album de plastic soul Young Americans ». Mais l'annĂ©e 1974 s'annonce mauvaise. Bowie est furieux d'avoir Ă©tĂ© arnaquĂ© par son manager. Il n'est plus propriĂ©taire de ses n'a pas un sou. Son mariage ouvert » avec Angie le frustre. Ses vieux complices se sont Ă©loignĂ©s. DĂ©barquĂ© Ă Los Angeles pour tourner son premier film, le biennommĂ© L'homme qui venait d'ailleurs », il passe ses journĂ©es Ă regarder des documentaires sur le IIIe Reich. Il lit l'occultiste anglais Aleister Crowley, voit des fantĂŽmes partout, maigrit, fait peur. Selon la lĂ©gende, il se nourrit de lait et de poivrons. Il se met Ă consommer des cargaisons de cocaĂŻne, tient des propos ambigus sur le nazisme, se passionne pour l'expressionnisme allemand, les cabarets des annĂ©es 20, Nietzsche, et trouve la force d'enregistrer Station to Station » oĂč il dessine son personnage des annĂ©es Ă venir, le Thin White Duke, le mince duc blanc » chemise blanche, gilet avec paquet de gitanes apparent, pantalon large. MalgrĂ© ses faiblesses, Bowie a vu l'Ă©tape suivante il sait que, s'il demeure Ă Los Angeles, la pissotiĂšre du monde », il va y passer. Il s'Ă©chappe Ă Berlin. Il emmĂšne Iggy Pop, s'associe avec l'arrangeur Brian Eno, remplace la drogue par l'alcool. Berlin, en 1976, c'est une ville murĂ©e, grise, propice Ă l'avantgarde. Vampire, voleur, gĂ©nie, Bowie dĂ©vore, comme d'habitude, les artistes environnants, Kraftwerk et Neu !, pour mĂȘler Ă©lectronique et rock. La tonalitĂ© est froide, peu mĂ©lodique. Pour donner dans la comparaison simpliste, Bowie, c'est Picasso. Il a ses pĂ©riodes. La pĂ©riode berlinoise durera le temps de trois grands albums. Au moment oĂč le punk et la disco ringardisent les rockeurs trop riches, vidĂ©s, il a expĂ©rimentĂ© et su obtenir des hits. Notamment Heroes », qui raconte le courage d'amants sĂ©parĂ©s qui s'embrassent face au mur de Berlin. David Bowie © NANA PRODUCTIONS/SIPA AprĂšs 1979, il s'installe en Suisse, obtient la garde exclusive de son fils. Il connaĂźtra son plus grand succĂšs commercial en 1983, grĂące Ă l'album Let's Dance ». Il dĂ©teste ce disque oĂč il ne devance plus l'Ă©poque mais la subit. Cette dĂ©cennie est celle des stades, des tournĂ©es gĂ©antes. Bowie est moins intĂ©ressant sur disque que sur scĂšne. Il n'a plus la force ni le besoin de construire une mythologie autour de chaque CD. En 1987, le magazine britannique branchĂ© i-D » l'interroge Auriez-vous pu devenir "Bowie la cĂ©lĂšbre rock star" sans vos multiples incarnations, ou Ă©tiez-vous trop rĂ©servĂ© ? » RĂ©ponse Je n'aurais jamais eu le courage d'aller au-devant du monde pour chanter mes chansons. Il a toujours Ă©tĂ© question de dĂ©velopper un personnage intĂ©ressant. Mais ce n'est plus vrai aujourd'hui. » Il a travaillĂ©, assouvi son ambition. Il profite de son rĂ©pertoire, savoure sa dĂ©sintoxication et les foules de fans en nouveau bourgeois du images "David Bowie, dans l'objectif de Jean-Claude Deutsch" Il se remarie en 1992 avec Iman, mannequin somalien. Il y a eu d'autres disques, films, tournĂ©es, coiffures, contrats, mais diffĂ©rents de la frĂ©nĂ©sie crĂ©ative des annĂ©es 70, quand acheter un album de David Bowie vous perturbait, vous Ă©duquait, vous offrait un monde nouveau, sans barriĂšre sexuelle, sociale, idĂ©ologique. Il semble qu'il ait mis autant d'Ă©nergie Ă vivre anonymement, en famille, Ă NoLIta, un quartier bobo de New York, qu'Ă dominer la scĂšne musicale Ă 25 ans. Sauf qu'en 2013 il a Ă©tĂ© repris par cette volontĂ© de se frotter Ă son temps. La flamboyance s'est effacĂ©e au profit de l'expĂ©rience. L'Ă©niĂšme alter ego de David Jones se nomme David Bowie. Il faut une certaine dose de prĂ©tention pour s'inspirer de soi aprĂšs avoir tant pompĂ© les autres. Il peut se le permettre. La boucle est bouclĂ©e. Bowie est vivant. Il pense au jour d'aprĂšs ». trait de gĂ©nie sera de faire croire qu'il est Ziggy, que lui, Bowie, n'existe plus. Lustfor Life est une chanson Ă©crite et composĂ©e par David Bowie et Iggy Pop et interprĂ©tĂ©e par ce dernier. Elle figure sur l'album Lust for Life, publiĂ© en septembre 1977.. Elle sort en single en octobre 1977 aux Pays-Bas et en Belgique, oĂč elle connait le succĂšs, se classant respectivement 4 e et 6 e des ventes de singles.. En 1996, son utilisation dans le film de Trainspotting de En 1977, Iggy Pop et David Bowie balancent le second album du diptyque The Idiot / Lust for Life. Iggy Pop reprend la main sur cet opus, dĂ©laissant les expĂ©rimentations du premier album imposĂ©es par Bowie et laisse sortir lâIguane assoupie par toutes ces annĂ©es dâexcĂšs et de lassitude. Le Post-Punk de The Idiot laisse place Ă un Rock solaire, fin et racĂ©. Une vĂ©ritable rĂ©surrection pour celui qui est mort des dizaines de fois. Un souffle nouveau dans lâimmense et chaotique carriĂšre dâIggy Pop. A peine six mois aprĂšs la sortie du sublime et visionnaire The Idiot annonçant ce Post-Punk dĂ©pressif et glacial, le duo David Bowie / Iggy Pop retourne sâenfermer en studio. Câest dans ce Berlin coupĂ© en deux, ce Berlin froid et anxiogĂšne qui marquera le travail du Thin White Duke et lâhistoire du Rock par la mĂȘme occasion, que nos deux comparses dĂ©cident de continuer de battre le fer pendant quâil est encore chaud. Câest une rĂ©surrection pour lâIguane que cette annĂ©e 1977. La fin des Stooges, lâaddiction gloutonne aux drogues dures le laisse sur le bord du chemin. Iggy sâenfonce dans la dĂ©pression et lâenfer de la came jusquâaux balloches. Les concerts se transforment en happenings permanents oĂč le peu de public quâil lui reste vient se repaĂźtre des outrances de la bĂȘte. Scarification au tesson de bouteille de biĂšre, pĂ©tage de chicots dans une baston contre des surfers beaucoup moins cool, apparemment, que les connards enfumĂ©s de Point Break. Les lĂąchers de queue de renard fleurant bon le hot-dog pĂ©rimĂ© et la biĂšre chaude et lâexhibitionnisme public outrageant, Ă base de zboub hypertrophiĂ© se balançant lourdement au son dâun Gimme danger humide devant un public mĂ©dusĂ© et empreint dâun voyeurisme morbide, deviennent le lot quotidien des excĂšs scĂ©niques reptilien. La descente aux enfers continue pour lâiguane qui finira dans la rue Ă pieuter sous des cartons avant de se faire interner en dĂ©sintox puis en psychiatrie filant des coups de boule dans les murs capitonnĂ©s de sa cellule toute blanche. Câest donc une loque, un demi-fou que Bowie rĂ©cupĂšre Ă la petite cuillĂšre devant la porte de son hĂŽpital psychiatrique. Le Thin White Duke traĂźne lâIguane sur sa tournĂ©e Station to station et dĂ©cide de poser ses valoches ainsi que la carcasse opiacĂ©e du Stooge Ă Berlin. Les deux compĂšres se foutent autour dâune table, mĂȘlent leurs nombreuses addictions mortifĂšres, leurs univers diamĂ©tralement opposĂ©s et leur crĂ©ativitĂ© dĂ©bridĂ©e et balancent deux albums mythiques en lâespace de six mois sans compter les albums du Duke himself Low et Heroes. Quatre chef dâoeuvre en lâespace dâun an et demi pour Bowie en pleine effervescence crĂ©ative en cette annĂ©e 1977. Câest le tĂ©nĂ©breux et âglauquissimeâ The idiot qui ouvrira le diptyque Berlinois du Pop et tracera avec Low et Heroes Ă coups de synthĂ© glacial et de basse bourbeuse ce chemin sale et mal Ă©clairĂ© qui mĂšnera au Post-Punk, puis Ă sa petite cousine bien coiffĂ©e La New Wave. Six mois plus tard les deux amis remettent le couvert avec le solide Lust For Life. Pour le deuxiĂšme volet du diptyque, Iggy semble avoir repris la main sur les expĂ©rimentations synthĂ©tiques et lâombre trop envahissante du Duke. Toutes les chansons restent coĂ©crites par les deux amis mais lâIguane se sent mieux et son âMojoâ RockânâRoll est retournĂ© bien au chaud au fond de son slip. Les titres sâhabillent Ă nouveau de cuir et Iggy semble renaĂźtre encore une fois en enfilant ce vieux perfâ rĂąpeux sur les Ă©paules. Câest aussi lâalbum de la respiration, lĂ oĂč The Idiot enfermait lâauditeur dans un son lourd, collant, industriel et une prodâ hĂ©sitante parce quâinnovante. Lust For Life retrouve les fondamentaux Rock, une Ă©nergie Punk adolescente et les bĂ©nĂ©fices dâune production plus travaillĂ©e et dâun son plus clair, plus sain. David Bowie laisse son ami reprendre des forces, redĂ©ployer ses ailes fragiles, lâaccompagnant comme un grand frĂšre Il fera les claviers et les chĆurs de lâalbum, lui prĂȘtant ses musiciens Carlos Alomar notamment, libĂ©rant lâIguane du carcan Post-Punk dans lequel il ne se plaisait pas vraiment. Au final, Iggy nous gratifie dâun album au croisement de nombreux genres, ces chemins tortueux que Bowie et lui dĂ©frichĂšrent Ă la force du poignet. Des trĂšs Punk et âFuck attitudeâ Lust For Life et cet intro de batterie lĂ©gendaire ou Sweet Sixteen. Du Bluesy Turn Blue au Tonight ou Fall in love with me et leur Soul cradingue et dĂ©sarticulĂ©e. Jusquâau sommet de lâalbum et de la carriĂšre solo de lâIguane le somptueux Passenger. Balade Folk crasseuse et malsaine, Ă la rythmique entĂȘtante. Un album qui ne dĂ©pareille pas dans cette vague Punk quâil contribua Ă crĂ©er avec ses Stooges presque dix ans avant, et qui permet au âGodfather of Punkâ de reprendre du service. Iggy Ă lâimage de cette pochette oĂč il nous gratifie dâun superbe sourire, dâun visage serein et apaisĂ©, est revenu des enfers oĂč il sâĂ©tait perdu, se brĂ»lant le corps et lâĂąme pour avoir tutoyĂ© le diable et tentĂ© de lui foutre la main au cul. Il est pourtant revenu victorieux de cette lutte contre ses propres dĂ©mons, tel un Hercule en jean moulant terrassant le CerbĂšre des addictions avec pour seule arme un sourire radieux, un album efficace et libĂ©rateur, et une Ă©tincelle nouvelle au fond des yeux. Il est revenu. Il a vaincu. Il est vivant Ă nouveau. Renaud ZBN Iggy Pop â Lust for Life est sorti le 29 aoĂ»t 1977 sur RCA Records.Cela peut sembler difficile Ă accepter maintenant, mais il fut un temps oĂč David Bowie nâĂ©tait quâun chanteur inconnu Ă la recherche de la gloire Ă New York. Alors que le cĂ©lĂšbre Starman est bien connu dans tout lâunivers ces jours-ci, pendant quelques annĂ©es, le chanteur a eu du mal Ă avoir un impact dans sa Grande-Bretagne natale et encore moins Ă faire lâimpensable et Ă casser lâAmĂ©rique ». Cela dit, câest au cours de ces annĂ©es comparatives de nature sauvage que Bowie sâest rendu dans la Big Apple et a trouvĂ© les fondations de Ziggy Stardust dans les rues sales de New York et est revenu avec deux nouveaux amis, Iggy Pop et Lou Reed. Un homme, cependant, ne sâest pas retrouvĂ© sur la liste des cartes de NoĂ«l du chanteur; Andy Warhol. David Bowie avait Ă©tĂ© lâun des premiers Ă adopter le groupe de Lou Reed, The Velvet Underground, et le groupe Andy Warhol apparemment produit par son art et essai The Factory. En fait, on a prĂ©tendu que câĂ©tait Bowie, Ă la fin des annĂ©es soixante, qui avait donnĂ© au groupe sa premiĂšre reprise britannique en chantant Waiting For The Man» devant un public quelque peu perplexe. Lorsque Bowie a rencontrĂ© lâacteur Tony Zanetta Ă Londres, il est devenu instantanĂ©ment obsĂ©dĂ© par lâacteur, notamment parce que Zanetta Ă©tait dans la capitale pour jouer Andy Warhol dans la production scĂ©nique de sa piĂšce Pork. Bowie et Zanetta sont devenus des amis proches et lâacteur a acceptĂ© de montrer Ă Bowie New York Ă son arrivĂ©e en 1971. Pourtant, un peu loin de son incarnation en tant que Ziggy Stardust et Ă des kilomĂštres dâĂȘtre considĂ©rĂ© comme une superstar, Bowie est arrivĂ© dans les lieux dâart et dâessai miteux de New York comme un fan aux yeux de rosĂ©e, Ă la fois dĂ©concertĂ© et sĂ©duit par ce quâil a vu. Il avait peut-ĂȘtre signĂ© son nouveau contrat record avec RCA, mais la star de Bowie Ă©tait loin de briller. Zanetta a parlĂ© Ă Bedford et Bowery du sĂ©jour du chanteur Ă New York et Ă quel point ils sont devenus proches pendant cette pĂ©riode. Lâacteur affirme quâil nâa pas fallu longtemps Ă Bowie pour demander une rencontre avec le grand Warhol lui-mĂȘme, plutĂŽt quâavec lâhomme qui le jouait. Nous avons tous marchĂ© vers The Factory», se souvient lâacteur. La rĂ©union a Ă©tĂ© un peu tendue parce que Warhol nâĂ©tait pas un grand orateur, il fallait parler et divertir Andy, et David nâĂ©tait pas vraiment un grand orateur non plus. Personne ne prenait vraiment cette conversation et ne courait avec elle. Il est facile dâimaginer la scĂšne et Ă quel point elle a dĂ» ĂȘtre tendue. Bowie, clairement fan mais avec sa propre disposition Ă rester mystique face Ă face avec un vĂ©ritable empereur du monde de lâart, a apparemment eu du mal Ă sâengager avec quiconque devant lui. La maladresse est une chose mais, assez vite, les choses sont allĂ©es de mal en pis alors que Bowie sâembarrassait de façon inhabituelle Alors ils se tournaient autour de lâautre et David lui a donnĂ© une copie de Hunky Dory sur laquelle Ă©tait son ode Ă Andy Warhol, la chanson Andy Warholâ. » Le morceau nâest pas lâun des meilleurs de Bowie, Ă commencer bien sĂ»r par son impression Ă©trange de Warhol et une expression comique qui montre les talents dâacteur de Bowie, la chanson descend bientĂŽt dans une piste folk-pop sur lâartiste pop mercurial qui est certainement teintĂ©e de apprĂ©hension et obscuritĂ©. Les paroles mettent en Ă©vidence une mĂ©fiance Ă lâĂ©gard de lâartiste Andy Warhol regarde un cri, accroche-le Ă mon mur / Andy Warhol Ă©cran argentĂ©, je ne peux pas les distinguer du tout», ce qui a peut-ĂȘtre contribuĂ© Ă la rĂ©action de lâartiste. Warhol nâa rien dit mais dĂ©testait absolument ça», se souvient Zanetta du croisement tendu des chemins, ce qui nâa pas aidĂ© la rencontre. Nâoubliez pas que David Bowie nâĂ©tait pas une grande star. CâĂ©tait juste un gars de la rue en ce qui concerne Andy Warhol. Les choses se sont finalement un peu adoucies et, comme on peut lâimaginer, autour de la mode. Ils ont trouvĂ© un terrain dâentente dans la peau de David. David portait du jaune Mary Janes et Andy avait Ă©tĂ© un illustrateur de chaussures, ce que David connaissait, alors ils ont commencĂ© Ă parler de chaussures. Sinon, ce nâĂ©tait pas la plus belle rencontre [laughs]. Il a Ă©galement rencontrĂ© Lou Reed cette semaine-lĂ et Iggy Pop cette semaine-là », se souvient lâacteur. CâĂ©tait donc une grande, grande, grande semaine. Et ce fut le dĂ©but de toute la phase suivante de sa vie et de sa carriĂšre et, comme il en sera de toutes nos vies et carriĂšres. Zanetta finirait par devenir le directeur de tournĂ©e de Bowie lors de ses deux prochaines escapades aux Ătats-Unis et le comptait comme un bon ami jusquâĂ sa mort. Malheureusement, la possibilitĂ© de deux des esprits les plus crĂ©atifs et les plus dĂ©terminĂ©s du 20e siĂšcle sâest terminĂ©e par la chute dâune aiguille record alors que Bowie et Warhol ont rapidement constatĂ© quâils nâallaient jamais ĂȘtre de grands amis. Mais Bowie a certainement tirĂ© le meilleur parti des deux de leur rencontre. Bowie pourrait compter deux partenaires de longue date dans Iggy Pop et Lou Reed, quâil a rencontrĂ©s lors du voyage et les semis de sa prochaine crĂ©ation Ziggy Stardust quâil a soulevĂ© du ventre de New York. Mais nous sommes sĂ»rs que Bowie et Warhol ont Ă©tĂ© laissĂ©s grincer des dents Ă chaque fois quâils se souvenaient de leur rĂ©union brĂšve et maladroite.
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