Creed2 est un film américain réalisé par Steven Caple Jr. et sorti en 2018.. Huitième film de la série Rocky, il fait suite à Creed : L'Héritage de Rocky Balboa de Ryan Coogler (2015).. Synopsis. Trois ans après le match contre le champion du monde qui l'a fait connaitre du public, Adonis Creed s'est fait un nom sous le mentorat de Rocky Balboa.
Trepiani est un film dramatique italien réalisé par Nanni Moretti en 2019 et sorti en 2021 en raison de la pandémie de Covid-19.Treizième long-métrage du cinéaste, le film est une adaptation du roman Trois étages (it) (2015) de l'auteur israélien Eshkol Nevo, paru en 2017 en Italie sous le titre Tre piani.Vingt ans après la Palme d'or de La Chambre du fils, il est sélectionné en
Le nouveau film de Michel Hazanavicius a ouvert les festivités à Cannes 2022. Mais que vaut vraiment cette adaptation du film culte japonais Ne Coupez pas ! ? Cette semaine, le podcast hebdomadaire Le seul avis qui compte, dans lequel Kalindi chronique sa mauvaise humeur ciné, parle du film Coupez !. L’article ci-dessous est une retranscription du podcast. Peut-être que vous ne le savez pas, mais je suis une grande cinéaste. Le premier et dernier film que j’ai écrit et réalisé s’appelait Sherlock et Pamela. C’était globalement un film maxi-problématique où une dénommée Pamela se servait de ses énormes seins pour séduire Sherlock Holmes et dissimuler le fait qu’elle avait assassiné une jeune femme avec un lampadaire IKEA. J’avais 12 ans quand j’ai réalisé ce chef-d’oeuvre avec avec ma meilleure amie, et on l’a fait en un seul plan-séquence, moins parce qu’on voulait se lancer un vrai challenge cinématographique que parce qu’on savait pas faire de coupes sur un ordinateur. Coupez !, le remake du film japonais Ne Coupez pas ! Depuis, je suis particulièrement attirée par les longs plans-séquences au cinéma, de L’Arche Russe, à Time Code en passant par Birdman et 1917. Aussi, quand j’ai su que Coupez!, le nouveau film de Michel Hazanavicius, était le remake d’un film japonais intitulé Ne Coupez pas ! sur une équipe de tournage qui veut tourner un film en un seul plan-séquence, j’ai eu envie de simuler une paralysie faciale pour me barrer du travail et aller illico presto voir l’adaptation. J’ai finalement attendu et suis allée le voir au lendemain de sa projection au festival de Cannes, où il faisait office de film d’ouverture. Et j’ai vécu devant une expérience particulièrement drôle, singulière et smart, bref, une expérience signée Hazanavicius quoi. Pour rappel, Michel Hazanavicius est un réalisateur, scénariste, producteur, monteur et acteur français. Il est aussi président de la Fémis. Vous le connaissez sans doute pour avoir réalisé le film aux 10 Oscars The Artist ou pour ses parodies de James Bond devenues cultissimes et titrées OSS 117 Le Caire, nid d’espions et OSS 117 Rio ne répond plus. Mais pour moi il est surtout le réalisateur du film qui m’a le plus fait rire au monde, j’ai nommé La Classe américaine, qui est le 3è volet de la trilogie du Grand détournement, réalisé à partir d’images d’archives et d’extraits de films de la Warner Bros. Hazanavicius, créateur de comédies singulières Imagine tirée du film Coupez !, de Michel Hazanavicius Hazanavicius est un cinéaste qui aime tout particulièrement actionner le levier de l’absurde, ce qui fait de lui, avec Quentin Dupieux, un créateur de comédies assez uniques dans notre paysage hexagonal régi par les propositions tièdes et souvent problématiques hein, j’ai pas besoin de vous citer tous les Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu, Ténor et autres À bras ouverts. Cette année encore, le grand Michel nous a livré une comédie tout à fait différente de ce que font ses confrères, et totalement différente de ses créations précédentes. Coupez!, c’est l’histoire d’un cinéaste sous-pression qui réalise un film de zombies à petit budget en étant absolument odieux avec son équipe. Alors qu’il essaie de pousser ses acteurs à la crise de nerfs, de vrais zombies s’immiscent sur le tournage et la situation part en couilles. Ça, c’est l’intrigue de base du projet, et ça en constitue le premier tiers. Toute la communication autour du film, de son synopsis à sa bande-annonce, est basée sur cette invasion zombies, et seulement sur elle. Pendant toute la première demie-heure de Coupez!, j’ai donc eu très peur qu’il ne soit qu’une réplique kitsch et gênante du film japonais originel, un film de blancs qui moquent les codes d’un cinéma différent du leur, Mais c’était bien mal connaître Hazanavicius qui ne s’est évidemment pas contenté d’un remake grossier, crétin et raciste, mais est resté fidèle à l’oeuvre initiale en façonnant 3 parties distinctes, un peu à la manière de Mademoiselle de Park Chan-wook version poilante, en créant un film dans le film dans le film. Je ne peux pas vous révéler ce que contiennent les différentes parties de Coupez !, car ce serait vous gâcher le bonheur de découvrir la narration surprenante et barjo de Ne Coupez Pas, reprise par Michel Hazanavicius. L’hommage aux cinéma maison Ce que je peux vous confier, c’est que l’histoire des zombies n’est qu’un prétexte à l’hommage que Michel Hazanavicius entendait rendre au cinéma, et surtout à ses petites mains. Dans Coupez !, Rémy, le réalisateur du film de zombies, n’est pas un grand réalisateur. Ses seules velléités sont de faire des films peu chers et moyens. Pour l’accompagner, il n’a qu’une petite équipe composée de quelques acteurs, un cadreur, une assistante-cadreuse et des assistantes de prod, et tous ensemble se démènent comme ils peuvent, pour fabriquer un film de bric et de broc. Coupez ! était donc le film parfait pour ouvrir le festival de Cannes, en cela qu’il fait l’apologie de la fabrication maison et rend hommage aux travailleurs de l’ombre. Alors que Cannes est devenu un festival trop mondain, où les influenceuses et autres mannequins défilent sur le tapis rouge pour promouvoir des marques, on en oublierait presque qu’il demeure une célébration du cinéma, et surtout d’un cinéma social, qui fait souvent la lumière sur ceux qu’on oublie. Hazanavicius a donc pansé les plaies de notre septième-art avec tout l’humour, l’absurde et l’intelligence qu’on lui connaît, devenant, cette semaine, l’homme le plus classe du monde. Le népotisme pénible du cinéma français En revanche, et parce qu’il faut bien que je râle un peu pour respecter ma ligne édito, il y a un point noir dans Coupez !, et il s’appelle SIMONE. Si les ¾ des acteurs sont formidables — mention spéciale à Jean-Pascal Zadi, Bérénice Béjo et à quasiment tous les seconds rôles, j’ai été sortie du film à de multiples reprises à cause d’une comédienne dont les répliques sonnent faux. Je ne l’avais encore jamais vue au cinoche donc en sortant de la salle j’ai tout de suite été voir de qui il s’agissait. Qu’elle ne fût pas ma surprise quand j’ai découvert que c’était en fait Simone Hazanavicius, c’est à dire, vous l’aurez compris, la fille du réalisateur. Et le népotisme, eh bah ça commence à souler, surtout quand ça dessert le film. Mais en vrai, j’aime tellement Hazanavicius et sa compagne Bérénice Béjo, que pour cette fois-ci, je vais faire semblant de n’avoir rien vu. En tout cas, Coupez !, ça m’a donné envie de retourner derrière la caméra, offrir une suite à cette splendeur filmique qu’était Sherlock et Pamela. Je vise Cannes 2025. Découvrez la master class de Kalindi au Printemps du podcast Réservez gratuitement la conférence de Kalindi au Ground Control ce samedi 21 mai à 16h en cliquant sur ce lien ! À lire aussi Sous-représentations des réalisatrices, censure Cannes, ça commence aujourd’hui, ça n’est pas que glamour Abonnez-vous à Le seul avis qui compte Sur Apple Podcast • Sur Deezer • Sur Spotify Crédits Le seul avis qui compte est un podcast de Madmoizelle écrit et présenté par Kalindi Ramphul. Réalisation, musique et édition Mathis Grosos. Rédaction en chef Marine Normand. Alorsque Fougerole fait la promotion dans un débat télévisé de son nouveau roman « A bras ouverts », invitant les plus aisés à accueillir chez eux les personnes dans le besoin, son opposant le met au défi d'appliquer ce qu'il préconise dans son ouvrage. Coincé et piqué au vif, Fougerole prend au mot son adversaire et accepte le challenge pour ne pas perdre la face.À voirLes fugitifsLundi 8 août, 21 h 10, France 3Sortant de prison, un ancien braqueur se retrouve otage… d’un braquage de banque. Dernier épisode de la trilogie de Francis Veber autour du duo Pierre Richard - Gérard Depardieu. Le roi de la comédie française n’aura jamais fait mieux que ces trois films tordants, où la générosité bourrue de Depardieu répond si bien à la maladresse gaguesque de Richard. On ne s’en lassera extrait du film Plein soleilJeudi 11 août, TMC, 21 h 10Bien avant Le talentueux M. Ripley, son pâle remake américain, la primeur de l'adaptation du célèbre roman de Patricia Highsmith revint à un Français, René Clément, le réalisateur de Paris brûle-t-il ? Au sommet de son art, Alain Delon incarne Tom Ripley, un étrange jeune homme doté d'un pouvoir de séduction diabolique, qui s'immisce dans l'intimité d'un couple de la jeunesse dorée américaine, interprété par Maurice Ronet vu dans La piscine et… la chanteuse Marie Laforêt. Tom Ripley est-il celui qu'il prétend être ? Jusqu'où est-il prêt à aller ? Les vacances du trio sur un voilier au large de l'Italie seront le prétexte à un huis clos étouffant qui vous tiendra en haleine jusqu'au rebondissement TorinoDimanche 14 août, TF1, 21 h 10Walt Kowalski, vétéran de la guerre de Corée, vient de perdre sa femme. Comme il est raciste, on ne peut pas dire qu’il soit ravi de surprendre l’un de ses voisins, d’origine asiatique, tenter de voler sa voiture. Mais face aux gangs qui sévissent dans le quartier, il va revoir ses présupposés. L’un des plus grands succès d’Eastwood, autant critique que public. Ce n’est pourtant pas forcément son meilleur – on préfère Sur la route de Madison, Million Dollar Baby… pour ne citer que ceux-là – le développement est attendu et le rythme un brin lent mais il reste à coup sûr un beau film que porte Eastwood à bout de ses bras flétris mais encore grands poolDimanche 14 août, Arte, 21hNe vous méprenez pas sur le titre en dépit de l'apparente parenté dans la traduction, ce film, l'un des meilleurs de François Ozon au passage, n'a rien à voir avec le célèbre long-métrage du même nom avec Romy Schneider et Alain Delon. Même si la piscine, endroit chargé d'érotisme, est aussi la scène de crime par excellence, là où se mêle désir et désir de mort, Éros et Thanatos. Ici, une romancière anglaise sur le déclin Charlotte Rampling voit ses vacances dans le sud de la France perturbées par l'irruption soudaine de la fille de son compagnon, une jeune femme délurée incarnée par Ludivine Sagnier. Entre ces deux femmes si différentes s'engage une étrange relation faite de fascination et répulsion, qui se poursuivra jusqu'à les lier par un terrible secret. À re vie est un long fleuve tranquilleDimanche 14 août, TMC, 20 h 50Dans le nord de la France, deux enfants, un garçon et une fille, grandissent chacun dans des univers opposés, l'un dans une famille de prolos, l'autre chez des cathos tradis… avant de découvrir qu'ils ont été échangés à la naissance. On reconnaît un bon scénariste à sa capacité à accoucher de scènes et de répliques cultes qui font encore mouche, trois décennies plus tard, de Patrick Bouchitey en prêtre niaiseux entonnant Jésus, reviens parmi les tiens à la guitare à Hélène Vincent en maman à serre-tête déclarant benoîtement C'est lundi, c'est ravioli. Pari réussi pour Étienne Chatiliez, donc. Bien avant le raté Tanguy, le réalisateur de Tatie Danielle ou du Bonheur est dans le pré a longtemps fait la preuve de son talent à tâter le pouls de la société française et le démontre une fois encore avec La vie est un long fleuve éviter absolumentTais-toiMercredi 10 août, 20 h 50, TMCQuentin, un détenu un peu simplet Gérard Depardieu est placé dans la cellule de Ruby Jean Reno, un dangereux criminel. Le but le faire craquer pour qu’il révèle à la police ses derniers secrets. Sans être un mauvais film, cette comédie de Francis Veber marque un certain déclin de la carrière du cinéaste, qui s’aggravera par la suite, la faute à un manque d’inspiration flagrant. Voir Depardieu prendre le rôle du gentil couillon dans le duo fétiche du scénariste, lui qui jouait plutôt celui de l’ours mal léché jusque-là , nous rend encore plus 11 août, 21 h 10, TF1L’un est resté un jouisseur célibataire, l’autre s’est rangé en bon père de famille. Propulsés dans le passé, à l’âge de leurs 17 ans, ces deux amis retrouvent leur physique d’adolescent… avec leur maturité de quinquas. Pour qui aime les films de voyage dans le temps, le point de départ de Bis était alléchant et le casting attrayant Dubosc-Merad. Mais comme toujours chez le réalisateur Dominique Farrugia, le scénario cale très rapidement et aucune idée percutante n’émerge. Même si la peinture du rapport au père est touchante, avec Gérard Darmon dans le bande-annonce Le gendarme et les gendarmettesVendredi 12 août, 21 h 10, M6À quel moment la saga a-t-elle rendu son épisode de trop ? Avec les gendarmettes ou les extraterrestres ? Malgré l’énergie toujours efficace de Louis de Funès, l’épisode tire méchamment à la ligne, d’autant que le film dure tout de même 1 h 50.
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