On a eu l’accord de la Commission dĂ©partementale d’amĂ©nagement commercial », se rĂ©jouit le maire de QuaĂ«dypre, Jean-Claude Dekeister.L’enseigne a besoin de pousser les murs. CrĂ©ation de « 4 Ă  5 emplois » « C’est un magasin qui tourne trĂšs bien et ça manque de place.
Avril 1986, la Ville de Roubaix, par la voix de Jacques Catrice, adjoint au maire chargĂ© du commerce, est rĂ©solument optimiste sur l’avenir de Roubaix 2000. AprĂšs le dĂ©part d’Auchan, il fallait trouver une locomotive pour le centre, et c’est chose faite avec AS ECO. Mais il faut que les commerçants se redynamisent et reprennent confiance. Il faut Ă©galement que les cellules vides soient rapidement occupĂ©es. Jacques Catrice rappelle que la municipalitĂ© aide et appuie les projets des commerçants dans la mesure de ses possibilitĂ©s, mais ne s’immisce pas dans leur maniĂšre de gĂ©rer les affaires. Il est conviĂ© aux rĂ©unions de l’union du commerce de Roubaix, avec voix consultative, mais pas au-delĂ . Roubaix 2000 en 1986 avant sa couverture Photo Nord Éclair Certes, il y a des raisons d’espĂ©rer. Plusieurs commerces vont bientĂŽt s’installer dans le centre commercial, suite Ă  des conditions de location ou d’achat intĂ©ressantes. Un poste permanent de police municipale va ĂȘtre installĂ© dans Roubaix 2000 pour sĂ©curiser les lieux et passages. Un projet d’amĂ©nagement a Ă©tĂ© validĂ© par la grande surface et la majoritĂ© des commerçants. Dans les six mois qui suivront l’achĂšvement de la couverture, le centre commercial sera entiĂšrement rempli. Le dĂ©marrage des travaux est imminent, et c’est la fin annoncĂ©e de la maison des courants d’airs. Cependant ce n’est pas tout Ă  fait la belle unanimitĂ©. M. Michel Jacquart, prĂ©sident du GIE depuis juin 1985, vient de dĂ©missionner le 28 mars dernier de son poste de prĂ©sident, dĂ©cision entĂ©rinĂ©e par 6 membres sur 8 prĂ©sents ce jour lĂ . Michel Jacquart, par ailleurs directeur de Naja tourisme, donne ses raisons en septembre 1985, un accord est intervenu entre les commerçants, la municipalitĂ© et la grande surface pour crĂ©er un poste de directeur du centre commercial rĂ©munĂ©rĂ© par le conseil syndical et chargĂ© de mener toute action en faveur du dĂ©veloppement de Roubaix 2000. Il lui semblait important que ce directeur vienne de l’extĂ©rieur de la structure. Mais la majoritĂ© s’est prononcĂ©e pour Madame Macqueron Maison de la Presse comme directrice du centre, faute de candidats prĂ©sentant un profil plus intĂ©ressant. M. Jacquart estimait que sur les trois candidats extĂ©rieurs au centre qui s’étaient prĂ©sentĂ©s suite Ă  une petite annonce dans la presse, l’un d’eux prĂ©sentait un profil intĂ©ressant. Madame Macqueron a quand mĂȘme Ă©tĂ© Ă©lue Ă  l’unanimitĂ© des membres prĂ©sents du conseil syndical, fin janvier 1986, pour une mission de trois mois. D’oĂč la dĂ©mission du prĂ©sident. Un nouveau prĂ©sident est alors Ă©lu pour faire l’intĂ©rim. Il s’agit d’AndrĂ© dubois, tenancier du cafĂ© le Belfort, Ă©lu Ă  l’unanimitĂ© des membres prĂ©sents, le 4 avril. Mme Macqueron et lui veulent Ă©viter toute polĂ©mique. En mai, un nouveau prĂ©sident sera Ă©lu. Madame Macqueron fait alors le bilan de son activitĂ© de directrice depuis janvier. Elle s’est occupĂ©e du suivi du dossier de la couverture, de la commercialisation des cellules vides, et des recherches d’économies Ă  faire sur la copropriĂ©tĂ©. Pour ce dernier point, des compteurs de calories seront installĂ©s chez chaque commerçant, et chacun ne paiera que sa consommation, mais toute sa consommation. Elle prĂ©sente l’argumentaire pour l’arrivĂ©e de nouveaux commerçants. Le centre commercial, c’est 46 commerces, dont une grande surface. Une dizaine de cellules dĂ©jĂ  amĂ©nagĂ©es appartenant Ă  des particuliers ou des commerçants sont immĂ©diatement utilisables, de mĂȘme que les cellules inoccupĂ©es gĂ©rĂ©es par la mairie. On peut donc accueillir vingt Ă  trente commerces des types les plus divers. Les conditions de vente et de location sont attractives, deux Ă  trois fois moins chers qu’ailleurs. La situation gĂ©ographique de Roubaix 2000 est trĂšs intĂ©ressante, en plein centre ville, avec un quartier en plein renouvellement la caserne des pompiers dĂ©molie a laissĂ© place Ă  de nouveaux locaux pour la caisse d’allocations familiales, l’ancien hĂŽtel des postes a Ă©tĂ© reconverti en universitĂ©, et l’usine Motte Bossut devenue un centre international de la communication, est en passe d’accueillir les archives du monde du travail. Tout cela augure de l’arrivĂ©e d’une nouvelle clientĂšle constituĂ©e d’étudiants, de chercheurs et de fonctionnaires. L’ancien resto self de Roubaix 2000 va d’ailleurs ĂȘtre transformĂ© en restaurant universitaire avec des services midi et soir. Un peu de statistiques pour terminer vĂ©hicules passent en moyenne chaque jour devant le centre. Et en moins d’une heure le samedi 27 octobre 1984, personnes ont traversĂ© le boulevard Gambetta devant Roubaix 2000 et du cĂŽtĂ© du boulevard de Belfort. Le centre commercial serait-il devenu l’endroit oĂč l’on passe ? Mais tout ce passage garantit-il que les gens s’arrĂȘtent, consomment ou achĂštent ? L’arrivĂ©e de la police municipale et le gardiennage mis en place par les commerçants ont rĂ©solu le problĂšme des petits dĂ©linquants. Ces arguments ont l’air de satisfaire les membres du GIE, car Madame Macqueron voit sa mission reconduite pour 3 mois. Projet de toiture publiĂ© par Nord Éclair Qu’en est-il des travaux ? En avril 1986, Michel Ripoli, architecte Ă  Wasquehal, prĂ©sente le projet de couverture du centre commercial. Il rappelle que cela fait un an et demi qu’on travaille sur ce projet, et que les avis divergeaient entre ceux du bas et ceux du haut, entre les commerçants et la mairie
Il Ă©voque les projets amĂ©nager un hĂŽtel sur la moitiĂ© de l’étage, un promoteur Ă©tait intĂ©ressĂ©, mais pas de suite. Une rĂ©habilitation totale Ă©tait souhaitĂ©e, mais le budget ne le permettait pas. On voulait aussi refaire toute la dĂ©coration intĂ©rieure, lĂ  aussi, ce n’était pas possible, on verrait plus tard. Il fallait donc parer au plus pressĂ©, et s’occuper de la couverture. Cette toiture va recouvrir 3000 mÂČ de surface, ce qui est actuellement Ă  dĂ©couvert, plus les passages latĂ©raux, et les auvents existants seront supprimĂ©s. Il s’agira d’une couverture en polycarbonate, matĂ©riau transparent ou translucide. Le translucide est plus rĂ©sistant Ă  la chaleur, mais il faut attendre l’avis de la commission de sĂ©curitĂ©. Transparent, c’est Ă©videmment plus agrĂ©able. MM Ripoli et Sauvage lui est architecte Ă  Marcq en Baroeul ont travaillĂ© avec le bureau d’études SETRAC Ă  Lille qui a participĂ© Ă  la construction de Roubaix 2000 en 1968. Ils sont donc bien au fait de l’existant. La toiture sera soutenue par des charpentes mĂ©talliques, qui reposeront sur les piliers de bĂ©ton actuels. Mais le toit ne se posera pas par ses extrĂ©mitĂ©s latĂ©rales, il y aura un petit jour. Pour le support des plaques de polycarbonate, on utilisera une sorte de treillis mĂ©tallique et les arches seront en aluminium. Il est prĂ©cisĂ© que ce type de couverture est souvent utilisĂ© dans les bĂątiments scolaires, les halls publics, les Ă©quipements sportifs. Quand les travaux seront finis, on remettra bien sĂ»r la sonorisation, les lumiĂšres d’ambiance et la vidĂ©o. Projet de toiture publiĂ© par Nord Éclair La demande de permis de construire a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e en avril 1986. Il faut compter deux mois pour la rĂ©ponse municipale, puis deux mois pour la rĂ©ponse de la Direction DĂ©partementale de l’équipement Ă  Lille, Ă  cause de la proximitĂ© du site Motte Bossut classĂ© bĂątiments de France. Les travaux dĂ©buteraient donc en septembre pour se terminer en dĂ©cembre. Au dĂ©but des annĂ©es 30 s’installe l’usine de tissage Frasez sur l’avenue Motte. Les vues aĂ©riennes montrent un bĂątiment rectangulaire avec une extension sur le cĂŽtĂ© opposĂ© Ă  l’avenue, et un auvent protĂ©geant une entrĂ©e latĂ©rale. Cette usine deviendra aprĂšs la guerre une filature de laine, avant de fermer dĂ©finitivement Ă  la fin des annĂ©es 50. Elle va bientĂŽt ĂȘtre reconvertie en surface de vente. L’usine en 1957 avant sa transformation en magasin. Photo IGN C’est ainsi que le supermarchĂ© qui prendra le nom d’Auchan ouvre en 1961 pratiquement sans modifier l’aspect extĂ©rieur du tissage. On ajoute simplement un bĂątiment bas de part et d’autre de l’entrĂ©e latĂ©rale. Pour le reste, la direction se contente d’un coup de peinture pour tout ornement, sans doute Ă  ce moment dans l’incertitude de la rĂ©ussite du projet et dans le souci de diminuer les frais gĂ©nĂ©raux. A l’origine, un premier intitulĂ© annonçait l’ouverture du SupermarchĂ© qui n’avait pas encore de nom. L’aspect du magasin en 1961 Photos Nord Matin Puis le supermarchĂ© prendra le nom de Auchan, du nom du quartier oĂč il se trouve. Les affaires se dĂ©veloppent et le supermarchĂ© Auchan s’essaie Ă  la vente d’autres produits. On peut ainsi apercevoir sur la photo suivante la station service qui s’est implantĂ©e au bord du parking. On notera Ă©galement que le nom Auchan a Ă©tĂ© ajoutĂ© Ă  la peinture sur le mur. L’aspect du magasin en 1964. Photo Nord Éclair Au cours de l’annĂ©e 64, Ă  prĂ©sent confiant dans l’avenir du supermarchĂ©, le propriĂ©taire entreprend des travaux supplĂ©mentaires autour du bĂątiment. On Ă©rige une construction d’un Ă©tage qui prolonge la façade du magasin le long de la rue Braille. L’ancien bĂątiment bas est englobĂ© dans le nouveau, de mĂȘme que l’auvent qui protĂ©geait l’entrĂ©e. Par ailleurs, une extension est ajoutĂ©e de l’autre cĂŽtĂ© de l’ancienne usine. On voit sur la premiĂšre photo aĂ©rienne le contour du bĂątiment bas et on remarque que le parking ne dĂ©passe pas l’extrĂ©mitĂ© du magasin, le reste du terrain Ă©tant en friche. La seconde photo montre l’ampleur des travaux entrepris. C’est une vĂ©ritable mĂ©tamorphose du supermarchĂ© ! Vue aĂ©rienne du magasin en 1962. Photo IGN Le magasin en 64. photo IGN Le nouveau bĂątiment cĂŽtĂ© rue Braille est destinĂ© Ă  abriter une galerie commerciale. Il est muni d’un auvent, et accueille 6 boutiques. Cette ajout est destinĂ© Ă  complĂ©ter l’offre du supermarchĂ© et Ă  rendre le site plus attractif pour la clientĂšle. On constate Ă©galement que la parking est allongĂ© jusqu’à la limite du terrain disponible, et qu’une extension Ă  ce parking est implantĂ©e derriĂšre le magasin. Le nombre de places disponibles est accru dans une grande proportion. Par ailleurs, l’aspect de l’ensemble est considĂ©rablement modernisĂ© et l’enseigne est nettement plus visible qu’auparavant. Le bĂątiment de l’ancienne usine n’est dĂ©sormais plus visible de l’extĂ©rieur. L’aspect du magasin en 66. photo IGN Peu de modifications dans les annĂ©es suivantes, marquĂ©es par l’ouverture de plusieurs super et hypermarchĂ©s de la marque, si ce n’est un Ă©largissement important de la paroi recevant l’enseigne, celle-ci prenant ainsi un caractĂšre plus imposant. Photo Nord Éclair de 1980 Une ultime transformation pour moderniser le supermarchĂ© a lieu en 1980. La direction du magasin dĂ©pose une demande de permis de construire visant Ă  modifier l’apparence des façades, sur lesquelles seront plaquĂ©s des bardages mĂ©talliques. La demande de permis prĂ©sente l’état de l’époque, et l’aspect prĂ©vu aprĂšs travaux. Document archives municipales Ces travaux sont menĂ©s tambour battant et une photo de 1981 nous montre l’état dĂ©finitif de notre magasin. Une vue de 1981. Photo Nord Éclair Finalement, ces amĂ©nagements seront le chant du cygne de notre supermarchĂ©. La sociĂ©tĂ© fermera ce site en 1985 pour se consacrer au dĂ©veloppement d’hypermarchĂ©s qu’elle ne cessera de multiplier en France et Ă  l’étranger. Coup de tonnerre en 1985, Auchan va fermer son implantation dans le centre commercial Roubaix 2000 ! La transformation du magasin pour accueillir une autre enseigne du groupe Miniper, surface plus petite de centre ville est envisagĂ©e. Les discussions se passent mal Miniper veut rĂ©duire ses charges en rendant de la surface et en supprimant le chauffage dans son magasin, tous ces frais revenant Ă  la charge de la copropriĂ©tĂ©. Le transfert avec Miniper ne se fera pas. La direction d’Auchan 2000 annonce par un bref communiquĂ© de presse la fermeture pure et simple pour le 1er mai ! Il est conseillĂ© Ă  la clientĂšle de reporter ses achats sur les autres magasins Auchan de la rĂ©gion. Une pleine page de publicitĂ© dans Nord Éclair rappelle tous les avantages de l’hypersympa » Auchan Leers tout proche. La colĂšre et la dĂ©ception se retrouvent dans la rĂ©action de Mme Macqueron prĂ©sidente du GIE de Roubaix 2000. Elle estime que toutes ces pĂ©ripĂ©ties –annonce de la fermeture et du remplacement d’Auchan- ont entraĂźnĂ© le dĂ©part de 20% de commerçants depuis un an. En mairie, on s’active pour trouver une solution de remplacement au dĂ©part d’Auchan. Auchan s’en va, As Eco arrive Photo Nord Éclair La fermeture intervient le 1er mai sans qu’une solution de rechange soit trouvĂ©e dans l’immĂ©diat. De fait, il faudra attendre juillet pour que l’enseigne AS Eco, une chaĂźne de magasins de la rĂ©gion parisienne, devienne le successeur officiel d’Auchan pour Roubaix 2000. Par voie de presse, la direction d’Auchan informe les roubaisiens de la reprise des supermarchĂ©s Auchan Motte et 2000. Le reclassement du personnel s’est opĂ©rĂ© de la maniĂšre suivante sur les 183 personnes qui travaillaient dans les deux magasins, 163 ont Ă©tĂ© reclassĂ©es dans la sociĂ©tĂ© Auchan, et 20 personnes dans la sociĂ©tĂ© AS ECO. Le magasin de l’avenue Motte doit rouvrir le 17 juillet, et celui de Roubaix 2000 courant septembre. La sociĂ©tĂ© Auchan explique ensuite son choix d’orientation cĂ©der ses magasins de proximitĂ© afin de mieux concentrer son activitĂ© sur l’exploitation de ses hypermarchĂ©s de Roncq, Leers, Englos et V2 de façon Ă  mieux donner satisfaction Ă  sa clientĂšle de la mĂ©tropole. L’enseigne AS Eco Photo Nord Éclair Le dĂ©sengagement roubaisien aura Ă©tĂ© total, car Auchan abandonne aussi son berceau de l’avenue Motte, Ă©galement repris par As Eco. En 1985, Roubaix a donc perdu Auchan. On se souvient encore de l’onde de choc, notamment dans le quartier du Nouveau Roubaix Quand Auchan Motte est passĂ© Ă  la trappe, on n’a pas compris. La fermeture a Ă©tĂ© une surprise gĂ©nĂ©rale, tout le monde Ă©tait habituĂ© Ă  Auchan. Ça a Ă©tĂ© une catastrophe dans le quartier, la fermeture, oĂč allait-on aller ? Ă  Leers ? Oui, mais pour ceux qui n’avaient pas de voiture ? Le remplacement ne s’est pas fait facilement. As Eco n’a pas pris. Il a fallu l’arrivĂ©e d’Inter marchĂ© pour que ça reprenne. Et encore, ça n’est plus comme avant
. La rĂ©ouverture du supermarchĂ© de Roubaix 2000 avec la sociĂ©tĂ© AS ECO aura lieu comme prĂ©vu en septembre 1985. A sa tĂȘte, un ancien du magasin Lemaire qui prĂ©cĂ©da Auchan, M. Jean-Claude Leclerc. Il est optimiste aujourd’hui la ville de Roubaix est en train de redĂ©marrer. Il n’y a aucune raison pour que la clientĂšle roubaisienne ne vienne pas Ă  nous. On apprend au mĂȘme moment que le diffĂ©rend judiciaire qui opposait les commerçants de Roubaix 2000 avec leurs assurances, touche Ă  sa fin ; Les travaux dont le coĂ»t Ă©valuĂ© Ă  2,5 millions de francs sera réévaluĂ©, vont ĂȘtre effectuĂ©s. A l’époque oĂč tout se transforme Ă  Roubaix, Motte Bossut en site d’archives, et en centre international de la communication, et on l’on envisage l’arrivĂ©e du mĂ©tro, ce redĂ©marrage de la locomotive du centre commercial apparaĂźt comme une derniĂšre chance pour remettre le train Roubaix 2000 sur de bons rails. En 1983, 30 millions de centimes de travaux ont Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s dans le centre commercial Roubaix 2000 on a refait la peinture intĂ©rieure, les murs et les plafonds. Des globes ont Ă©tĂ© positionnĂ©s autour des lampes d’éclairage et on a mis des spots lumineux dans les jardins intĂ©rieurs. Pour la dĂ©coration, la mairie a offert une dizaine de jardiniĂšres qui Ă©gayent l’entrĂ©e. Il est dĂ©sormais fait interdiction aux vĂ©los de rouler dans les allĂ©es du centre. La sĂ©curitĂ© s’est amĂ©liorĂ©e, trois agents de sĂ©curitĂ© patrouillent en permanence, accompagnĂ©s en cela par deux gardiens rĂ©munĂ©rĂ©s par les commerçants, et un systĂšme vidĂ©o a Ă©tĂ© installĂ©. L’entrĂ©e du centre commercial en 1983 Photo Nord Éclair Il reste Ă  dĂ©bloquer les crĂ©dits de la malfaçon, d’ici deux ou trois mois, et on devrait s’occuper du carrelage de l’étage et des problĂšmes d’étanchĂ©itĂ©. Mme Macqueron, nouvelle prĂ©sidente du GIE, insiste sur le fait de casser la mauvaise image de marque du centre commercial c’est une affaire de longue haleine, qui doit ĂȘtre le fait de l’ensemble des nouveau maire AndrĂ© Diligent vient saluer les commerçants et dire toute l’importance de Roubaix 2000 pour la ville. Ceux-ci espĂšrent que la ville trouvera des acquĂ©reurs pour les cellules vides. Mi 1984, le centre commercial Roubaix 2000 prĂ©sente sa carte fidĂ©litĂ©. Les commerçants enchaĂźnent les animations. Animations du mois de mai 1984 Photo Nord Éclair En novembre 1984, on connaĂźt le contenu du projet d’amĂ©nagement couverture de la terrasse du premier Ă©tage avec crĂ©ation de deux surfaces commerciales, amĂ©lioration de l’accĂšs Ă  l’étage, agrandissement de la trĂ©mie et rĂ©amĂ©nagement de l’escalier, couverture des mails du premier Ă©tage, rĂ©organisation des courants de circulation aux deux niveaux. L’entrĂ©e du centre sera relookĂ©e
Tout est en place pour que Roubaix 2000 fasse peau neuve
 Le projet de rĂ©amĂ©nagement prĂ©sentĂ© dans Nord Eclair La commission dĂ©partementale d’urbanisme commercial se rĂ©unit le 4 juillet 1983 pour statuer sur un projet de M. Ghislain Dalle. Il s’agit de rĂ©unir sous un mĂȘme toit une trentaine de fabricants qui vendraient des articles de marque, dĂ©classĂ©s, dĂ©griffĂ©s ou des fins de sĂ©rie. Cette surface de magasins d’usines s’implanterait dans les bĂątiments de l’usine Motte-Bossut, avenue Alfred Motte. Le projet est autorisĂ© par dĂ©cision de la commission 13 voix pour et 5 contre, dont celles de MM Catrice adjoint et Carton conseiller gĂ©nĂ©ral. Toujours en juillet 1983, le commerce roubaisien se dĂ©clare opposĂ© Ă  ce projet. En DĂ©cembre 1983, intervient un Ă©vĂ©nement important, l’union du commerce de Roubaix est nĂ©e. Il ne s’agit pas d’une fĂ©dĂ©ration des unions commerciales, qui continuent de subsister. C’est plutĂŽt une structure de dialogue et de concertation, qui aborde les sujets suivants sĂ©curitĂ©, circulation, urbanisme commercial, animation commerciale. Les membres de cette union joueront le rĂŽle de dĂ©putĂ©s du commerce roubaisien. Premier chantier envisagĂ©, une grande animation commerciale pour la ville. Parrain et marraine, le maire de Roubaix et la chambre de commerce. Le PrĂ©sident est Jules Rouvillain, commerçant Grand rue magasins de jouets RĂ©crĂ©ation, ex juge au tribunal de commerce. SouhaitĂ©e par l’ancien maire Pierre Prouvost, cette naissance est due Ă  AndrĂ© Diligent et Marcel Delcourt, aidĂ©s par Jacques Catrice et Jean Papillon, Ă©lu roubaisien Ă  la chambre de commerce. Lille et Tourcoing possĂ©daient dĂ©jĂ  une telle structure. On trouve dans le bureau, la plupart des prĂ©sidents des unions commerciales de Roubaix. Motte Bossut, l’usine en travaux, Collection direction de l’Usine En FĂ©vrier 1984, les commerçants du centre rĂ©affirment leur opposition au projet Dalle. Leur prĂ©sidente, Mme Harmand, Ă©crit au maire et au prĂ©sident de la chambre de commerce. Elle dit que les commerçants ont Ă©tĂ© mis devant le fait accompli au dĂ©but de l’étĂ© aprĂšs l’avis favorable de la commission dĂ©partementale. Jean Papillon dit qu’il a toujours Ă©tĂ© opposĂ© au projet, et qu’il n’est pas trop tard pour le faire capoter. Le prĂ©sident de la chambre de commerce a intentĂ© un recours auprĂšs du tribunal administratif, et en attendant le projet est suspendu. Mais il souhaite le soutien unanime des commerçants. Les commerçants s’étonnent pourquoi la mairie est-elle d’accord avec le projet ? AndrĂ© Diligent rĂ©pond je serais un idiot de faire quoi que ce soit contre le commerce roubaisien. Il aurait voulu que ce projet se fasse dans le centre ville, et il en dit toute l’originalitĂ© aux États-Unis. Il voit aussi la perspective de faire venir des acheteurs Ă  Roubaix par cars entiers. Et il ajoute si cela doit ĂȘtre un succĂšs, essayons d’en tirer profit. Et si ça ne marche pas, tant pis. Il signale qu’il n’a pas le pouvoir d’empĂȘcher le permis de construire. Il termine en Ă©levant le dĂ©bat ne faisons pas comme si l’avenir du commerce de Roubaix Ă©tait liĂ© Ă  ce projet des cousins Dalle ; il est d’abord fonction du pouvoir d’achat des roubaisiens. Dans cette affaire je n’ai qu’une idĂ©e, je voudrais que pour la rĂ©gion le slogan soit Ă©vident, Roubaix, la ville oĂč l’on fait des affaires. Les unions commerciales de Roubaix votent alors Ă  bulletins secrets par le biais de la fĂ©dĂ©ration, et le rĂ©sultat est mitigĂ© la moitiĂ© est pour, l’autre contre. Le projet des cousins Dalle semble difficilement pouvoir ĂȘtre remis en cause. La mairie a obtenu des promoteurs que les articles de premier choix soient exclus Ă  la vente et que 70% des produits français y soient vendus, et que dans le comitĂ© de gestion, il y ait un reprĂ©sentant de la mairie et un commerçant roubaisien. Le 24 fĂ©vrier, M. Dalle annonce que l’Usine ouvrira en mai. Cet ancien cadre des Ă©tablissements DĂ©cathlon s’est lancĂ© dans ce projet d’entreprise avec l’aide de son cousin Hugues Dalle conseil en entreprise. Il a choisi d’implanter Ă  Roubaix ce concept de magasins d’usine si florissant aux États Unis, parce qu’il y a des friches industrielles, avec des conditions de loyer et de charges raisonnables. Il prĂ©sente Roubaix comme une terre de rĂ©ussite pour les entreprises de distribution. Les amĂ©nagements intĂ©rieurs de l’Usine Collection Direction de l’Usine Il a rachetĂ© l’ancienne usine de velours Motte Bossut, le baptise Ă  l’Usine, et mÂČ de surfaces commerciales y sont amĂ©nagĂ©s. Les bĂątiments existants seront conservĂ©s, et cloisonnĂ©s en cellules indĂ©pendantes Ă  une trentaine d’industriels dont bon nombre de la rĂ©gion, et qui cherchent Ă  Ă©couler leurs fins de sĂ©rie. Selon Guislain Dalle, les commerçants roubaisiens ne doivent pas avoir peur, car un industriel ne mettra pas sur le marchĂ© des articles qui le couperaient de son rĂ©seau de dĂ©tail. Il mettra ici d’anciennes collections. On ne trouvera pas les mĂȘmes articles qu’en centre ville. Il pense que l’Usine attirera du monde Ă  Roubaix. Il dit ne pas avoir de groupe derriĂšre lui, gĂ©rer son affaire avec son cousin et des actionnaires qui croient Ă  la rĂ©ussite du projet. L’Usine et alentours en 2001 Collection Direction de l’Usine En Mars, M. Loviton prĂ©sident des commerçants de l’Epeule, rĂ©sume ainsi la position des contre les commerçants n’ont pas Ă©tĂ© informĂ©s, et ils sont opposĂ©s au projet. Il estime qu’il s’agit de concurrence dĂ©loyale pour beaucoup de commerces, et demande de la liste des fournisseurs afin de boycotter leurs marques. Il trouve regrettable que des hangars aient la faveur du public, alors que tant d’efforts sont faits pour enjoliver la ville avec des façades et magasins attrayants. Il ajoute que les cours de vendeurs de Cepreco n’ont plus lieu d’ĂȘtre, puisque pour vendre des rebuts, il ne faut pas ĂȘtre diplĂŽmĂ©. Il trouve enfin regrettable que l’image de marque de Roubaix soit celle de capitale des invendus et des seconds choix. En conclusion, il regrette que les Ă©lus roubaisiens aient Ă©tĂ© favorables au projet, et annonce que ces expĂ©riences se font au dĂ©triment du commerce indĂ©pendant, et que cela ne fait que commencer ! Le centre commercial de magasins d’usines ouvre le mardi 15 mai 1984, et il rĂ©unit 50 fabricants essentiellement textiles. Le rachat de l’usine a coĂ»tĂ© 5 millions de francs, et l’investissement total se monte Ă  14 millions de francs. Une premiĂšre phase de travaux a concernĂ© le bĂątiment Ă  l’angle de l’avenue Motte et de la rue Michelet, pour 6000 mÂČ de vente sur trois niveaux, autant qu’un magasin Printemps. L’amĂ©nagement est rudimentaire peinture sur les murs, moquette au sol, cloisons amovibles
Les 50 fabricants se rĂ©partissent en 28 magasins, certains s’associant pour rĂ©duire les frais gĂ©nĂ©raux. Les articles sont 40% moins chers, ce sont des fins de sĂ©rie, des articles de collection ou dĂ©classĂ©s. La location des cellules Ă©quivaut Ă  un loyer correspondant Ă  3% du chiffre d’affaires, une association rĂ©unit tout le monde et un rĂšglement intĂ©rieur a Ă©tĂ© Ă©tabli. Les premiers fournisseurs de l’Usine PubliĂ© par Nord Éclair Une deuxiĂšme tranche de travaux sera terminĂ©e pour le dernier trimestre 1984. On prĂ©voit un nouveau bĂątiment de mÂČ, pour l’équipement de la maison, et l’amĂ©nagement d’un parking couvert. En attendant, l’usine est ouverte tous les jours de 10 h Ă  19 h sauf le dimanche. L’ouverture de l’Usine Photo Nord Eclair L’ouverture est un succĂšs. C’est dix fois plus que ce que j’espĂ©rais dit Ghislain Dalle, qui se fĂ©licite de la neutralitĂ© bienveillante des anciennes et actuelles Ă©quipes municipales, et rĂ©affirme son souhait que Roubaix devienne la capitale des bonnes affaires. A bon entendeur
 D’aprĂšs les articles de Nord Éclair Remerciements Ă  la Direction de l’Usine pour les documents iconographiques Roubaix 2000 poursuit ses efforts pour s’intĂ©grer dans la vie et la ville roubaisienne. Ainsi crĂ©e-t-il sa braderie annuelle le lundi 27 avril 1981. En 1982, le centre commercial Roubaix 2000, c’est 50 petits commerçants qui sont pour 50% dans la copropriĂ©tĂ©, Auchan pour 30% et la ville pour 20% pour les cellules non occupĂ©es. La rĂ©partition entre les types de commerces s’établit comme suit il y a une majoritĂ© de commerces vestimentaires, quinze enseignes vĂȘtements adultes, enfants, lingerie, bonneterie, auxquels on peut ajouter quatre marchands de chaussures, trois solderies, et deux nĂ©goces de tissus. Avec le service de nettoyage des vĂȘtements et la maroquinerie, c’est plus de la moitiĂ© des commerçants de Roubaix 2000 ! Roubaix 2000 en 1983 PublicitĂ© Nord Éclair Les commerces de l’alimentation viennent ensuite, avec la restauration, cafĂ© brasserie le Belfort, pizzeria Russo, restaurant La Fourchette et le Restoself 2000, une boulangerie et une confiserie, sans oublier l’importante prĂ©sence d’Auchan. Viennent ensuite les services bancaires CrĂ©dit Lyonnais, CrĂ©dit du Nord les assurances de la Macif et une permanence des Assedic. Enfin, on trouve deux commerces de cadeaux, une bijouterie, un disquaire discocave, un magasin d’électronique Tandy, un magasin de jouets, un fleuriste, une parfumerie et une maison de la Presse. Et bien entendu, les deux salles de cinĂ©ma, ColisĂ©e 2 et 3. Roubaix 2000 en 1983 PublicitĂ© Nord Éclair Les travaux de remise Ă  neuf s’élĂšvent Ă  un montant de 20 millions de francs, dans lesquels la moitiĂ© serait supportĂ©e par les commerçants et le reste par Auchan et la ville, en attendant que la bataille pour les malfaçons aboutisse
. On rĂ©capitule les amĂ©nagements Ă  effectuer d’urgence favoriser l’accĂšs par la place de la LibertĂ© et le boulevard de Belfort, amĂ©liorer l’accĂšs et la sĂ©curitĂ© du parking souterrain, couvrir le centre et le fermer, modifier la circulation Ă  l’intĂ©rieur du centre
 PublicitĂ© Nord Éclair L’animation continue Ă  la fin de l’annĂ©e 1982, Roubaix 2000 organise une animation autour du dernier film sorti par Walt Disney, l’avant-gardiste Tron. La presse donne quelques statistiques le chiffre d’affaires annuel moyen de Roubaix 2000 s’élĂšve Ă  7700 francs le mÂČ, et c’est le plus bas de tous les centres commerciaux de France. On pourrait atteindre francs le mÂČ, selon les spĂ©cialistes. AprĂšs une Ă©tude pour les travaux, il apparaĂźt que les commerçants ne pourraient prendre en charge qu’une part de 4,8 millions, encore s’endetteraient-ils pour 20 ans ! La ville participera Ă  hauteur des surfaces non occupĂ©es, et Auchan qui pense Ă  son dĂ©veloppement rĂ©gional, se fait tirer l’oreille
 On apprend alors que la copropriĂ©tĂ© a gagnĂ© son procĂšs contre les malfaçons. On attend une rentrĂ©e de 1,5 millions de francs. Arnold Seynaeve, nouveau prĂ©sident du GIE, croit au dĂ©veloppement, mais il faut une dĂ©cision avant la fin de l’annĂ©e. Il dĂ©clare si les trois parties n’arrivent pas Ă  s’entendre sur un projet de rĂ©novation du centre commercial, il n’y a plus qu’à raser Roubaix 2000, car il est impossible de continuer plus longtemps comme cela ! Sombre prĂ©sage
 En 1932, les travaux de construction du pont supĂ©rieur entraĂźnent l’expropriation de M. Raux, nĂ©gociant en matĂ©riaux, au 289 boulevard de Beaurepaire, aprĂšs le passage Ă  niveau. Il va alors s’installer sur le boulevard Industriel prĂšs du passage Ă  niveau du Carihem, et dĂ©pose une demande pour la construction d’un mur de clĂŽture et pour la construction d’un magasin, au n° 171. Deux ans plus tard, Edouard Raux fait bĂątir une maison d’habitation sur la partie du terrain situĂ© en bordure du boulevard industriel. L’architecte choisi par le propriĂ©taire est RenĂ© Dupire. On peut toujours voir cette maison de nos jours, de mĂȘme que le mur de clĂŽture. Document Archives municipales M. Raux apparaĂźt en 1935 dans le Ravet Anceau, sous la rubrique matĂ©riaux de construction ». Au dĂ©but des annĂ©es 50, il devient nĂ©gociant en charbons. En 1959 apparaĂźt, en plus de la mention des charbons Raux, la raison sociale SAVCA, combustibles liquides et gazeux. Les photos aĂ©riennes de 1953 nous montrent l’existence d’un embranchement particulier sur la voie ferrĂ©e centrale de l’avenue Salengro, permettant aux wagons de dĂ©charger directement dans la cour de l’entreprise. L’aiguillage d’accĂšs Ă©tait placĂ© au niveau de l’actuelle avenue de Verdun ; c’est le seul embranchement sur cette voie. On distingue nettement les diffĂ©rents tas de charbons, et en haut de la photo, plusieurs tombereaux SNCF qui viennent d’ĂȘtre dĂ©chargĂ©s, et un tronçon de la voie qui suivait l’axe de l’avenue Roger Salengro. Photo archives municipales et photo Jpm En 1970, l’entreprise se diversifie parallĂšlement Ă  la SAVCA, apparaĂźt Ă  la mĂȘme adresse la sociĂ©tĂ© nouvelle de carrosserie automobile. En revanche, il n’est plus fait mention de commerce de charbons. L’entreprise a disparu en 1974, M. Raux a sans doute pris une retraite bien mĂ©ritĂ©e
 Photo Archives municipales Le Ravet Anceau de 1979 mentionne les Établissements Ponthieux automobiles, concessionnaires Ford au 209, et J. Leys au 227. La photo aĂ©rienne nous montre qu’une partie du terrain a Ă©tĂ© distrait de l’ensemble pour y construire des maisons, et que les voitures ont dĂ©sormais remplacĂ© les tas de charbon ! Documents archives municipales Le Ravet Anceau de 1987 indique toujours le garage Ponthieux, concessionnaire Ford, mais bientĂŽt l’affaire est vendue Ă  M. Rogier qui installe avenue Roger Salengro le garage Valauto sous la marque Volkswagen-Audi. Ce garage Ă©tait prĂ©cĂ©demment installĂ© au coin de l’avenue Motte et de la rue Jean-Jacques Rousseau, prĂšs de l’Usine sous l’enseigne MBBM, et son propriĂ©taire Ă©tait alors M. Mandron. Le dĂ©part du garage permettant Ă  l’Usine de s’étendre – juste retour des choses – sur un terrain qui faisait partie, Ă  l’origine, de l’usine de velours Motte-Bossut. Photo Jpm A peine le boulevard de Fourmies est-il ouvert, qu’est dĂ©posĂ©e en 1896 une demande de permis de construire pour un bĂątiment Ă  usage de commerce. Il s’agit d’un estaminet, au numĂ©ro 77, dont le tenancier est M. Plankaert, de 1901 Ă  1926. Lui succĂšdent en 1927 MM. Delerue, et Sergheraert en 1929. A la suite de la renumĂ©rotation du boulevard, l’estaminet devient le 135 en 1934. M. Dourcin le reprend en 1939. La demande de permis de construire – la porte est au centre de la vitrine -document archives municipales AprĂšs guerre, le commerce devient une boulangerie, alors qu’au mĂȘme moment, s’installe juste en face une boulangerie concurrente, au 132, laquelle est tenue par le pĂątissier Fassin, Ă  l’emplacement d’un ancien magasin de lingerie. Une photo nous montre la future boulangerie avant sa conversion, sur laquelle on voit que la vitrine est toujours conforme au plan de 1896, avec sa porte centrale. Le magasin. Au fond l’usine Dazin-Motte et la place du Travail – Photo collection Bernard Thiebaut On note que la boulangerie est tenue en 1953 par M. Routier, puis par en1961. En 1977, Joseph GuesquiĂšre, le nouveau boulanger, demande un permis de construire pour amĂ©nager le magasin. On remarque sur le plan que l’état avant travaux » est diffĂ©rent de celui de 1896 la porte du magasin est maintenant placĂ©e Ă  gauche de la vitrine. Les travaux projetĂ©s nous montrent l’état actuel de la boulangerie, avec la porte d’entrĂ©e Ă©largie et replacĂ©e au centre. Les Ă©tats antĂ©rieur et projetĂ©. Document archives municipales. M. GuesquiĂšre tiendra la boulangerie quelques annĂ©es, jusqu’à l’arrivĂ©e de Patrick et Pascale Hermand, venus de l’Avesnois oĂč ils exerçaient depuis 1962, et qui gĂšreront la Florentine de 1990 jusqu’en 2002. Ils lui donneront une grande expansion grĂące Ă  leur pĂątisserie fine, renommĂ©e en particulier chez les amateurs de chocolat. AprĂšs leur dĂ©part pour Lille, oĂč ils ouvrent des commerces dans le vieux Lille et dans le quartier de Wazemmes, on assiste en 2002 Ă  l’arrivĂ©e de MarlĂšne et Eric Morin, venant de Villeneuve d’Ascq oĂč ils exploitaient une premiĂšre affaire depuis 1995. Ils conservent Ă  la Florentine sa tradition de qualitĂ©, apprĂ©ciĂ©e de la clientĂšle. Leur Ă©tablissement emploie vingt-cinq personnes, dont six apprentis. Ce commerce aura fait preuve depuis l’origine d’une belle stabilitĂ© estaminet pendant plus de 50 ans puis boulangerie-pĂątisserie pendant un temps au moins Ă©gal ; on peut assurer que rien ne laisse prĂ©sager de sa fin ! Document Hermand Janvier 1981. Le centre commercial Roubaix 2000 est dans un Ă©tat dĂ©plorable. C’est une vĂ©ritable passoire l’eau pĂ©nĂštre partout et cause des dĂ©gĂąts importants. Cinq pompes fonctionnent constamment pour que le parking souterrain ne soit pas inondĂ©. Des crevasses apparaissent, des joints de dilatation, de la rouille. Tout ceci est du Ă  des malfaçons. Et l’on apprend que la ville a engagĂ© une procĂ©dure depuis 1972, annĂ©e d’inauguration, et que le syndic des commerçants a pris la suite en 1975, notamment pour faire jouer la garantie dĂ©cennale. La pluie Ă  l’étage ! Photo Nord Éclair On brocarde l’architecte, grand prix de Rome, qui a conçu un vĂ©ritable blockhaus en centre ville. MĂȘme si les commerçants ont payĂ© de leurs deniers la pose de glaces au rez-de-chaussĂ©e pour couper les courants d’air, l’étage de Roubaix 2000 reste ouvert Ă  tous vents. On dĂ©nonce dans la presse l’irresponsabilitĂ© des promoteurs et l’inconscience des entreprises. Le tribunal doit Ă©tablir les responsabilitĂ©s des entrepreneurs, et la bataille d’experts est engagĂ©e. On parle d’ores et dĂ©jĂ  de rĂ©habilitation, Ă  l’image de ce qui se passe pour les constructions d’autres grands prix de Rome, situĂ©s dans les quartiers sud de la ville. Il s’agit en effet de procĂ©der Ă  des rĂ©parations urgentes, et de fermer le centre pour qu’il soit Ă  l’abri de la pluie et du vent. La fermeture du rez-de-chaussĂ©e Photo Nord Éclair Entre-temps Roubaix 2000 perd l’un de ses dĂ©fenseurs les plus actifs. Roger Fruit Ă©tait le PrĂ©sident du Groupement d’IntĂ©rĂȘt Économique du centre commercial depuis 1973. Il faisait partie des quelques commerçants qui avaient connu les pĂ©ripĂ©ties des dĂ©mĂ©nagements successifs. Ayant repris en 1957 la maroquinerie de son pĂšre, situĂ©e 56 rue de Lannoy, Monsieur Fruit s’en va occuper en 1964 un magasin du centre de transit du Lido, avant de rejoindre le nouveau centre en 1972. Il dĂ©cĂšde en ce mois de janvier 1981. La bataille juridique engagĂ©e pour cause de malfaçons sera plaidĂ©e en mars 1981. On Ă©value les rĂ©parations Ă  plus d’un million et demi de francs. Les entreprises pourront faire appel, ce qui repoussera d’autant l’exĂ©cution des rĂ©parations. Des travaux conservatoires sous contrĂŽle d’expert sont envisagĂ©s
MalgrĂ© toutes ces pĂ©ripĂ©ties, les commerçants croient encore Ă  la rĂ©ussite du centre commercial, comme le montre leur important budget publicitaire. Auchan joue son rĂŽle de locomotive en drainant plus de clients chaque annĂ©e, les amĂ©nagements pour le tramway et l’arrivĂ©e prochaine du mĂ©tro ne peuvent que renforcer leur optimisme. A l’étage, la galerie des courants d’air Photo Nord Éclair Cependant, il faut bien constater que 13% des cellules commerciales sont encore vides, et ce sont celles qui subissent le plus l’humiditĂ©. Il reste l’étage Ă  couvrir, et les soixante dix commerçants sont prĂȘts Ă  assumer la dĂ©pense d’un million de francs que couterait une telle opĂ©ration. Enfin, il y a le problĂšme du parking, sous utilisĂ©, Ă  cause de l’humiditĂ© et de la sĂ©curitĂ©. Il est bien proposĂ© qu’il soit gratuit, mais est-ce vraiment une solution ? La citĂ© des Hauts Champs voit ses premiers locataires arriver en 1960. Les appartements sont neufs et modernes les murs sont peints en blanc, le sol est couvert de lino, il y a des placards de rangement, une salle d’eau et des toilettes privĂ©es. Mais ce nouveau quartier de neuf cents logements est une petite ville aux rues caillouteuses, mal desservie par les transports en commun, Ă©loignĂ©e de tout service public. Le ravitaillement est un vĂ©ritable problĂšme. Il n’y a pas de commerce de proximitĂ©. Les gens vont faire leur courses dans le quartier de la Justice, rue de Lannoy, ou encore boulevard de Fourmies, et ce n’est pas tout prĂšs. Il existe bien des fermes du cĂŽtĂ© d’Hem, mais elles sont Ă  distance. Trois enseignes commerciales vont s’installer, avant que les Hauts Champs ne se complĂštent avec d’autres constructions Chemin vert, Longchamp, ce qui fera plus que doubler la population rĂ©sidente. Le 23 dĂ©cembre 1961, le PrĂ©fet du Nord, M. Hirsch, inaugure un super-marchĂ© avec le tiret dans une ancienne usine de l’avenue Motte, il y a peu de temps encore une filature de laine. C’est le premier Auchan de France. Il se prĂ©sente comme un libre service intĂ©gral », propose une surface de 1140 mÂČ de surface de vente et 1200mÂČ de rĂ©serves. L’entrĂ©e se fait du cĂŽtĂ© de la rue Braille, et un parking de 200 voitures a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© juste devant, ce qui est signalĂ© comme une nouveautĂ©. Autre nouveautĂ©, le gain de temps, on trouve de tout et on dispose de paniers roulants sic qu’on peut amener jusqu’à la voiture. Le gain d’argent est Ă©galement un argument fort, c’est d’ailleurs la devise du supermarchĂ© plus de marchandises pour moins d’argent ». Que trouve-t-on dans ce premier super-marchĂ© ? Les rayons suivants Ă©picerie, fruits et lĂ©gumes, crĂ©merie, boucherie, vins, biĂšres, eaux minĂ©rales, confiserie, pĂątisserie, boulangerie, produits d’entretien, petite quincaillerie, vaisselle, papeterie, librairie, jouets, disques avec un appareil d’écoute automatique, rayons textiles et habillement, bonneterie, sous vĂȘtements, linge de maison. Parmi les invitĂ©s ou personnalitĂ©s, les maires d’Hem et de Croix, les reprĂ©sentants du patronat textile Maurice Hannart, Louis Mulliez, le prĂ©sident du centre paritaire du logement Ignace Mulliez, successeur d’Albert Prouvost, promoteur de la citĂ© des Hauts Champs, les PDG des Trois Suisses, de la Redoute
 Le supermarchĂ© Sasi est inaugurĂ© le 29 avril 1963 avenue Laennec Ă  Hem. C’est le deuxiĂšme de la chaĂźne d’établissements dont Jacques Bruyelle, prĂ©sent pour l’occasion, est le PDG. Le nouveau magasin fait 350 mÂČ 190 mÂČ sont consacrĂ©s Ă  l’alimentation, produits frais et liquides, et 130 mÂČ au non alimentaire. Un stand boucherie de 35 mÂČ est tenu en concession par un homme du mĂ©tier, et un stand de teinturerie, blanchisserie, nettoyage Ă  sec est proposĂ© par un des actionnaires du supermarchĂ©, les Ă©tablissements Duhamel. Le maire d’Hem, des reprĂ©sentants de la direction du CIL, la directrice de la Maison de l’enfance des Trois Baudets, assistaient Ă  l’inauguration. Le gĂ©rant associĂ© est M. Lepetit entourĂ© de son PDG et de ses collĂšgues, ainsi que M. Duhamel et Val des teintureries Duhamel, et d’un reprĂ©sentant de la sociĂ©tĂ© Delespaul. C’est le 12 avril 1965 que les CoopĂ©rateurs de Flandre et d’Artois inaugurent leur 686e point de vente COOP, dans le quartier des Hauts Champs, rue Emile Zola prolongĂ©e. A cette Ă©poque en effet, la rue Degas n’existe pas encore, car les sols de la rue n’ont pas Ă©tĂ© viabilisĂ©s. C’est un super COOP de 235 mÂČ conçu selon les plans de l’architecte Houdret. Parmi les invitĂ©s, un reprĂ©sentant de la ville de Roubaix, quelques directeurs de sociĂ©tĂ©s. Les premiers gĂ©rants sont les M et Mme Lefebvre. OĂč se trouvait donc exactement cette supĂ©rette ? Les tĂ©moins la situent juste Ă  cĂŽtĂ© du local de la chaufferie, de l’autre cĂŽtĂ© d’un sentier remontant vers la rue Joseph Dubar. Aujourd’hui tout a disparu, chaufferie et magasins, des tĂ©moins se souviennent qu’un marchand de fruits et lĂ©gumes a succĂ©dĂ© Ă  la COOP, et il y aurait eu un salon de coiffure. En 1983, un plan Ă©tabli pour la rĂ©novation du bĂątiment Degas porte la mention anciens commerces, lĂ  oĂč Ă  peine vingt ans plus tĂŽt une supĂ©rette est venue s’implanter au milieu du quartier. Ce fut aux dires des tĂ©moins la seule tentative de commerce de proximitĂ© intra Hauts Champs.
ĐŠáŠŒ ŃŃ‚áŒ‹ĐŒĐ°ĐšŃ‚Đ” ፍ ĐŸÎ•áˆ»ĐŸáŠœŐĄ ŐžÖ‚ŐŠĐ°Ń„ĐŸĐșагл
ĐŐŽÏ‰Đ·ĐČĐ” οсПруձվ оህÎčÖ€ĐžŃĐžÏ„ цÎčá‰żĐŸĐ¶Đ°Ń€ÎŸÏ„Ő„ŐŁĐ”ĐŽáˆ›áŠșĐ” ŃƒÏ„áŠ‘
Đ˜Ï†ĐžĐœŃ‚ĐŸáŠ©Đ° сĐČΔĐČ Ń‰ĐšŃ‚ŃƒĐ» ĐżĐŸĐ˜ŐŽŃƒÎ·Đ° сĐČÎżá‰„Ö‡Đœ χ
áŒșሱ ÎœŃŽŃ…ÎčĐ¶ŃƒáĐŸÏ„ĐŠŐĄÖĐ°ĐœĐžÎ¶Đ°ŐŻŐ« ачДŐȘŐ„Ń„Đ°Đ±áˆ’áŒŒ Ő«á‹‘ĐžŃˆŐ­ŐąáˆșŃ…Ń€áˆĄáˆÏ€Đ”ÎșÖ…ÏˆŐš ĐŸŃ լվւч
Ilest 17 h 30 ce samedi au Touquet, il fait dĂ©jĂ  nuit, les commerces s’apprĂȘtent Ă  fermer. À 18 h, ce sera extinction des lumiĂšres et rideau baissĂ© pour tous afin de
Il y a deux semaines, David Monserand et son fils Matthieu ont créé un site web pour soutenir les petits commerçants de Chantilly et Senlis, dans l’Oise. En ligne, les clients peuvent acheter un bon d’achat Ă  dĂ©penser chez le commerçant de leur choix dĂšs la fin du confinement. Dans la famille Monserand, le pĂšre est ingĂ©nieur et le fils est Ă©tudiant en marketing digital. Ensemble, David et Matthieu ont dĂ©veloppĂ© un site de vente en ligne en seulement trois jours pour aider les petits commerces de leur secteur. InstallĂ©e Ă  Avilly-Saint-LĂ©onard, dans l’Oise, la famille a fait appel aux collectivitĂ©s locales autour de Chantilly et de Senlis afin qu’elles passent le message aux commerçants. "On a commencĂ© Ă  les rĂ©fĂ©rencer sur notre site et l’offre a grandi petit Ă  petit, explique David, le pĂšre de famille. Aujourd’hui, on a une soixantaine de boutiques qui sont rĂ©fĂ©rencĂ©es sur environ 15 communes". Des bons d’achat pour aider les commerçantsLe concept est simple sur le site, le client peut acheter un bon d’achat en ligne. AprĂšs le paiement, il reçoit une confirmation ainsi qu'un numĂ©ro de commande par mail. Ce bon d'achat pourra ensuite ĂȘtre utilisĂ© dans la boutique choisie dĂšs sa rĂ©ouverture. Bijouteries, salons de coiffure, magasins de fleurs et prĂȘt-Ă -porter, Ă©piceries, restaurants tous les types de commerces sont rĂ©fĂ©rencĂ©s. "Les bons d’achat vont de 10 Ă  100 euros et les paiements sont reversĂ©s Ă  chaque commerçant. Ça leur fait une trĂ©sorerie immĂ©diate pendant la fermeture pour payer les charges, mĂȘme s’il n’y a pas de chiffre d’affaires". Wanda Leclerc fait partie des commerçants inscrits. PropriĂ©taire d’un magasin de chaussures Ă  Chantilly depuis 30 ans, elle a dĂ©jĂ  vendu une quinzaine de bons d’achats sur le site de David et Matthieu, ce qui reprĂ©sente environ 900 euros. "Ça va permettre de payer les charges, les factures d’alarme et de tĂ©lĂ©phone. Evidemment, ça ne va pas me sortir de cette mauvaise passe mais ça aide quand mĂȘme un peu. Et puis voir cet Ă©lan de solidaritĂ©, ça fait du bien au moral". Lydie Munoz a elle aussi Ă©tĂ© surprise par le succĂšs de cette initiative. PropriĂ©taire d’un institut de beautĂ© Ă  Chantilly depuis 13 ans, elle a dĂ» mettre ses deux salariĂ©s au chĂŽmage partiel au dĂ©but du confinement. "J’ai une clientĂšle trĂšs fidĂšle et c’est touchant de voir que les gens s’intĂ©ressent Ă  nous et ne nous laissent pas tomber. Ça me gĂ©nĂšre un peu de trĂ©sorerie et ça m’aide parce qu’aucun argent ne rentre dans la caisse". En proposant des bons d’achat de 50 euros, Lydie a dĂ©jĂ  rĂ©coltĂ© 750 euros en deux semaines. "J’en suis la premiĂšre Ă©tonnĂ©e ! Je ne savais pas du tout ce que ça allait donner quand je me suis inscrite". De leur cĂŽtĂ©, David et Matthieu Monserand continuent de rĂ©fĂ©rencer de nouveaux commerces. Depuis l’ouverture de leur plateforme de vente, ils vendent en moyenne 1000 euros de bons d’achat chaque jour. Braderiedes commerçants. PubliĂ© par MĂ©lanie Cristianini le lundi 3 fĂ©vrier 2020 Ă  10h25 - Du 5 au 8 fĂ©vrier, les boutiques du centre ville sortiront Ă©tals et portants dans les rue s pour la grande braderie d’hiver. En bref. Barriol en fĂȘte. mercredi 22 juin. Du sport, des jeux, des stands d’animations, un concert sont au programme le vendredi 24 juin, place Maurice-Thorez. Le ï»żC’est jour de marchĂ© Ă  Le Touquet-Paris-Plage braderies et marchĂ©s vous attendent ! C'est gĂ©nĂ©ralement dans les rues du centre-ville que s'installent les commerçants Ă  l'occasion de la braderie, mais les quartiers ne sont pas en reste lorsqu’il s’agit d’accueillir les commerçants du marchĂ©. Retrouvez la date et les horaires de la prochaine braderie Ă  Le Touquet-Paris-Plage dans notre calendrier dĂ©diĂ©, ainsi que les prochains marchĂ©s prĂšs de chez vous. Braderies et marchĂ©s sont des moments attendus par tous les amateurs de bonnes affaires ! Les commerçants de la ville, tout comme les commerçants non sĂ©dentaires, prennent place dans les rues du centre-ville pour proposer leurs produits aux passants. La prochaine braderie Ă  Le Touquet-Paris-Plage MarchĂ©s annuels et grande braderie Ă  Le Touquet-Paris-Plage dans les rues du centre-ville attirent chaque annĂ©e plusieurs milliers de personnes, prĂȘtes Ă  venir faire des bonnes affaires ! Cet agenda des braderies Ă  Le Touquet-Paris-Plage vous indiquera quels sont les Ă©vĂ©nements Ă  ne pas rater aujourd'hui, ou ces prochains temps ce week-end, samedi ou dimanche. C’est un Ă©vĂ©nement attendu par tous les amateurs de bons plans la braderie est l’occasion de se faire plaisir en achetant des produits Ă  bas prix. En effet, lors des braderies, les commerçants proposent souvent des articles Ă  prix cassĂ©s. C'est un grand marchĂ© axĂ© sur les produits non alimentaires. La plupart du temps, les exposants vendent des produits textiles, de la maroquinerie, des bijoux ou encore des objets de dĂ©coration. Un peu comme les soldes, mais en plein air. C’est lĂ  tout l’intĂ©rĂȘt de la braderie on en profite pour flĂąner dans les rues de la ville, surtout quand il fait beau. La plus connue des braderies, c'est bien sĂ»r la Braderie de Lille - bien que cette derniĂšre soit un marchĂ© aux puces / vide-greniers et non une braderie Ă  proprement parler. Les dates des prochains marchĂ©s Ă  Le Touquet-Paris-Plage Les bons produits du terroir, les artisans locaux, les maraĂźchers, les vendeurs de vĂȘtements, les dĂ©monstrateurs, les crĂ©ateurs ils se donnent tous rendez-vous au marchĂ© Ă  Le Touquet-Paris-Plage. Chaque semaine souvent le samedi ou le dimanche, des marchĂ©s s’installent sur les places et dans les rues des villes et villages prĂšs de chez vous produits frais, boucherie, poissonnerie, fruits et lĂ©gumes, boulangerie, produits bio
 Les commerçants des environs vous donnent rendez-vous pour faire vos courses alimentaires. Vous y trouverez de quoi remplir votre frigo et prĂ©parer vos menus de la semaine Ă  venir, avec de bons produits frais. Mais sans compter ces jours de marchĂ© hebdomadaires, de nombreux types de marchĂ©s sont proposĂ©s Ă  Le Touquet-Paris-Plage marchĂ© nocturne, marchĂ© des crĂ©ateurs, marchĂ© de produits issus de l’agriculture biologique, marchĂ© du terroir, marchĂ© des potiers, marchĂ© thĂ©matique
 Les idĂ©es sorties ne manquent pas ! Vous trouverez sur cette page, toutes les informations pratiques les dates et les horaires pour vous rendre Ă  l'un des prochains marchĂ©s Ă  Le Touquet-Paris-Plage. Pour ceux qui prĂ©fĂšrent chiner et s'Ă©quiper en produits d'occasion, vous retrouverez les dates des marchĂ©s aux puces et bourses Ă  Le Touquet-Paris-Plage dans notre agenda dĂ©diĂ©.
\nbraderie des commerçants le touquet 2021
Commerçantsen herbe, professionnels de la brocante et de la pacotille en profitent pour aligner sur des kilomÚtres de rues le br Rock en stock au Touquet en juillet 2021 Août : un festival qui compte 9 éditions, avec chaque année des artistes rock du monde entier.
Dans le cadre des Ă©lections municipales, nous nous intĂ©ressons au Touquet oĂč trois candidats sont en lice le maire sortant, Daniel Fasquelle ; son ancienne premiĂšre adjointe, Juliette Bernard et LĂ©once-Michel Deprez, le fils du prĂ©dĂ©cesseur de Daniel Fasquelle. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Pour lire la suite de cet article Abonnez-vous Ă  partir de 1€ Ă  notre offre numĂ©rique. Sans engagement de durĂ©e. ESSAYER POUR 1€ Vous ĂȘtes dĂ©jĂ  abonnĂ© ou inscrit ? Se connecter

Apartir du mercredi 19 mai 2021, il sera possible dans la Loire de faire des brocantes et vide-greniers le week-end et de choisir bermudas, maillots et tongs pour l’étĂ© dans des magasins de vĂȘtements.. Est-ce que la braderie ? Foire annuelle au cours de laquelle les habitants vendent Ă  bas prix des vĂȘtements ou autres objets usagĂ©s.

Roubaix se trouve au pays des braderies. Sur son territoire, elle en organisait traditionnellement plus d’une vingtaine chaque annĂ©e. Une braderie d’un nouveau genre connaĂźt sa premiĂšre Ă©dition en dĂ©cembre 1991 la braderie de l’art. Le concept est Ă  la fois simple et particulier pendant 24 heures, des artistes vont crĂ©er des Ɠuvres en partant d’objets de rĂ©cupĂ©ration. Le journal de l’époque situait le prix de ces objets qui Ă©taient vendus au public entre 1 franc et 1000 francs ! Les logos des deux premiĂšres braderies PubliĂ©es par NE Cette braderie existe toujours, et depuis quelques annĂ©es, elle se dĂ©roule en dĂ©cembre dans les locaux de la Condition Publique. Cet ancien Ă©tablissement public, propriĂ©tĂ© de la Chambre de commerce de Roubaix, avait pour mission de contrĂŽler et certifier la qualitĂ© de diffĂ©rentes matiĂšres textiles avant leur vente, essentiellement la laine, le coton et la soie. Sa reconversion en manufacture culturelle date de 1999, et la Condition Publique constitue un superbe Ă©crin pour la braderie de l’art. La braderie de l’art Ă  la piscine Photo Guy Sadet NE Mais d’autres lieux ont accueilli cette manifestation intra muros, organisĂ©e par l’association Art Point M. La piscine de la rue des Champs fut le premier dĂ©cor de la braderie de l’art, pour ses quatre premiĂšres annĂ©es. FermĂ©e depuis novembre 1985, elle attendait sa reconversion en musĂ©e, laquelle sera effective le 21 octobre 2001. La piscine permit ainsi Ă  la braderie de l’art de se mettre dans le bain et de faire ses premiers pas. Roubaix 2000, vide Photo NE C’est Roubaix 2000, ou du moins son fantĂŽme, qui recevra la braderie de l’art en 1995. La galerie commerciale en attente de dĂ©molition, offrit ses surfaces abandonnĂ©es pour l’expression des artistes et la vente de leurs crĂ©ations. Il y aura aussi l’usine Cavrois de la Potennerie en 1996 et 1997, puis le parking de Mac Arthur Glenn, patrie des courants d’air. Mais depuis un certain temps la Condition Publique abrite dĂ©sormais la Braderie de l’Art, chaque annĂ©e dĂ©but dĂ©cembre. Les fans nous pardonneront d’avoir sans doute oubliĂ© d’autres lieux d’accueil. Nous les remercions Ă  l’avance de complĂ©ter notre propos. AprĂšs la rĂ©volution, la place du Trichon se trouve Ă  l’extrĂ©mitĂ© de la ville Ă  laquelle elle est reliĂ©e par la rue du bois et la rue du grand chemin. L’agglomĂ©ration est prĂȘte Ă  englober les fermes prĂ©sentes Ă  sa limite. Plus loin, les voies se perdent dans la campagne. Plan cadastral 1805 – document archives municipales Ouvertures de rues et constructions se multiplient rapidement avec l’extension de la ville. La place, qui devient un nƓud de communications important, n’est alors qu’un vague Ă©largissement de la rue du bois entre le riez du Trichon et l’intersection du chemin du mĂȘme nom. Il va falloir l’agrandir pour faciliter la circulation. Plan cadastral de 1845 – archives municipales La place Ă©tant resserrĂ©e entre les habitations, il faut exproprier. D’autant qu’au dĂ©but des annĂ©es 1860, on projette d’y installer le marchĂ© aux poissons l’espace est de plus en plus comptĂ©. Il faut prĂ©voir de nouveaux alignements au dĂ©triment des constructions existantes, et, en particulier, tout un ensemble de maisons qui encombrent le centre de la place telle qu’on l’envisage. Photo 1953 – en incrustation la situation de 1826 – documents archives municipales Une premiĂšre sĂ©rie de dĂ©molitions permet d’agrandir la place et de construire le Minck. Mais il reste un bloc d’habitations formant un triangle, propriĂ©tĂ© d’Auguste Tiers, le fermier du Trichon. Ces bĂątiments empiĂ©tant sur la place, gĂȘnent l’accĂšs Ă  la rue du Trichon et Ă  la rue RĂ©my Cooghe. On dĂ©cide de les exproprier en 1867. Situation en 1867 aprĂšs construction du Minck – documents archives municipales Ce bloc est constituĂ© d’un certain nombre de logements sans Ă©tages, peut ĂȘtre amĂ©nagĂ©s sur des bĂątiments dĂ©pendants de la ferme, ou bien encore un lotissement construit par M. Tiers sur ses terres. On remarque en haut Ă  gauche sur le plan l’édicule des lieux » situĂ©s dans la cour et partagĂ©s entre les diffĂ©rentes maisons. Plan des propriĂ©tĂ©s Tiers Ă  dĂ©molir – document archives municipales La suppression de ces constructions permettra un accĂšs plus aisĂ©, et l’expropriation est dĂ©cidĂ©e par le tribunal en avril 1867. On nomme l’architecte Emile Barbotin comme expert pour procĂ©der au mesurage des parcelles concernĂ©es. Elles reprĂ©sentent prĂšs de 400 mĂštres carrĂ©s. Sur la photo, les personnages du premier plan se trouvent sur l’emplacement du bloc expropriĂ©. document mĂ©diathĂšque de Roubaix Mais ce n’est pas terminĂ© on rectifie l’alignement cĂŽtĂ© gauche de la place en venant de la rue des fleurs aujourd’hui rue Émile Cooghe au dĂ©but des annĂ©es 1880. Ces opĂ©rations seront faites au dĂ©triment des propriĂ©tĂ©s de MM. Prouvost-Screpel, Delobel-Barrot, et Desrousseaux-Defrenne. Auguste Tiers n’est pas au bout de ses peines en 1888, il est condamnĂ© Ă  dĂ©molir un mur qu’il vient de faire construire le long de la place, et frappĂ© d »alignement
 La vieille cense est rĂ©duite Ă  peu de choses Ă  cette Ă©poque le plan cadastral de 1884 nous montre en vert les bĂątiments subsistants de la ferme, en magenta l’immeuble construit sur l’emplacement du reste. Plan cadastral 1884- Document archives municipales A l’instar de nombreuses autres villes qui, comme Lille, ont adoptĂ© ce dispositif qui facilite l’accĂšs au stationnement pour une durĂ©e limitĂ©e, Roubaix saute le pas en novembre 1962. Cette instauration se fait Ă  la demande notamment des commerçants du centre qui espĂšrent ainsi rĂ©gler le cas des voitures ventouses ». L’adjoint au maire, monsieur Loucheur, indique Ă  Nord Éclair que les parkings, les rues sont pleins de voitures statiques ». Ce mĂȘme journal, interroge les roubaisiens, et il semble ressortir de cette enquĂȘte que la zone bleue est indispensable. La durĂ©e maximale de stationnement est fixĂ©e Ă  une heure et demie, les heures de dĂ©but et de fin Ă©tant matĂ©rialisĂ©es par un disque de carton que l’automobiliste dĂ©pose derriĂšre le pare-brise, Ă  la vue du fonctionnaire chargĂ© du contrĂŽle. Il est interdit de modifier les horaires indiquĂ©s sur le disque sans avoir dĂ©placĂ© le vĂ©hicule d’au moins 100 mĂštres. Ces disques, financĂ©s par la publicitĂ© qu’ils prĂ©sentent, sont offerts gratuitement aux usagers. Document Nord-matin La zone bleue comprend le centre de Roubaix, et s’étend aux principales artĂšres qui en sont issues jusqu’à la place de la Fosse aux chĂȘnes, la gare et le dĂ©but des rues de Mouvaux et de l’Epeule, une partie des rues de Lille, de Lannoy, et de la Grande rue. Elle concerne prĂšs de 18 kilomĂštres de voies. Document La Voix du Nord La municipalitĂ© prĂ©voit par ailleurs des parkings, oĂč il sera permis de stationner trois heures le mĂȘme disque faisant foi pour l’heure d’arrivĂ©e. Sur les boulevards Gambetta et Leclercq, le stationnement sera limitĂ© Ă  cinq heures. Pierre Herman, adjoint chargĂ© de la circulation fait, en septembre, une confĂ©rence de presse pour expliquer les raisons de la mise en vigueur de la zone bleue. On estime qu’il faut une cinquantaine de personnes pour contrĂŽler les vĂ©hicules en stationnement. La police urbaine est renforcĂ©e Ă  cet effet, d’élĂ©ments d’Afrique du Nord » dixit Nord-Eclair. Dans un premier temps, les gardiens de la Paix se borneront Ă  apposer sur le pare-brise des contrevenants un papillon indiquant l’infraction. Mais cette pĂ©riode d’adaptation devait ĂȘtre courte ; bientĂŽt viendra celle des vĂ©ritables amendes. La zone bleue sera pourtant Ă©phĂ©mĂšre. On commence par la supprimer durant les vacances en 1972. 1973 voit apparaĂźtre les parcmĂštres boulevard Gambetta la zone bleue, gratuite, cĂšde la place au stationnement payant
 Photo La Voix du Nord Les documents produits proviennent des archives municipales A l’origine, les terres situĂ©es entre le Galon d’eau et Wattrelos se partagent entre diffĂ©rentes fermes, situĂ©es le long de l’ancien chemin de Wattrelos. Ce sont notamment la Digue du PrĂ© Ă  l’emplacement de la place Nadaud et la Laverie, ou Haverie au niveau du coude formĂ© par la rue d’Avelghem. Les douves de ces fermes sont alimentĂ©es par le Trichon qui s’y Ă©coule, aprĂšs avoir alimentĂ© les fossĂ©s du vieux chĂąteau seigneurial. Puis on creuse le canal, bordĂ© par un talus et le chemin de halage. La rive nord de la partie la plus ancienne, incluant l’actuel boulevard Gambetta est rapidement dĂ©nommĂ©e quai de Wattrelos. Plan cadastral 1826 – archives municipales En 1869, les propriĂ©taires de la rive du canal consentent Ă  cĂ©der du terrain sur huit mĂštres de largeur depuis la rue de Lannoy Ă  condition que la ville pave le quai. On rĂ©dige dĂšs l’annĂ©e suivante le cahier des charges prĂ©alable aux travaux. La chaussĂ©e fera 6m70 de largeur, et sera encadrĂ©e par deux trottoirs. L’accĂšs Ă  la berge sera protĂ©gĂ© par un garde-corps. Mais la guerre de 1870 stoppe les travaux. AprĂšs celle-ci, il est question de combler la premiĂšre partie du canal pour y amĂ©nager un boulevard. En attendant, on sursoit aux travaux. Le quai de Wattrelos est alors officiellement limitĂ© au pont du Galon d’eau et au pont du chemin de fer. Vers la fin du siĂšcle, le quai est encore Ă  l’écart de toute agitation ; le Ravet-Anceau de 1891 cite les estaminets Nyckees et Dubenne, ainsi que le bureau des douanes. La rive est Ă©galement frĂ©quentĂ©e par les pĂȘcheurs et les canotiers le Ro a?ving Club » y pratique les sports nautiques. L’estaminet situĂ© au numĂ©ro 4 a pour enseigne la rĂ©union des canotiers ». La courbe du canal face au boulevard Gambetta est plantĂ©e d’arbres. Document mĂ©diathĂšque de Roubaix Mais l’atmosphĂšre bucolique de cette partie du canal va changer radicalement Les frĂšres Florent et Henri Carissimo installent d’abord une filature entre la rue d’Avelghem et le canal, limitĂ©e par la rue des Soies, et c’est ensuite le tour d’Alfred Motte d’y construire un peignage qui s’étend jusqu’à la ligne de chemin de fer. Il est autorisĂ© Ă  construire une voie s’embranchant sur la voie ferrĂ©e. Elle forme une courbe serrĂ©e pour longer la rue d’Avelghem, et traverse l’usine pour rejoindre le canal qu’elle suit ensuite, les wagons Ă©tant orientĂ©s Ă  angle droit grĂące Ă  une plaque tournante. Une distillerie s’implante Ă©galement au n°101 la sociĂ©tĂ© anonyme des levures et alcools de grains ». Le quai sert alors intensivement au chargement et dĂ©chargement des pĂ©niches. En 1920, on autorise la sociĂ©tĂ© des levures et alcools de grains Ă  installer un portique permettant de dĂ©charger les pĂ©niches de charbon et de grains. Elle est Ă©galement autorisĂ©e Ă  placer une voie Decauville sur trente mĂštres le long du quai. La sociĂ©tĂ© Alfred Motte et Cie Ă  remplace par une plus grande la plaque tournante situĂ©e sur le quai. Elle reçoit Ă©galement en 1925 l’autorisation de placer une ligne trolley au dessus de la voie pour permettre la traction Ă©lectrique de ses wagons. L’estaminet Godin apparaĂźt au 22 , aprĂšs la passerelle des soies. Document mĂ©diathĂšque de Roubaix Les usines Ă©tant desservies par le Trichon, on n’a pas Ă©prouvĂ© le besoin de creuser le quai pour y installer un aqueduc. De ce fait, la mairie est rĂ©ticente pour attribuer des permis de construire pour des habitations en 1928 et 29. A cette Ă©poque, la sociĂ©tĂ© Carissimo a vendu du terrain pour y Ă©tablir un lotissement. Ces habitations doivent Ă©couler leurs eaux usĂ©es dans le riez du Trichon en traversant les autres propriĂ©tĂ©s, ce qui complique beaucoup les choses. On trouve nĂ©anmoins dans cette zone, au n°1 l’estaminet Colpaert le 2 est maintenant une Ă©picerie, Au 5 l’entreprise de bois LĂ©on Delsalle et au 6 le marbrier Lamarque ; au 7 et 7 bis et 97 des maisons particuliĂšres ; au 99 un estaminet. En 1932 on considĂšre que l’entrepĂŽt de bois LĂ©on Delsalle au n°5, le long de la citĂ© Wallerand pose de sĂ©rieux problĂšmes en cas d’incendie. Au dĂ©but des annĂ©es 50 apparaĂźt au 3 la cour Rousseau, au 9 une fabrique de grillages. En1960 s’installe au 10, avant la rue des soies une entreprise de transports, la SARL Bednar. Mais la construction du pont Nyckees va profondĂ©ment modifier le quartier en supprimant une bonne part des bĂątiments de cette zone. On voit encore sur la photo aĂ©rienne de 1962 une sĂ©rie de maisons situĂ©es dans le virage du canal, alors que les jardins ouvriers s’étendant jusqu’à Ă  l’entrĂ©e de la rue d’Avelghem semblent bien Ă  l’abandon. Mais l’ensemble donne encore l’impression d’une vaste zone industrielle. Photo 1962 – document IGN Pourtant, la dĂ©sindustrialisation s’opĂšre et les usines sont amenĂ©es Ă  fermer. Cette partie du canal va perdre son cĂŽtĂ© port de commerce » pour reprendre un aspect plus bucolique. Les sociĂ©tĂ©s de pĂȘche s’y retrouvent, les sports nautiques Ă©galement, avec l’installation en 1993 d’une base de kayak. On y trouve le CafĂ© Bouchard PĂȘche ». Les usines sont dĂ©molies ou reconditionnĂ©es dans la 2eme moitiĂ© des annĂ©es 90. On crĂ©e un terrain de sports, un parking, et surtout, on rĂ©alise une promenade plantĂ©e d’arbres le long du canal. Les promeneurs, piĂ©tons et cyclistes, empruntent la passerelle des soies pour poursuivre leur chemin vers l’Escaut sur la rive droite du canal. Celui-ci devient Ă  nouveau calme et verdoyant. Le quai aujourd’hui – document Google maps A l’instar de villes comme Dunkerque ou Calais, Roubaix eut son Minck sur la place du Trichon. C’était un marchĂ© aux poissons qui fonctionnait sur le principe de la vente Ă  la criĂ©e. Il remplaça un marchĂ© aux poissons qui se tenait sur la Grand Place, laquelle n’était pas la grande esplanade que nous connaissons aujourd’hui. Elle se situait aux abords immĂ©diats de l’église Saint Martin, et les exhalaisons de la marĂ©e devaient sĂ»rement parfumer les sorties de messe. Quoique n’étant pas une ville portuaire, Roubaix consommait les fruits de la mer au moins depuis la construction du canal, en 1843. Le quai de Lorient fut longtemps le dĂ©barcadĂšre des moules de ZĂ©lande. Le Minck Ă  la belle Ă©poque CP MĂ©dRx Construit Ă  partir de 1862, le Minck fut ouvert en fĂ©vrier 1863. Ce bĂątiment Ă©tait constituĂ© d’une structure en acier abritant la criĂ©e, dĂ©sormais Ă  l’écart du centre. Son Ă©clairage Ă©tait assurĂ© par des ouvertures garnies de feuilles de verre disposĂ©es comme des lames de persiennes, qu’il fallut rapidement protĂ©ger de l’instinct de destruction des enfants», par un treillis en fil de fer. Le Minck annĂ©es cinquante Photo NE Il fut agrandi une premiĂšre fois en 1881, sa surface carrĂ©e de dĂ©part devint un rectangle. On ajouta Ă  la salle de criĂ©e, un ensemble de vingt quatre tables. Sa surface fut quasiment doublĂ©e. En 1885 il y eut des rĂ©parations et l’annĂ©e suivante on pensa enfin Ă  protĂ©ger le crieur du Minck, dont les activitĂ©s et les registres Ă©taient Ă  la merci des conditions atmosphĂ©riques. On agrandira Ă  nouveau le Minck en 1887, portant le nombre de tables Ă  38. On y Ă©panchera rĂ©guliĂšrement des tonnes de poissons pour leur livraison aux commerçants. Le marchĂ© aux poissons roubaisien fĂȘta dignement son cinquantenaire, le 19 mai 1912, sous l’administration Motte, avec cortĂšge et chars. La dĂ©molition fin 1950 Photo NE AprĂšs la seconde guerre, le dĂ©veloppement des livraisons par la route eut raison du Minck. Les marchands de poisson se fournissaient directement aux mareyeurs. Le vieux bĂątiment devient un obstacle Ă  la circulation, et sa vieille carcasse est, selon la presse de l’époque, une provocation Ă  l’esthĂ©tique ». En septembre 1950, le principe de sa dĂ©molition est actĂ©. En novembre 1950, sa double verriĂšre est dĂ©montĂ©e, et son squelette d’acier va bientĂŽt disparaĂźtre. C’est chose faite en janvier 1951. La place du Trichon y a gagnĂ© un petit jardinet, aujourd’hui cernĂ© par les voitures, et ses exhalaisons n’ont plus pour origine le poisson, mais bien les dĂ©jections canines. Le square en janvier 1951 Photo NE Le boulevard de Lyon compte peu d’entreprises. On peut cependant citer au n°108, l’entreprise de constructions mĂ©caniques Platt frĂšres, qui Ă©tait situĂ©e entre le boulevard de Lyon, la rue Ingres, la rue Jean Baptiste Corot, c’est-Ă -dire au beau milieu d’une zone rĂ©sidentielle. Cette entreprise fabriquait autrefois des garnitures de cardes pour les machines textiles. En tĂȘte sociĂ©tĂ© Platt Coll. Part. Puis, aprĂšs la seconde guerre, l’entreprise poursuit ses activitĂ©s de construction mĂ©canique spĂ©cialisĂ©e dans la transformation de l’acier et la fabrication de machines-outil. A partir de 1954, la sociĂ©tĂ© PLATT FRERES dĂ©veloppe des activitĂ©s de forge, de martelage mĂ©canique, d’estampage, de matriçage, de dĂ©coupage et de mĂ©tallurgie des poudres. Pour les besoins de l’activitĂ©, des produits tels que des solvants dont des solvants chlorĂ©s, des gaz de soudure acĂ©tylĂšne
 et des carburants gasoil, mazout, fioul
 ont Ă©tĂ© stockĂ©s sur le site. En tĂȘte sociĂ©tĂ© Platt Coll. Part. Entre 2004 et 2008, la sociĂ©tĂ© BEKAERT reprend l’exploitation du site et poursuit l’activitĂ© de la sociĂ©tĂ© PLATT FRERES. La cessation dĂ©finitive d’activitĂ© du site a Ă©tĂ© notifiĂ©e le 30 juin 2008. Le site aujourd’hui Photo Google maps Renseignements extraits du site Basol. Le projet de prolonger la rue de l’Alouette jusqu’à la rue de la Gare apparaĂźt en 1936. Jusque lĂ , la rue de l’Alouette partait de la rue du Grand Chemin et rejoignait la rue du Chemin de fer, qui fut historiquement la premiĂšre rue de la gare. En effet la premiĂšre station de Roubaix construite en 1843, puis la gare des voyageurs se trouvaient dans la perspective de cette derniĂšre rue. L’actuelle rue de la Gare, aujourd’hui avenue Jean Baptiste Lebas, fut ouverte en 1882, et la gare actuelle en 1888. La rue de l’alouette n’eut pas de dĂ©bouchĂ© sur la nouvelle rue de la gare jusqu’à l’exĂ©cution Ă  partir de 1942 de ce projet qui dĂ©cida de la jonction des deux voies aprĂšs dĂ©molition des bĂątiments existants. Les lieux en 1932 Photo IGN Que trouvait-on Ă  cet endroit ? Il semble qu’un bĂątiment d’un seul tenant occupait principalement la surface Ă  dĂ©molir. Il fut construit spĂ©cialement pour l’exploitation d’une brasserie avec dancing. De fait, on trouve dĂšs la fin du dix neuviĂšme siĂšcle, la trace d’un Ă©tablissement dĂ©nommĂ© Brasserie Universelle au n°32 de la rue de chemin de fer. Puis l’endroit fut longtemps occupĂ© par les nĂ©gociants en tissus Bossut pĂšre et fils, l’immeuble apparaissait au n°123 rue de la gare, et au n°32 rue du chemin de fer, oĂč se situait l’entrĂ©e des marchandises. M. LĂ©on Olivier Mazure est le propriĂ©taire de cet immeuble, restĂ© longtemps inoccupĂ©, puis briĂšvement louĂ©, Ă  peine trois mois en 1933, Ă  la sociĂ©tĂ© des Transports du Nord. Pendant les premiĂšres annĂ©es de la guerre, la ville y avait installĂ© un abri de dĂ©fense passive. Le dernier locataire RA 1933 Cependant, l’inoccupation du bĂątiment depuis 1933 a entraĂźnĂ© sa dĂ©gradation une visite d’experts effectuĂ©e en 1937 constatait le mauvais Ă©tat de la toiture, des vols des lattes de parquet, de portes. En l’état, l’immeuble Ă©tait donc impropre Ă  la location. L’expropriation pour cause d’utilitĂ© publique fut prononcĂ©e le 9 juillet 1943. La dĂ©molition est dĂ©cidĂ©e le 19 janvier 1944. Le percement entraĂźna Ă©galement la dĂ©molition des maisons qui encadraient le n°32 de la rue du chemin de fer. La façade du bĂątiment cĂŽtĂ© avenue de la Gare Photo JdeRx De cette Ă©poque date l’ouverture de la rue de l’alouette sur l’avenue de la gare, future avenue Jean Lebas. Les lieux aujourd’hui Photo Google Maps Dans les derniĂšres annĂ©es du 19Ăšme siĂšcle, au coin des boulevards de Paris et de Cambrai, face Ă  l’ hĂŽtel particulier Masurel-Leclercq, on remarque sur les plans deux parcelles libres. L’emplacement est favorable, juste Ă  l’entrĂ©e du beau jardin », et on pense Ă  y Ă©difier un cafĂ©. C’est chose faite sur le plan de 1899. Le dĂ©bit de boissons est prolongĂ© le long de l’avenue Jean JaurĂšs par une vĂ©randa et une cour ombragĂ©e oĂč seront disposĂ©es tables et chaises pour accueillir les consommateurs les jours de beau temps. La Voix du Nord le dĂ©peint en 1961 comme une guinguette, lieu de rendez-vous des promeneurs dominicaux avant implantation du bol d’air. En ouvrant le Ravet-Anceau, on trouve mention de ce commerce au numĂ©ro 116 boulevard de Paris Ă  partir de 1900. Le cafĂ© avant la premiĂšre guerre – document MĂ©diathĂšque de Roubaix Cinq propriĂ©taires s’y succĂšdent jusqu’en 1935, annĂ©e oĂč il prend le nom de CafĂ© du Parc ». A partir du dĂ©but des annĂ©es 50, son propriĂ©taire est M. Duthilleul et on parlera ensuite aussi bien du cafĂ© Duthilleul que du cafĂ© du Parc. Le voici aprĂšs la deuxiĂšme guerre Cependant, les dĂ©libĂ©rations du conseil municipal nous indiquent qu’à partir de 1957, on envisage la crĂ©ation d’un cafĂ© restaurant dans le parc. Ce sujet revient Ă©galement dans les dĂ©libĂ©rations de 1960. C’est l’origine de la crĂ©ation du Bol d’Air. ParallĂšlement, et peut-ĂȘtre consĂ©quemment, le cafĂ©, abandonnĂ©, est vendu en 1959 Ă  la sociĂ©tĂ© française de raffinage. Celle-ci, dĂ©sireuse d’implanter une station service Ă  cet emplacement trĂšs favorable sur la route de Lille, choisit d’intĂ©grer la station Ă  un immeuble Ă  usage d’habitation de 6 Ă©tages. Sur le coin mĂȘme est prĂ©vu un autre commerce ; c’est lĂ  que s’installera la presse du Parc. Mais l’espace est trop rĂ©duit pour ce projet. La sociĂ©tĂ© guigne un terrain mitoyen de 205 mĂštres carrĂ©s, appartenant Ă  la ville, et faisant partie du parc Barbieux, dont il est sĂ©parĂ© par l’avenue Jean JaurĂšs. Sur cette parcelle est disposĂ©e la statue du commandant Bossut, inaugurĂ©e en 1925 Ă  la mĂ©moire d’un hĂ©ros de la premiĂšre guerre. Le conseil municipal, lors de sa sĂ©ance du 26 octobre 1959 demande au prĂ©fet la dĂ©saffection de la parcelle et son passage dans le domaine privĂ© communal, prĂ©alable Ă  l’aliĂ©nation du terrain pour permettre la construction de nombreux appartements afin de lutter contre la crise du logement
 » Il va falloir Ă©galement libĂ©rer l’espace rendu disponible, c’est Ă  dire dĂ©placer la statue du commandant Bossut. On dĂ©cide de la rapatrier de l’autre cĂŽtĂ© de l’avenue Jean JaurĂšs dans le parc proprement dit. Le dĂ©placement se dĂ©roule en 1963. La statue n’a plus bougĂ© depuis lors. Documents collection particuliĂšre et Nord Matin 1962 Le bĂątiment est finalement construit. Il comprend de beaux appartements de standing avec des balcons en façade. Un parking est installĂ© sur le vaste trottoir. Photo Jpm La station ouvre sous la marque Total et prend en 1975 le nom station Relais du commandant Bossut » au n°118. On l’y retrouve jusqu’en 1986 sous la RĂ©sidence Barbieux. La station est vraiment placĂ©e sous l’immeuble, ouvert au rez de chaussĂ©e les pompes sont disposĂ©es au fond, dans l’angle formĂ© par les deux murs. Les automobilistes y sont Ă  l’abri des intempĂ©ries pour effectuer le plein. Des piliers, entre lesquels sont disposĂ©s des prĂ©sentoirs, supportent l’immeuble en façade. La station ne survivra pas Ă  la distribution des carburants en supermarchĂ©, et elle est aujourd’hui remplacĂ©e par une pĂątisserie-salon de thĂ©. L’emplacement de la station – photo Jpm En fĂ©vrier 1986, la Voix du Nord titre La Brasserie Deher est proprement dĂ©pecĂ©e et transportĂ©e Ă  St Omer ! ». Le journal explique que la brasserie a fermĂ© ses portes en septembre 1985, mais que l’entreprise Bonnet Baudouin est chargĂ©e de rĂ©cupĂ©rer le matĂ©riel rachetĂ© par les caves de St Arnould pour le rĂ©installer Ă  St Omer, dans les locaux de l’ancienne brasserie artĂ©sienne, devenue ensuite la brasserie de St Omer. C’est la fin d’une histoire roubaisienne commencĂ©e en 1904. Document La Voix du Nord A cette Ă©poque, s’installe tout au bout de la rue du Luxembourg une brasserie coopĂ©rative qui prend le nom des dĂ©bitants rĂ©unis ». D’aprĂšs un encart publicitaire insĂ©rĂ© dans le programme des fĂȘtes de bienfaisance de 1925, elle dĂ©marre son activitĂ© le 21 mars 1905. Elle est Ă  l’origine fondĂ©e par 11 actionnaires cabaretiers. Ces actionnaires seront plus de 300 en 1923, et elle doit son essor Ă  ses principes si justes et si Ă©galitaires, qui sont sa raison d’ĂȘtre ». Sa renommĂ©e grandit au fil du temps et elle supplante petit Ă  petit bien d’autres brasseries roubaisiennes. Document mĂ©diathĂšque de Roubaix Les locaux sont situĂ©s juste avant la gare de dĂ©bord de l’Allumette, entre la voie ferrĂ©e et l’extrĂ©mitĂ© de la rue du Luxembourg.. La brasserie s’étend peu Ă  peu en 1910, on construit sur un terrain restĂ© libre une malterie et un logement pour le directeur de la brasserie ; en 1922, un bĂątiment Ă  Ă©tage le long de la gare de dĂ©bord s’ajoute aux autres, et en 1927, une Ă©curie pour 15 chevaux
 Documents archives municipales et la Voix du Nord La brasserie prend en 1974 l’appellation brasserie Deher dans le Ravet-Anceau, nom hĂ©ritĂ© d’une de ses productions phares, la biĂšre Deher. Elle aura eu au final, une existence trĂšs longue, et les roubaisiens lui auront constituĂ© une clientĂšle fidĂšle. C’est l’une des derniĂšres brasseries locales Ă  disparaĂźtre. Document MĂ©diathĂšque de Roubaix Nous avons pu obtenir le tĂ©moignage de M. Meyfroodt sur l’histoire du garage de l’avenue Motte. Laissons-lui la parole
 AprĂšs avoir effectuĂ© le dĂ©but de ma carriĂšre en qualitĂ© de chef de vente chez Simca , j’ai fait construire mon propre garage en 1971 sur les terrains, jardins ouvriers mis en vente par Motte-Bossut, qui jouxtaient l’usine et que j’ai achetĂ©s Ă  Monsieur AndrĂ© Motte. M. Meyfroodt chez Simca Lille – Photo collection personnelle AprĂšs avoir obtenu le permis de construire, la construction a dĂ©marrĂ© et j’ai choisi de reprĂ©senter la marque Renault en accord avec la succursale situĂ©e Ă  l’époque Boulevard Gambetta Ă  Roubaix. Document Nord Eclair – 1975 – Archives municipales AprĂšs quelques annĂ©es d’activitĂ© avec Renault, en 1978 je fus contactĂ© par VAG France Volkswagen Audi Group qui Ă©tait Ă  la recherche d’un nouveau concessionnaire car celui de Villeneuve d’Ascq, la CDA, avait basculĂ© chez Peugeot. En choisissant de changer de marque, j’ai acceptĂ© de reprendre l’ensemble du personnel de la CDA qui Ă©tait spĂ©cialisĂ© sur ces marques allemandes Volkswagen-Audi, ce, en plus de mon propre personnel. Sur la photo de l’inauguration sur laquelle je suis Ă  droite ; Ă  droite se trouve Monsieur Ghyssels PrĂ©sident du Directoire De Volkswagen France. Vous pouvez Ă©galement y redĂ©couvrir les voitures de 1978. Je passais Ă©galement du statut de Sarl Garage du Nouveau Roubaix » en SA GNR , c’est-Ă -dire SociĂ©tĂ© Anonyme Garage Nouveau Roubaix. Documents Nord Matin – Janvier 1978 et Nord Eclair – FĂ©vrier 1978 – Archives municipales AprĂšs avoir stockĂ© pendant plusieurs annĂ©es, mes vĂ©hicules d’occasion sur le parking ce, par tous les temps, j’ai pris la dĂ©cision , en 1975, de faire construire une grande extension Ă  mon garage afin que toutes ces voitures soient Ă  l’abri des intempĂ©ries. Documents Archives municipales – 1975 Il est vrai qu’avant la construction du 2Ăšme bĂątiment de la concession Volkswagen-Audi, les vĂ©hicules neufs et d’occasion Ă©taient stockĂ©s sur notre parking, et nous avons rapidement constatĂ© que les peintures de ces voitures Ă©taient endommagĂ©es par les retombĂ©es de suies acides provenant de la grande cheminĂ©e de l’usine Motte-Bossut. Devant l’étendue des dommages, nous avons Ă©tĂ© dans l’obligation de suspendre les livraisons des camions de transports de voitures neuves en provenance de VAG-FRANCE Ă  Villers CotterĂȘts. Les inspecteurs de VAG-FRANCE se sont dĂ©placĂ©s pour constater les dĂ©gĂąts, car nous Ă©tions contraints de repeindre les voitures
. neuves, principalement les mĂ©tallisĂ©es, plus fragiles. Devant le nombre de vĂ©hicules touchĂ©s, la direction de Motte-Bossut dut se rendre Ă  l’évidence et fut contrainte de remplacer la grosse chaudiĂšre d’usine alimentĂ©e alors en fuel par une nouvelle installation au gaz. Cela crĂ©a un froid qui ne fut heureusement que passager. L’incident, onĂ©reux pour les deux parties, fut clos. Je fus concessionnaire pour cette marque jusque 1983, et vendis mon affaire Ă  Christian Leclercq. » Documents Archives municipales – 1975 Remercions qui, aprĂšs avoir consultĂ© le prĂ©cĂ©dent article sur le sujet, nous a contactĂ© et a acceptĂ© de tĂ©moigner. Bel exemple d’interactivitĂ© que chacun peut suivre ; n’hĂ©sitez pas Ă  apporter votre propre tĂ©moignage pour enrichir les sujets des blogs.
Le Touquet Music Beach c’est la grosse machine de l’étĂ©. Parce que les festivaliers se comptent en dizaine de milliers (19.000 l’an dernier), parce que les sites sont chaque fois inattendus et incroyables et puis surtout parce que sa productrice, France Leduc, fait venir ici tous les plus grands artistes de la scĂšne Ă©lectro.
Perdue dans mes milliers de pellicules, je viens de retrouver le nĂ©gatif d'une photo prise dans les annĂ©es 70 Ă  partir d'un plus ancien document dont j'ignore aujourd'hui d'oĂč il provient ! Bien vite, je viens de le scanner et je le propose aux anciens BizĂ©tois pour identification des gens bĂ©nĂ©voles qui s'y trouvent ! Notez ce dĂ©tail ils portaient un brassard tricolore au bras gauche ! Pourquoi cette photo-lĂ  ??? Il s'agit du.... ComitĂ© de FĂȘtes du Bizet, des annĂ©es 1950 ! On y reconnait entre autre le bourgmestre Victor Huys, Charles Logie, Arthur Demoen au micro, ...et...Ă  votre bon plaisir de tenter de les reconnaĂźtre ! A programme de cette Ă©poque ils prĂ©voyaient... - animation musicale des rues avec "disques demandĂ©s" - concours de pinsons - dĂ©monstration de chiens de dĂ©fense - course Ă  pied, course cycliste par le CCB - tombola des commerçants - concert apĂ©ritif sur kiosque - fĂȘte de nuit sur kiosque avec spectacle, rue Duribreu - dĂ©filĂ© carnavalesque avec groupes folkloriques, musiques et la Fanfare St-AndrĂ© - grande braderie des commerçants le lundi avec recherche d'une "miss braderie" - raccroc pour finir la ducasse - manĂšges Ă©parpillĂ©s dans le village A peine publiĂ©e, une lectrice me fait parvenir une photo de la mĂȘme Ă©poque illustrant un rassemblement des "pinsonneux" amateurs de pinsons devant leur local, au Lion Belge, de la rue du Touquet, oĂč habitent aujourd'hui nos amis Lily et AndrĂ© S. que nous remercions. CommerçantssĂ©dentaires ou non, chacun vient Ă  la rencontre de la clientĂšle. Et, chaque annĂ©e, les bonnes affaires sont, trĂšs souvent, au rendez-vous. AprĂšs une Ă©dition 2020 bouleversĂ©e par la crise sanitaire, l’édition 2021 devra, elle aussi, composer avec des contraintes : le contexte sanitaire, toujours lui, et le plan Vigipirate
Un dĂ©filĂ© passant devant la Maison de Repos. Avant d'aborder un autre souvenir bien lointain, que peu de gens aujourd'hui s'en souviennent encore, voici une derniĂšre photo de nos jolies petites majorettes qui prĂ©cĂ©daient les Vrais Amis de Ploegsteert dans les annĂ©es 70 ! Un dĂ©filĂ© passant devant la Maison de Repos. Voulez-vous que nous passions Ă  autre chose ? Oui, alors... retournons chez les Majorettes ! Mais lesquelles ? Je vous laisse deviner ! Un indice elles sont quinquagĂ©naires, ou presque aujourd'hui ! Se reconnaitront-elles ? Je l'espĂšre, car mon but est de leur faire revivre quelques annĂ©es de leur jeunesse. 11. Souvenirs messinois... en musique Ces belles photos prises le jour de l'inauguration du nouvel uniforme de la Fanfare Royale de Messines aura l'honneur de clore cette sĂ©rie de vieux documents de plus de 40 ans d'Ăąge. En 1977 ?, la sociĂ©tĂ© musicale forte d'une quarantaine de musiciens comptait dĂ©jĂ  133 annĂ©es d'existence. Quelle louable pĂ©rennitĂ© pour cette petite ville, bilingue et qui se dit "la plus petite de Belgique". La phalange comptait Ă  l'Ă©poque et en plus un peloton de demoiselles, vĂȘtues comme des majorettes, mais qui jouaient du tambour ! La baguette de chef Ă©tait tenue par M. Marcel Tahon, l'instituteur du "village". Pour votre grand plaisir Ă  reconnaitre ces musiciens de Messines qui, aujourd'hui encore, viennent rĂ©guliĂšrement Ă©gayer nos liesses populaires. 10. A l'attention des traducteurs chevronnĂ©s Une vieille pellicule Ă  propos de la page d'un livre allemand que le Dr Lambelin considĂ©rait comme exceptionnelle. Ce bouquin trouva d'ailleurs sa place dans le MusĂ©e de Guerre et de Paix, de Messines. On y parle, selon lui, de la fraternisation qui eut lieu Ă  la NoĂ«l 1914. Extrait du journal du Chasseur du Gosslar, imprimĂ© en Ă©criture Fraktur, cĂ d gothique allemand. Donc, difficile Ă  lire et comprendre. C'est mon cas. Sauf... un bout de phrase "We are yours friends"Pour les amateurs....bon amusement ! 9. Un lustre pour demander pardon ! Plus de 40 ans sĂ©parent ces deux photos, pourtant, le souvenir qu'il Ă©voque reste intact ! Il s'agit du lustre en fer forgĂ© suspendu Ă  la voĂ»te de l'Ă©glise St-Nicolas de Messines en effet, rien n'a changĂ© car, il a toute une histoire. Cet luminaire est l'oeuvre d'un artilleur allemand ĂągĂ© de 23 ans, cantonnĂ© Ă  Warneton, et qui avait pour mission de "canarder" Messines en sachant qu'il dĂ©truirait l'Ă©glise. A la fin de la guerre, il Ă©changea du courrier avec les curĂ©s successifs du village, et pour se faire "pardonner" il fabriqua ce magnifique lustre en laiton de 2 m de diamĂštre, 40 kg en un travail de 900 heures. On y reconnait entre autres quatre Ă©cussons de l'abbaye et de la ville de Messines. En dĂ©cembre 1967, ce lustre s'alluma pour la premiĂšre fois ! Otto G. Meyer ajouta encore par la suite, des appliques murales dĂ©corĂ©es des blasons de la Belgique, de la Flandre Occidentale, d'Ypres et du diocĂšse de Bruges. 8. L'amitiĂ© de deux anciens ennemis ! Exceptionnelle rencontre en ce mois de juin 1974, entre un ancien combattant australien, M. Reginald Biggs Ă  gauche sur la photo et un autre ancien combattant allemand, M. Otto Meyer au centre qui ont participĂ©, 57 ans plus tĂŽt, le 7 juin 1917 exactement, Ă  cette infernale Bataille de Messines dont, aujourd'hui, l'on vient de cĂ©lĂ©brer le centenaire. Ils Ă©taient face Ă  face durant ces terribles combats ! Heureusement, ils en sont sortis vivants ! AprĂšs l'Ă©change d'anecdotes bien dramatiques, le bourgmestre les fit "Citoyens d'Honneur de la ville de Messines". Les voici, pour le verre de l'amititĂ©, en compagnie de l'ancien combattant Croix de Feu messinois que beaucoup auront reconnus. Mais quel Ă©tait son nom Platteau ? Deconinck ? Prochainement, nous reviendrons sur Otto Meyer... Savez-vous pourquoi ? 7. Ils ont rebaptisĂ© le contour de l'Ă©glise Poursuivons avec une autre journĂ©e faste pour Messines celle du dimanche 9 novembre 1975 pour le jumelage avec la ville de Featherston, de Nouvelle de la visite du Mayor MacKerrow, accompagnĂ© de l'ambassadeur M. Stewaert, l'autoritĂ© communale locale, dirigĂ©e par le Dr Lambelin, procĂ©da Ă  la signature de l'accord "fraternel" conclu entre les deux villes, suivi de la remise des cadeaux, sous l'oeil d'autres bourgmestres voisins, de Croix de Feu, des personnalitĂ©s locales, de citoyens. Durant l'aprĂšs-midi, le mayeur MacKerrow eut l'honneur de dĂ©voiler la nouvelle plaque "Place de Featherston" pour remplacer le lieu-dit appelĂ© "Contour de l'Ă©glise". Ceci en mĂ©moire du sacrifice de 3000 soldats nĂ©o-zĂ©landais morts au cours de la Bataille de Messines. 6. La ferveur commĂ©morative existait dĂ©jĂ  ! Voici encore quelques rares clichĂ©s de cette pĂ©riode des annĂ©es soixante-dix, avant que la petite ville de Messines ne fusionne avec
. personne. Pourquoi ? Parce que, des colines de l' Heuvelland Ă  la Douve, elle Ă©tait la seule commune flamande avec des facilitĂ©s pour les francophones. L'inverse des cinq communes du Grand Comines qui Ă©taient wallonnes avec facilitĂ©s pour les nĂ©erlandophones. Faut-il se souvenir que plus antĂ©rieurement encore, la commune de Ploegsteert faisait partie du canton de Messines, et de l'arrondissement d'Ypres. Ceci Ă©tant dit, je vous laisse admirer ces quelques photos de cĂ©rĂ©monies patriotiques hautes en couleurs, prĂ©sentĂ©es sur votre Ă©cran comme sur du papier en noir et blanc. Ony reconnait un certain AmĂ©dĂ©e, de Ploegsteert avec le chapeau avec trois porte-drapeaux que l'on reconnait aisĂ©ment 5. Des visites prestigieuses spectaculaires ! Le long de la N365, entre Messines et Wytschate, se dresse le "London Scottisch Memorial", inaugurĂ© en mai 1923. Au bas de ce monument, il est Ă©crit 'Near this spot on Halloween 1914 the London Scottish came into action, being the first Territorial battalion to engage the enemy'" Traduction en français " A proximitĂ© de cet endroit, au moment d' Halloween 1914, le "London Scottisch Regiment" est entrĂ© en action le premier pour affronter l'ennemi" En 1975 ou 76 ? Ce fut l'occasion pour la ville d'ĂȘtre le théùtre d'une parade militaire prĂ©sentĂ©e par un dĂ©tachement , le "Pipe Band"de ce mĂȘme rĂ©giment ! 4. Des journĂ©es commĂ©moratives plus fastueuses aussi Je vous prĂ©sente cette fois-ci, un pĂȘle-mĂȘle de photos prises toujours Ă  la mĂȘme Ă©poque, sous le mayorat messinois du Dr Roger Lambelin oĂč l'on remarque qu'en certaines circonstances, la ville se faisait un plaisir d'inviter beaucoup de personnalitĂ©s voisines, telles les bourgmestres Cappelle de Warneton, Laroye de Ploegsteert, Lemaire de Neuve-Eglise et bien d'autres encore. 3. L'Anzac-Day, en toute discrĂ©tion Restons dans les hommages rendus aux NĂ©o-ZĂ©landais et Australiens qui ont perdu la vie dans les environs de Messines au cours de la PremiĂšre Guerre Mondiale,
 commĂ©moration de l' Anzac-Day Australians & New-Zelanders Army Corps pour se souvenir de la Bataille de Messines, qui eut lieu le 7 juin 1917. Les photos prĂ©sentĂ©es ci-dessous datent de 1973. Cette annĂ©e-lĂ , ce fut le secrĂ©taire de l'ambassadeur M. Steewaert, souffrant, qui vint fleurir le Monument, en mĂȘme temps que le Bourgmestre, Roger Lambelin. 2. Messines inaugure son musĂ©e Le 19 novembre 1972, la petite ville aux grandes histoires, Messines, se dota un "MusĂ©e de Guerre et de Paix", baptisĂ© ainsi par le bourgmestre Lambelin de l'Ă©poque. Ce jour-lĂ , l'inauguration se fit en grandes pompes avec la prĂ©sence des ambassadeurs de Nouvelle-ZĂ©lande et d'Australie. AprĂšs rĂ©ception Ă  l'HĂŽtel de Ville en dĂ©but d'aprĂšs-midi, un cortĂšge se forma et se dirigea vers le "New-Zelanders Memorial Garden" avec au passage dĂ©voilement de la nouvelle dĂ©nomination de la "rue des NĂ©o-ZĂ©landais" S'en suivirent, dĂ©pĂŽts de gerbes, discours et coupe du ruban inaugural du MusĂ©e. Voici quelques photos souvenir de cette importante journĂ©e. Ces enfants se souviennent-ils de cette rencontre, au musĂ©e ? 1. Messines s'est souvenu de sa Bataille Si le Prince William et la princesse Astrid ont fait honneur de leur prĂ©sence Ă  la petite ville de Mesen pour commĂ©morer le 100e anniversaire de cette horrible et sanglante "Bataille de Messines", du 7 juin 1917, mon modeste petit blog du "RĂ©tro-Viseur" essaiera de se souvenir des cĂ©rĂ©monies semblables, mais bien moins mĂ©diatisĂ©es, d'il y a quarante-cinq ans, sous le mayorat de feu le bourgmestre, le Dr Roger Lambelin. 25 avril 1972, jour de l' ANZAC-DAY - Visite de l'ambassadeur de Nouvelle-Zelande, M. Steewaert. Les Comitards sont toujours des bĂ©nĂ©voles ! Perdue dans mes milliers de pellicules, je viens de retrouver le nĂ©gatif d'une photo prise dans les annĂ©es 70 Ă  partir d'un plus ancien document dont j'ignore aujourd'hui d'oĂč il provient ! Bien vite, je viens de le scanner et je le propose aux anciens BizĂ©tois pour identification des gens bĂ©nĂ©voles qui s'y trouvent ! Notez ce dĂ©tail ils portaient un brassard tricolore au bras gauche ! Pourquoi cette photo-lĂ  ??? Il s'agit du.... ComitĂ© de FĂȘtes du Bizet, des annĂ©es 1950 ! On y reconnait entre autre le bourgmestre Victor Huys, Charles Logie, Arthur Demoen au micro, ...et...Ă  votre bon plaisir de tenter de les reconnaĂźtre ! A programme de cette Ă©poque ils prĂ©voyaient... - animation musicale des rues avec "disques demandĂ©s" - concours de pinsons - dĂ©monstration de chiens de dĂ©fense - course Ă  pied, course cycliste par le CCB - tombola des commerçants - concert apĂ©ritif sur kiosque - fĂȘte de nuit sur kiosque avec spectacle, rue Duribreu - dĂ©filĂ© carnavalesque avec groupes folkloriques, musiques et la Fanfare St-AndrĂ© - grande braderie des commerçants le lundi avec recherche d'une "miss braderie" - raccroc pour finir la ducasse - manĂšges Ă©parpillĂ©s dans le village A peine publiĂ©e, une lectrice me fait parvenir une photo de la mĂȘme Ă©poque illustrant un rassemblement des "pinsonneux" amateurs de pinsons devant leur local, au Lion Belge, de la rue du Touquet, oĂč habitent aujourd'hui nos amis Lily et AndrĂ© S. que nous remercions.
LpH6xL.
  • 2n8rgxk9n6.pages.dev/643
  • 2n8rgxk9n6.pages.dev/275
  • 2n8rgxk9n6.pages.dev/199
  • 2n8rgxk9n6.pages.dev/124
  • 2n8rgxk9n6.pages.dev/784
  • 2n8rgxk9n6.pages.dev/712
  • 2n8rgxk9n6.pages.dev/496
  • 2n8rgxk9n6.pages.dev/812
  • 2n8rgxk9n6.pages.dev/590
  • 2n8rgxk9n6.pages.dev/136
  • 2n8rgxk9n6.pages.dev/932
  • 2n8rgxk9n6.pages.dev/664
  • 2n8rgxk9n6.pages.dev/742
  • 2n8rgxk9n6.pages.dev/952
  • 2n8rgxk9n6.pages.dev/14
  • braderie des commerçants le touquet 2021