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Apartir du mercredi 19 mai 2021, il sera possible dans la Loire de faire des brocantes et vide-greniers le week-end et de choisir bermudas, maillots et tongs pour lâĂ©tĂ© dans des magasins de vĂȘtements.. Est-ce que la braderie ? Foire annuelle au cours de laquelle les habitants vendent Ă bas prix des vĂȘtements ou autres objets usagĂ©s.
Roubaix se trouve au pays des braderies. Sur son territoire, elle en organisait traditionnellement plus dâune vingtaine chaque annĂ©e. Une braderie dâun nouveau genre connaĂźt sa premiĂšre Ă©dition en dĂ©cembre 1991 la braderie de lâart. Le concept est Ă la fois simple et particulier pendant 24 heures, des artistes vont crĂ©er des Ćuvres en partant dâobjets de rĂ©cupĂ©ration. Le journal de lâĂ©poque situait le prix de ces objets qui Ă©taient vendus au public entre 1 franc et 1000 francs ! Les logos des deux premiĂšres braderies PubliĂ©es par NE Cette braderie existe toujours, et depuis quelques annĂ©es, elle se dĂ©roule en dĂ©cembre dans les locaux de la Condition Publique. Cet ancien Ă©tablissement public, propriĂ©tĂ© de la Chambre de commerce de Roubaix, avait pour mission de contrĂŽler et certifier la qualitĂ© de diffĂ©rentes matiĂšres textiles avant leur vente, essentiellement la laine, le coton et la soie. Sa reconversion en manufacture culturelle date de 1999, et la Condition Publique constitue un superbe Ă©crin pour la braderie de lâart. La braderie de lâart Ă la piscine Photo Guy Sadet NE Mais dâautres lieux ont accueilli cette manifestation intra muros, organisĂ©e par lâassociation Art Point M. La piscine de la rue des Champs fut le premier dĂ©cor de la braderie de lâart, pour ses quatre premiĂšres annĂ©es. FermĂ©e depuis novembre 1985, elle attendait sa reconversion en musĂ©e, laquelle sera effective le 21 octobre 2001. La piscine permit ainsi Ă la braderie de lâart de se mettre dans le bain et de faire ses premiers pas. Roubaix 2000, vide Photo NE Câest Roubaix 2000, ou du moins son fantĂŽme, qui recevra la braderie de lâart en 1995. La galerie commerciale en attente de dĂ©molition, offrit ses surfaces abandonnĂ©es pour lâexpression des artistes et la vente de leurs crĂ©ations. Il y aura aussi lâusine Cavrois de la Potennerie en 1996 et 1997, puis le parking de Mac Arthur Glenn, patrie des courants dâair. Mais depuis un certain temps la Condition Publique abrite dĂ©sormais la Braderie de lâArt, chaque annĂ©e dĂ©but dĂ©cembre. Les fans nous pardonneront dâavoir sans doute oubliĂ© dâautres lieux dâaccueil. Nous les remercions Ă lâavance de complĂ©ter notre propos. AprĂšs la rĂ©volution, la place du Trichon se trouve Ă lâextrĂ©mitĂ© de la ville Ă laquelle elle est reliĂ©e par la rue du bois et la rue du grand chemin. LâagglomĂ©ration est prĂȘte Ă englober les fermes prĂ©sentes Ă sa limite. Plus loin, les voies se perdent dans la campagne. Plan cadastral 1805 â document archives municipales Ouvertures de rues et constructions se multiplient rapidement avec lâextension de la ville. La place, qui devient un nĆud de communications important, nâest alors quâun vague Ă©largissement de la rue du bois entre le riez du Trichon et lâintersection du chemin du mĂȘme nom. Il va falloir lâagrandir pour faciliter la circulation. Plan cadastral de 1845 â archives municipales La place Ă©tant resserrĂ©e entre les habitations, il faut exproprier. Dâautant quâau dĂ©but des annĂ©es 1860, on projette dây installer le marchĂ© aux poissons lâespace est de plus en plus comptĂ©. Il faut prĂ©voir de nouveaux alignements au dĂ©triment des constructions existantes, et, en particulier, tout un ensemble de maisons qui encombrent le centre de la place telle quâon lâenvisage. Photo 1953 â en incrustation la situation de 1826 â documents archives municipales Une premiĂšre sĂ©rie de dĂ©molitions permet dâagrandir la place et de construire le Minck. Mais il reste un bloc dâhabitations formant un triangle, propriĂ©tĂ© dâAuguste Tiers, le fermier du Trichon. Ces bĂątiments empiĂ©tant sur la place, gĂȘnent lâaccĂšs Ă la rue du Trichon et Ă la rue RĂ©my Cooghe. On dĂ©cide de les exproprier en 1867. Situation en 1867 aprĂšs construction du Minck â documents archives municipales Ce bloc est constituĂ© dâun certain nombre de logements sans Ă©tages, peut ĂȘtre amĂ©nagĂ©s sur des bĂątiments dĂ©pendants de la ferme, ou bien encore un lotissement construit par M. Tiers sur ses terres. On remarque en haut Ă gauche sur le plan lâĂ©dicule des lieux » situĂ©s dans la cour et partagĂ©s entre les diffĂ©rentes maisons. Plan des propriĂ©tĂ©s Tiers Ă dĂ©molir â document archives municipales La suppression de ces constructions permettra un accĂšs plus aisĂ©, et lâexpropriation est dĂ©cidĂ©e par le tribunal en avril 1867. On nomme lâarchitecte Emile Barbotin comme expert pour procĂ©der au mesurage des parcelles concernĂ©es. Elles reprĂ©sentent prĂšs de 400 mĂštres carrĂ©s. Sur la photo, les personnages du premier plan se trouvent sur lâemplacement du bloc expropriĂ©. document mĂ©diathĂšque de Roubaix Mais ce nâest pas terminĂ© on rectifie lâalignement cĂŽtĂ© gauche de la place en venant de la rue des fleurs aujourdâhui rue Ămile Cooghe au dĂ©but des annĂ©es 1880. Ces opĂ©rations seront faites au dĂ©triment des propriĂ©tĂ©s de MM. Prouvost-Screpel, Delobel-Barrot, et Desrousseaux-Defrenne. Auguste Tiers nâest pas au bout de ses peines en 1888, il est condamnĂ© Ă dĂ©molir un mur quâil vient de faire construire le long de la place, et frappĂ© d »alignement⊠La vieille cense est rĂ©duite Ă peu de choses Ă cette Ă©poque le plan cadastral de 1884 nous montre en vert les bĂątiments subsistants de la ferme, en magenta lâimmeuble construit sur lâemplacement du reste. Plan cadastral 1884- Document archives municipales A lâinstar de nombreuses autres villes qui, comme Lille, ont adoptĂ© ce dispositif qui facilite lâaccĂšs au stationnement pour une durĂ©e limitĂ©e, Roubaix saute le pas en novembre 1962. Cette instauration se fait Ă la demande notamment des commerçants du centre qui espĂšrent ainsi rĂ©gler le cas des voitures ventouses ». Lâadjoint au maire, monsieur Loucheur, indique Ă Nord Ăclair que les parkings, les rues sont pleins de voitures statiques ». Ce mĂȘme journal, interroge les roubaisiens, et il semble ressortir de cette enquĂȘte que la zone bleue est indispensable. La durĂ©e maximale de stationnement est fixĂ©e Ă une heure et demie, les heures de dĂ©but et de fin Ă©tant matĂ©rialisĂ©es par un disque de carton que lâautomobiliste dĂ©pose derriĂšre le pare-brise, Ă la vue du fonctionnaire chargĂ© du contrĂŽle. Il est interdit de modifier les horaires indiquĂ©s sur le disque sans avoir dĂ©placĂ© le vĂ©hicule dâau moins 100 mĂštres. Ces disques, financĂ©s par la publicitĂ© quâils prĂ©sentent, sont offerts gratuitement aux usagers. Document Nord-matin La zone bleue comprend le centre de Roubaix, et sâĂ©tend aux principales artĂšres qui en sont issues jusquâĂ la place de la Fosse aux chĂȘnes, la gare et le dĂ©but des rues de Mouvaux et de lâEpeule, une partie des rues de Lille, de Lannoy, et de la Grande rue. Elle concerne prĂšs de 18 kilomĂštres de voies. Document La Voix du Nord La municipalitĂ© prĂ©voit par ailleurs des parkings, oĂč il sera permis de stationner trois heures le mĂȘme disque faisant foi pour lâheure dâarrivĂ©e. Sur les boulevards Gambetta et Leclercq, le stationnement sera limitĂ© Ă cinq heures. Pierre Herman, adjoint chargĂ© de la circulation fait, en septembre, une confĂ©rence de presse pour expliquer les raisons de la mise en vigueur de la zone bleue. On estime quâil faut une cinquantaine de personnes pour contrĂŽler les vĂ©hicules en stationnement. La police urbaine est renforcĂ©e Ă cet effet, dâĂ©lĂ©ments dâAfrique du Nord » dixit Nord-Eclair. Dans un premier temps, les gardiens de la Paix se borneront Ă apposer sur le pare-brise des contrevenants un papillon indiquant lâinfraction. Mais cette pĂ©riode dâadaptation devait ĂȘtre courte ; bientĂŽt viendra celle des vĂ©ritables amendes. La zone bleue sera pourtant Ă©phĂ©mĂšre. On commence par la supprimer durant les vacances en 1972. 1973 voit apparaĂźtre les parcmĂštres boulevard Gambetta la zone bleue, gratuite, cĂšde la place au stationnement payant⊠Photo La Voix du Nord Les documents produits proviennent des archives municipales A lâorigine, les terres situĂ©es entre le Galon dâeau et Wattrelos se partagent entre diffĂ©rentes fermes, situĂ©es le long de lâancien chemin de Wattrelos. Ce sont notamment la Digue du PrĂ© Ă lâemplacement de la place Nadaud et la Laverie, ou Haverie au niveau du coude formĂ© par la rue dâAvelghem. Les douves de ces fermes sont alimentĂ©es par le Trichon qui sây Ă©coule, aprĂšs avoir alimentĂ© les fossĂ©s du vieux chĂąteau seigneurial. Puis on creuse le canal, bordĂ© par un talus et le chemin de halage. La rive nord de la partie la plus ancienne, incluant lâactuel boulevard Gambetta est rapidement dĂ©nommĂ©e quai de Wattrelos. Plan cadastral 1826 â archives municipales En 1869, les propriĂ©taires de la rive du canal consentent Ă cĂ©der du terrain sur huit mĂštres de largeur depuis la rue de Lannoy Ă condition que la ville pave le quai. On rĂ©dige dĂšs lâannĂ©e suivante le cahier des charges prĂ©alable aux travaux. La chaussĂ©e fera 6m70 de largeur, et sera encadrĂ©e par deux trottoirs. LâaccĂšs Ă la berge sera protĂ©gĂ© par un garde-corps. Mais la guerre de 1870 stoppe les travaux. AprĂšs celle-ci, il est question de combler la premiĂšre partie du canal pour y amĂ©nager un boulevard. En attendant, on sursoit aux travaux. Le quai de Wattrelos est alors officiellement limitĂ© au pont du Galon dâeau et au pont du chemin de fer. Vers la fin du siĂšcle, le quai est encore Ă lâĂ©cart de toute agitation ; le Ravet-Anceau de 1891 cite les estaminets Nyckees et Dubenne, ainsi que le bureau des douanes. La rive est Ă©galement frĂ©quentĂ©e par les pĂȘcheurs et les canotiers le Ro a?ving Club » y pratique les sports nautiques. Lâestaminet situĂ© au numĂ©ro 4 a pour enseigne la rĂ©union des canotiers ». La courbe du canal face au boulevard Gambetta est plantĂ©e dâarbres. Document mĂ©diathĂšque de Roubaix Mais lâatmosphĂšre bucolique de cette partie du canal va changer radicalement Les frĂšres Florent et Henri Carissimo installent dâabord une filature entre la rue dâAvelghem et le canal, limitĂ©e par la rue des Soies, et câest ensuite le tour dâAlfred Motte dây construire un peignage qui sâĂ©tend jusquâĂ la ligne de chemin de fer. Il est autorisĂ© Ă construire une voie sâembranchant sur la voie ferrĂ©e. Elle forme une courbe serrĂ©e pour longer la rue dâAvelghem, et traverse lâusine pour rejoindre le canal quâelle suit ensuite, les wagons Ă©tant orientĂ©s Ă angle droit grĂące Ă une plaque tournante. Une distillerie sâimplante Ă©galement au n°101 la sociĂ©tĂ© anonyme des levures et alcools de grains ». Le quai sert alors intensivement au chargement et dĂ©chargement des pĂ©niches. En 1920, on autorise la sociĂ©tĂ© des levures et alcools de grains Ă installer un portique permettant de dĂ©charger les pĂ©niches de charbon et de grains. Elle est Ă©galement autorisĂ©e Ă placer une voie Decauville sur trente mĂštres le long du quai. La sociĂ©tĂ© Alfred Motte et Cie Ă remplace par une plus grande la plaque tournante situĂ©e sur le quai. Elle reçoit Ă©galement en 1925 lâautorisation de placer une ligne trolley au dessus de la voie pour permettre la traction Ă©lectrique de ses wagons. Lâestaminet Godin apparaĂźt au 22 , aprĂšs la passerelle des soies. Document mĂ©diathĂšque de Roubaix Les usines Ă©tant desservies par le Trichon, on nâa pas Ă©prouvĂ© le besoin de creuser le quai pour y installer un aqueduc. De ce fait, la mairie est rĂ©ticente pour attribuer des permis de construire pour des habitations en 1928 et 29. A cette Ă©poque, la sociĂ©tĂ© Carissimo a vendu du terrain pour y Ă©tablir un lotissement. Ces habitations doivent Ă©couler leurs eaux usĂ©es dans le riez du Trichon en traversant les autres propriĂ©tĂ©s, ce qui complique beaucoup les choses. On trouve nĂ©anmoins dans cette zone, au n°1 lâestaminet Colpaert le 2 est maintenant une Ă©picerie, Au 5 lâentreprise de bois LĂ©on Delsalle et au 6 le marbrier Lamarque ; au 7 et 7 bis et 97 des maisons particuliĂšres ; au 99 un estaminet. En 1932 on considĂšre que lâentrepĂŽt de bois LĂ©on Delsalle au n°5, le long de la citĂ© Wallerand pose de sĂ©rieux problĂšmes en cas dâincendie. Au dĂ©but des annĂ©es 50 apparaĂźt au 3 la cour Rousseau, au 9 une fabrique de grillages. En1960 sâinstalle au 10, avant la rue des soies une entreprise de transports, la SARL Bednar. Mais la construction du pont Nyckees va profondĂ©ment modifier le quartier en supprimant une bonne part des bĂątiments de cette zone. On voit encore sur la photo aĂ©rienne de 1962 une sĂ©rie de maisons situĂ©es dans le virage du canal, alors que les jardins ouvriers sâĂ©tendant jusquâĂ Ă lâentrĂ©e de la rue dâAvelghem semblent bien Ă lâabandon. Mais lâensemble donne encore lâimpression dâune vaste zone industrielle. Photo 1962 â document IGN Pourtant, la dĂ©sindustrialisation sâopĂšre et les usines sont amenĂ©es Ă fermer. Cette partie du canal va perdre son cĂŽtĂ© port de commerce » pour reprendre un aspect plus bucolique. Les sociĂ©tĂ©s de pĂȘche sây retrouvent, les sports nautiques Ă©galement, avec lâinstallation en 1993 dâune base de kayak. On y trouve le CafĂ© Bouchard PĂȘche ». Les usines sont dĂ©molies ou reconditionnĂ©es dans la 2eme moitiĂ© des annĂ©es 90. On crĂ©e un terrain de sports, un parking, et surtout, on rĂ©alise une promenade plantĂ©e dâarbres le long du canal. Les promeneurs, piĂ©tons et cyclistes, empruntent la passerelle des soies pour poursuivre leur chemin vers lâEscaut sur la rive droite du canal. Celui-ci devient Ă nouveau calme et verdoyant. Le quai aujourdâhui â document Google maps A lâinstar de villes comme Dunkerque ou Calais, Roubaix eut son Minck sur la place du Trichon. CâĂ©tait un marchĂ© aux poissons qui fonctionnait sur le principe de la vente Ă la criĂ©e. Il remplaça un marchĂ© aux poissons qui se tenait sur la Grand Place, laquelle nâĂ©tait pas la grande esplanade que nous connaissons aujourdâhui. Elle se situait aux abords immĂ©diats de lâĂ©glise Saint Martin, et les exhalaisons de la marĂ©e devaient sĂ»rement parfumer les sorties de messe. Quoique nâĂ©tant pas une ville portuaire, Roubaix consommait les fruits de la mer au moins depuis la construction du canal, en 1843. Le quai de Lorient fut longtemps le dĂ©barcadĂšre des moules de ZĂ©lande. Le Minck Ă la belle Ă©poque CP MĂ©dRx Construit Ă partir de 1862, le Minck fut ouvert en fĂ©vrier 1863. Ce bĂątiment Ă©tait constituĂ© dâune structure en acier abritant la criĂ©e, dĂ©sormais Ă lâĂ©cart du centre. Son Ă©clairage Ă©tait assurĂ© par des ouvertures garnies de feuilles de verre disposĂ©es comme des lames de persiennes, quâil fallut rapidement protĂ©ger de lâinstinct de destruction des enfants», par un treillis en fil de fer. Le Minck annĂ©es cinquante Photo NE Il fut agrandi une premiĂšre fois en 1881, sa surface carrĂ©e de dĂ©part devint un rectangle. On ajouta Ă la salle de criĂ©e, un ensemble de vingt quatre tables. Sa surface fut quasiment doublĂ©e. En 1885 il y eut des rĂ©parations et lâannĂ©e suivante on pensa enfin Ă protĂ©ger le crieur du Minck, dont les activitĂ©s et les registres Ă©taient Ă la merci des conditions atmosphĂ©riques. On agrandira Ă nouveau le Minck en 1887, portant le nombre de tables Ă 38. On y Ă©panchera rĂ©guliĂšrement des tonnes de poissons pour leur livraison aux commerçants. Le marchĂ© aux poissons roubaisien fĂȘta dignement son cinquantenaire, le 19 mai 1912, sous lâadministration Motte, avec cortĂšge et chars. La dĂ©molition fin 1950 Photo NE AprĂšs la seconde guerre, le dĂ©veloppement des livraisons par la route eut raison du Minck. Les marchands de poisson se fournissaient directement aux mareyeurs. Le vieux bĂątiment devient un obstacle Ă la circulation, et sa vieille carcasse est, selon la presse de lâĂ©poque, une provocation Ă lâesthĂ©tique ». En septembre 1950, le principe de sa dĂ©molition est actĂ©. En novembre 1950, sa double verriĂšre est dĂ©montĂ©e, et son squelette dâacier va bientĂŽt disparaĂźtre. Câest chose faite en janvier 1951. La place du Trichon y a gagnĂ© un petit jardinet, aujourdâhui cernĂ© par les voitures, et ses exhalaisons nâont plus pour origine le poisson, mais bien les dĂ©jections canines. Le square en janvier 1951 Photo NE Le boulevard de Lyon compte peu dâentreprises. On peut cependant citer au n°108, lâentreprise de constructions mĂ©caniques Platt frĂšres, qui Ă©tait situĂ©e entre le boulevard de Lyon, la rue Ingres, la rue Jean Baptiste Corot, câest-Ă -dire au beau milieu dâune zone rĂ©sidentielle. Cette entreprise fabriquait autrefois des garnitures de cardes pour les machines textiles. En tĂȘte sociĂ©tĂ© Platt Coll. Part. Puis, aprĂšs la seconde guerre, lâentreprise poursuit ses activitĂ©s de construction mĂ©canique spĂ©cialisĂ©e dans la transformation de lâacier et la fabrication de machines-outil. A partir de 1954, la sociĂ©tĂ© PLATT FRERES dĂ©veloppe des activitĂ©s de forge, de martelage mĂ©canique, dâestampage, de matriçage, de dĂ©coupage et de mĂ©tallurgie des poudres. Pour les besoins de lâactivitĂ©, des produits tels que des solvants dont des solvants chlorĂ©s, des gaz de soudure acĂ©tylĂšne⊠et des carburants gasoil, mazout, fioul⊠ont Ă©tĂ© stockĂ©s sur le site. En tĂȘte sociĂ©tĂ© Platt Coll. Part. Entre 2004 et 2008, la sociĂ©tĂ© BEKAERT reprend lâexploitation du site et poursuit lâactivitĂ© de la sociĂ©tĂ© PLATT FRERES. La cessation dĂ©finitive dâactivitĂ© du site a Ă©tĂ© notifiĂ©e le 30 juin 2008. Le site aujourdâhui Photo Google maps Renseignements extraits du site Basol. Le projet de prolonger la rue de lâAlouette jusquâĂ la rue de la Gare apparaĂźt en 1936. Jusque lĂ , la rue de lâAlouette partait de la rue du Grand Chemin et rejoignait la rue du Chemin de fer, qui fut historiquement la premiĂšre rue de la gare. En effet la premiĂšre station de Roubaix construite en 1843, puis la gare des voyageurs se trouvaient dans la perspective de cette derniĂšre rue. Lâactuelle rue de la Gare, aujourdâhui avenue Jean Baptiste Lebas, fut ouverte en 1882, et la gare actuelle en 1888. La rue de lâalouette nâeut pas de dĂ©bouchĂ© sur la nouvelle rue de la gare jusquâĂ lâexĂ©cution Ă partir de 1942 de ce projet qui dĂ©cida de la jonction des deux voies aprĂšs dĂ©molition des bĂątiments existants. Les lieux en 1932 Photo IGN Que trouvait-on Ă cet endroit ? Il semble quâun bĂątiment dâun seul tenant occupait principalement la surface Ă dĂ©molir. Il fut construit spĂ©cialement pour lâexploitation dâune brasserie avec dancing. De fait, on trouve dĂšs la fin du dix neuviĂšme siĂšcle, la trace dâun Ă©tablissement dĂ©nommĂ© Brasserie Universelle au n°32 de la rue de chemin de fer. Puis lâendroit fut longtemps occupĂ© par les nĂ©gociants en tissus Bossut pĂšre et fils, lâimmeuble apparaissait au n°123 rue de la gare, et au n°32 rue du chemin de fer, oĂč se situait lâentrĂ©e des marchandises. M. LĂ©on Olivier Mazure est le propriĂ©taire de cet immeuble, restĂ© longtemps inoccupĂ©, puis briĂšvement louĂ©, Ă peine trois mois en 1933, Ă la sociĂ©tĂ© des Transports du Nord. Pendant les premiĂšres annĂ©es de la guerre, la ville y avait installĂ© un abri de dĂ©fense passive. Le dernier locataire RA 1933 Cependant, lâinoccupation du bĂątiment depuis 1933 a entraĂźnĂ© sa dĂ©gradation une visite dâexperts effectuĂ©e en 1937 constatait le mauvais Ă©tat de la toiture, des vols des lattes de parquet, de portes. En lâĂ©tat, lâimmeuble Ă©tait donc impropre Ă la location. Lâexpropriation pour cause dâutilitĂ© publique fut prononcĂ©e le 9 juillet 1943. La dĂ©molition est dĂ©cidĂ©e le 19 janvier 1944. Le percement entraĂźna Ă©galement la dĂ©molition des maisons qui encadraient le n°32 de la rue du chemin de fer. La façade du bĂątiment cĂŽtĂ© avenue de la Gare Photo JdeRx De cette Ă©poque date lâouverture de la rue de lâalouette sur lâavenue de la gare, future avenue Jean Lebas. Les lieux aujourdâhui Photo Google Maps Dans les derniĂšres annĂ©es du 19Ăšme siĂšcle, au coin des boulevards de Paris et de Cambrai, face Ă lâ hĂŽtel particulier Masurel-Leclercq, on remarque sur les plans deux parcelles libres. Lâemplacement est favorable, juste Ă lâentrĂ©e du beau jardin », et on pense Ă y Ă©difier un cafĂ©. Câest chose faite sur le plan de 1899. Le dĂ©bit de boissons est prolongĂ© le long de lâavenue Jean JaurĂšs par une vĂ©randa et une cour ombragĂ©e oĂč seront disposĂ©es tables et chaises pour accueillir les consommateurs les jours de beau temps. La Voix du Nord le dĂ©peint en 1961 comme une guinguette, lieu de rendez-vous des promeneurs dominicaux avant implantation du bol dâair. En ouvrant le Ravet-Anceau, on trouve mention de ce commerce au numĂ©ro 116 boulevard de Paris Ă partir de 1900. Le cafĂ© avant la premiĂšre guerre â document MĂ©diathĂšque de Roubaix Cinq propriĂ©taires sây succĂšdent jusquâen 1935, annĂ©e oĂč il prend le nom de CafĂ© du Parc ». A partir du dĂ©but des annĂ©es 50, son propriĂ©taire est M. Duthilleul et on parlera ensuite aussi bien du cafĂ© Duthilleul que du cafĂ© du Parc. Le voici aprĂšs la deuxiĂšme guerre Cependant, les dĂ©libĂ©rations du conseil municipal nous indiquent quâĂ partir de 1957, on envisage la crĂ©ation dâun cafĂ© restaurant dans le parc. Ce sujet revient Ă©galement dans les dĂ©libĂ©rations de 1960. Câest lâorigine de la crĂ©ation du Bol dâAir. ParallĂšlement, et peut-ĂȘtre consĂ©quemment, le cafĂ©, abandonnĂ©, est vendu en 1959 Ă la sociĂ©tĂ© française de raffinage. Celle-ci, dĂ©sireuse dâimplanter une station service Ă cet emplacement trĂšs favorable sur la route de Lille, choisit dâintĂ©grer la station Ă un immeuble Ă usage dâhabitation de 6 Ă©tages. Sur le coin mĂȘme est prĂ©vu un autre commerce ; câest lĂ que sâinstallera la presse du Parc. Mais lâespace est trop rĂ©duit pour ce projet. La sociĂ©tĂ© guigne un terrain mitoyen de 205 mĂštres carrĂ©s, appartenant Ă la ville, et faisant partie du parc Barbieux, dont il est sĂ©parĂ© par lâavenue Jean JaurĂšs. Sur cette parcelle est disposĂ©e la statue du commandant Bossut, inaugurĂ©e en 1925 Ă la mĂ©moire dâun hĂ©ros de la premiĂšre guerre. Le conseil municipal, lors de sa sĂ©ance du 26 octobre 1959 demande au prĂ©fet la dĂ©saffection de la parcelle et son passage dans le domaine privĂ© communal, prĂ©alable Ă lâaliĂ©nation du terrain pour permettre la construction de nombreux appartements afin de lutter contre la crise du logement⊠» Il va falloir Ă©galement libĂ©rer lâespace rendu disponible, câest Ă dire dĂ©placer la statue du commandant Bossut. On dĂ©cide de la rapatrier de lâautre cĂŽtĂ© de lâavenue Jean JaurĂšs dans le parc proprement dit. Le dĂ©placement se dĂ©roule en 1963. La statue nâa plus bougĂ© depuis lors. Documents collection particuliĂšre et Nord Matin 1962 Le bĂątiment est finalement construit. Il comprend de beaux appartements de standing avec des balcons en façade. Un parking est installĂ© sur le vaste trottoir. Photo Jpm La station ouvre sous la marque Total et prend en 1975 le nom station Relais du commandant Bossut » au n°118. On lây retrouve jusquâen 1986 sous la RĂ©sidence Barbieux. La station est vraiment placĂ©e sous lâimmeuble, ouvert au rez de chaussĂ©e les pompes sont disposĂ©es au fond, dans lâangle formĂ© par les deux murs. Les automobilistes y sont Ă lâabri des intempĂ©ries pour effectuer le plein. Des piliers, entre lesquels sont disposĂ©s des prĂ©sentoirs, supportent lâimmeuble en façade. La station ne survivra pas Ă la distribution des carburants en supermarchĂ©, et elle est aujourdâhui remplacĂ©e par une pĂątisserie-salon de thĂ©. Lâemplacement de la station â photo Jpm En fĂ©vrier 1986, la Voix du Nord titre La Brasserie Deher est proprement dĂ©pecĂ©e et transportĂ©e Ă St Omer ! ». Le journal explique que la brasserie a fermĂ© ses portes en septembre 1985, mais que lâentreprise Bonnet Baudouin est chargĂ©e de rĂ©cupĂ©rer le matĂ©riel rachetĂ© par les caves de St Arnould pour le rĂ©installer Ă St Omer, dans les locaux de lâancienne brasserie artĂ©sienne, devenue ensuite la brasserie de St Omer. Câest la fin dâune histoire roubaisienne commencĂ©e en 1904. Document La Voix du Nord A cette Ă©poque, sâinstalle tout au bout de la rue du Luxembourg une brasserie coopĂ©rative qui prend le nom des dĂ©bitants rĂ©unis ». DâaprĂšs un encart publicitaire insĂ©rĂ© dans le programme des fĂȘtes de bienfaisance de 1925, elle dĂ©marre son activitĂ© le 21 mars 1905. Elle est Ă lâorigine fondĂ©e par 11 actionnaires cabaretiers. Ces actionnaires seront plus de 300 en 1923, et elle doit son essor Ă ses principes si justes et si Ă©galitaires, qui sont sa raison dâĂȘtre ». Sa renommĂ©e grandit au fil du temps et elle supplante petit Ă petit bien dâautres brasseries roubaisiennes. Document mĂ©diathĂšque de Roubaix Les locaux sont situĂ©s juste avant la gare de dĂ©bord de lâAllumette, entre la voie ferrĂ©e et lâextrĂ©mitĂ© de la rue du Luxembourg.. La brasserie sâĂ©tend peu Ă peu en 1910, on construit sur un terrain restĂ© libre une malterie et un logement pour le directeur de la brasserie ; en 1922, un bĂątiment Ă Ă©tage le long de la gare de dĂ©bord sâajoute aux autres, et en 1927, une Ă©curie pour 15 chevaux⊠Documents archives municipales et la Voix du Nord La brasserie prend en 1974 lâappellation brasserie Deher dans le Ravet-Anceau, nom hĂ©ritĂ© dâune de ses productions phares, la biĂšre Deher. Elle aura eu au final, une existence trĂšs longue, et les roubaisiens lui auront constituĂ© une clientĂšle fidĂšle. Câest lâune des derniĂšres brasseries locales Ă disparaĂźtre. Document MĂ©diathĂšque de Roubaix Nous avons pu obtenir le tĂ©moignage de M. Meyfroodt sur lâhistoire du garage de lâavenue Motte. Laissons-lui la parole⊠AprĂšs avoir effectuĂ© le dĂ©but de ma carriĂšre en qualitĂ© de chef de vente chez Simca , jâai fait construire mon propre garage en 1971 sur les terrains, jardins ouvriers mis en vente par Motte-Bossut, qui jouxtaient lâusine et que jâai achetĂ©s Ă Monsieur AndrĂ© Motte. M. Meyfroodt chez Simca Lille â Photo collection personnelle AprĂšs avoir obtenu le permis de construire, la construction a dĂ©marrĂ© et jâai choisi de reprĂ©senter la marque Renault en accord avec la succursale situĂ©e Ă lâĂ©poque Boulevard Gambetta Ă Roubaix. Document Nord Eclair â 1975 â Archives municipales AprĂšs quelques annĂ©es dâactivitĂ© avec Renault, en 1978 je fus contactĂ© par VAG France Volkswagen Audi Group qui Ă©tait Ă la recherche dâun nouveau concessionnaire car celui de Villeneuve dâAscq, la CDA, avait basculĂ© chez Peugeot. En choisissant de changer de marque, jâai acceptĂ© de reprendre lâensemble du personnel de la CDA qui Ă©tait spĂ©cialisĂ© sur ces marques allemandes Volkswagen-Audi, ce, en plus de mon propre personnel. Sur la photo de lâinauguration sur laquelle je suis Ă droite ; Ă droite se trouve Monsieur Ghyssels PrĂ©sident du Directoire De Volkswagen France. Vous pouvez Ă©galement y redĂ©couvrir les voitures de 1978. Je passais Ă©galement du statut de Sarl Garage du Nouveau Roubaix » en SA GNR , câest-Ă -dire SociĂ©tĂ© Anonyme Garage Nouveau Roubaix. Documents Nord Matin â Janvier 1978 et Nord Eclair â FĂ©vrier 1978 â Archives municipales AprĂšs avoir stockĂ© pendant plusieurs annĂ©es, mes vĂ©hicules dâoccasion sur le parking ce, par tous les temps, jâai pris la dĂ©cision , en 1975, de faire construire une grande extension Ă mon garage afin que toutes ces voitures soient Ă lâabri des intempĂ©ries. Documents Archives municipales â 1975 Il est vrai quâavant la construction du 2Ăšme bĂątiment de la concession Volkswagen-Audi, les vĂ©hicules neufs et dâoccasion Ă©taient stockĂ©s sur notre parking, et nous avons rapidement constatĂ© que les peintures de ces voitures Ă©taient endommagĂ©es par les retombĂ©es de suies acides provenant de la grande cheminĂ©e de lâusine Motte-Bossut. Devant lâĂ©tendue des dommages, nous avons Ă©tĂ© dans lâobligation de suspendre les livraisons des camions de transports de voitures neuves en provenance de VAG-FRANCE Ă Villers CotterĂȘts. Les inspecteurs de VAG-FRANCE se sont dĂ©placĂ©s pour constater les dĂ©gĂąts, car nous Ă©tions contraints de repeindre les voituresâŠ. neuves, principalement les mĂ©tallisĂ©es, plus fragiles. Devant le nombre de vĂ©hicules touchĂ©s, la direction de Motte-Bossut dut se rendre Ă lâĂ©vidence et fut contrainte de remplacer la grosse chaudiĂšre dâusine alimentĂ©e alors en fuel par une nouvelle installation au gaz. Cela crĂ©a un froid qui ne fut heureusement que passager. Lâincident, onĂ©reux pour les deux parties, fut clos. Je fus concessionnaire pour cette marque jusque 1983, et vendis mon affaire Ă Christian Leclercq. » Documents Archives municipales â 1975 Remercions qui, aprĂšs avoir consultĂ© le prĂ©cĂ©dent article sur le sujet, nous a contactĂ© et a acceptĂ© de tĂ©moigner. Bel exemple dâinteractivitĂ© que chacun peut suivre ; nâhĂ©sitez pas Ă apporter votre propre tĂ©moignage pour enrichir les sujets des blogs.
Un dĂ©filĂ© passant devant la Maison de Repos. Avant d'aborder un autre souvenir bien lointain, que peu de gens aujourd'hui s'en souviennent encore, voici une derniĂšre photo de nos jolies petites majorettes qui prĂ©cĂ©daient les Vrais Amis de Ploegsteert dans les annĂ©es 70 ! Un dĂ©filĂ© passant devant la Maison de Repos. Voulez-vous que nous passions Ă autre chose ? Oui, alors... retournons chez les Majorettes ! Mais lesquelles ? Je vous laisse deviner ! Un indice elles sont quinquagĂ©naires, ou presque aujourd'hui ! Se reconnaitront-elles ? Je l'espĂšre, car mon but est de leur faire revivre quelques annĂ©es de leur jeunesse. 11. Souvenirs messinois... en musique Ces belles photos prises le jour de l'inauguration du nouvel uniforme de la Fanfare Royale de Messines aura l'honneur de clore cette sĂ©rie de vieux documents de plus de 40 ans d'Ăąge. En 1977 ?, la sociĂ©tĂ© musicale forte d'une quarantaine de musiciens comptait dĂ©jĂ 133 annĂ©es d'existence. Quelle louable pĂ©rennitĂ© pour cette petite ville, bilingue et qui se dit "la plus petite de Belgique". La phalange comptait Ă l'Ă©poque et en plus un peloton de demoiselles, vĂȘtues comme des majorettes, mais qui jouaient du tambour ! La baguette de chef Ă©tait tenue par M. Marcel Tahon, l'instituteur du "village". Pour votre grand plaisir Ă reconnaitre ces musiciens de Messines qui, aujourd'hui encore, viennent rĂ©guliĂšrement Ă©gayer nos liesses populaires. 10. A l'attention des traducteurs chevronnĂ©s Une vieille pellicule Ă propos de la page d'un livre allemand que le Dr Lambelin considĂ©rait comme exceptionnelle. Ce bouquin trouva d'ailleurs sa place dans le MusĂ©e de Guerre et de Paix, de Messines. On y parle, selon lui, de la fraternisation qui eut lieu Ă la NoĂ«l 1914. Extrait du journal du Chasseur du Gosslar, imprimĂ© en Ă©criture Fraktur, cĂ d gothique allemand. Donc, difficile Ă lire et comprendre. C'est mon cas. Sauf... un bout de phrase "We are yours friends"Pour les amateurs....bon amusement ! 9. Un lustre pour demander pardon ! Plus de 40 ans sĂ©parent ces deux photos, pourtant, le souvenir qu'il Ă©voque reste intact ! Il s'agit du lustre en fer forgĂ© suspendu Ă la voĂ»te de l'Ă©glise St-Nicolas de Messines en effet, rien n'a changĂ© car, il a toute une histoire. Cet luminaire est l'oeuvre d'un artilleur allemand ĂągĂ© de 23 ans, cantonnĂ© Ă Warneton, et qui avait pour mission de "canarder" Messines en sachant qu'il dĂ©truirait l'Ă©glise. A la fin de la guerre, il Ă©changea du courrier avec les curĂ©s successifs du village, et pour se faire "pardonner" il fabriqua ce magnifique lustre en laiton de 2 m de diamĂštre, 40 kg en un travail de 900 heures. On y reconnait entre autres quatre Ă©cussons de l'abbaye et de la ville de Messines. En dĂ©cembre 1967, ce lustre s'alluma pour la premiĂšre fois ! Otto G. Meyer ajouta encore par la suite, des appliques murales dĂ©corĂ©es des blasons de la Belgique, de la Flandre Occidentale, d'Ypres et du diocĂšse de Bruges. 8. L'amitiĂ© de deux anciens ennemis ! Exceptionnelle rencontre en ce mois de juin 1974, entre un ancien combattant australien, M. Reginald Biggs Ă gauche sur la photo et un autre ancien combattant allemand, M. Otto Meyer au centre qui ont participĂ©, 57 ans plus tĂŽt, le 7 juin 1917 exactement, Ă cette infernale Bataille de Messines dont, aujourd'hui, l'on vient de cĂ©lĂ©brer le centenaire. Ils Ă©taient face Ă face durant ces terribles combats ! Heureusement, ils en sont sortis vivants ! AprĂšs l'Ă©change d'anecdotes bien dramatiques, le bourgmestre les fit "Citoyens d'Honneur de la ville de Messines". Les voici, pour le verre de l'amititĂ©, en compagnie de l'ancien combattant Croix de Feu messinois que beaucoup auront reconnus. Mais quel Ă©tait son nom Platteau ? Deconinck ? Prochainement, nous reviendrons sur Otto Meyer... Savez-vous pourquoi ? 7. Ils ont rebaptisĂ© le contour de l'Ă©glise Poursuivons avec une autre journĂ©e faste pour Messines celle du dimanche 9 novembre 1975 pour le jumelage avec la ville de Featherston, de Nouvelle de la visite du Mayor MacKerrow, accompagnĂ© de l'ambassadeur M. Stewaert, l'autoritĂ© communale locale, dirigĂ©e par le Dr Lambelin, procĂ©da Ă la signature de l'accord "fraternel" conclu entre les deux villes, suivi de la remise des cadeaux, sous l'oeil d'autres bourgmestres voisins, de Croix de Feu, des personnalitĂ©s locales, de citoyens. Durant l'aprĂšs-midi, le mayeur MacKerrow eut l'honneur de dĂ©voiler la nouvelle plaque "Place de Featherston" pour remplacer le lieu-dit appelĂ© "Contour de l'Ă©glise". Ceci en mĂ©moire du sacrifice de 3000 soldats nĂ©o-zĂ©landais morts au cours de la Bataille de Messines. 6. La ferveur commĂ©morative existait dĂ©jĂ ! Voici encore quelques rares clichĂ©s de cette pĂ©riode des annĂ©es soixante-dix, avant que la petite ville de Messines ne fusionne avecâŠ. personne. Pourquoi ? Parce que, des colines de l' Heuvelland Ă la Douve, elle Ă©tait la seule commune flamande avec des facilitĂ©s pour les francophones. L'inverse des cinq communes du Grand Comines qui Ă©taient wallonnes avec facilitĂ©s pour les nĂ©erlandophones. Faut-il se souvenir que plus antĂ©rieurement encore, la commune de Ploegsteert faisait partie du canton de Messines, et de l'arrondissement d'Ypres. Ceci Ă©tant dit, je vous laisse admirer ces quelques photos de cĂ©rĂ©monies patriotiques hautes en couleurs, prĂ©sentĂ©es sur votre Ă©cran comme sur du papier en noir et blanc. Ony reconnait un certain AmĂ©dĂ©e, de Ploegsteert avec le chapeau avec trois porte-drapeaux que l'on reconnait aisĂ©ment 5. Des visites prestigieuses spectaculaires ! Le long de la N365, entre Messines et Wytschate, se dresse le "London Scottisch Memorial", inaugurĂ© en mai 1923. Au bas de ce monument, il est Ă©crit 'Near this spot on Halloween 1914 the London Scottish came into action, being the first Territorial battalion to engage the enemy'" Traduction en français " A proximitĂ© de cet endroit, au moment d' Halloween 1914, le "London Scottisch Regiment" est entrĂ© en action le premier pour affronter l'ennemi" En 1975 ou 76 ? Ce fut l'occasion pour la ville d'ĂȘtre le théùtre d'une parade militaire prĂ©sentĂ©e par un dĂ©tachement , le "Pipe Band"de ce mĂȘme rĂ©giment ! 4. Des journĂ©es commĂ©moratives plus fastueuses aussi Je vous prĂ©sente cette fois-ci, un pĂȘle-mĂȘle de photos prises toujours Ă la mĂȘme Ă©poque, sous le mayorat messinois du Dr Roger Lambelin oĂč l'on remarque qu'en certaines circonstances, la ville se faisait un plaisir d'inviter beaucoup de personnalitĂ©s voisines, telles les bourgmestres Cappelle de Warneton, Laroye de Ploegsteert, Lemaire de Neuve-Eglise et bien d'autres encore. 3. L'Anzac-Day, en toute discrĂ©tion Restons dans les hommages rendus aux NĂ©o-ZĂ©landais et Australiens qui ont perdu la vie dans les environs de Messines au cours de la PremiĂšre Guerre Mondiale,⊠commĂ©moration de l' Anzac-Day Australians & New-Zelanders Army Corps pour se souvenir de la Bataille de Messines, qui eut lieu le 7 juin 1917. Les photos prĂ©sentĂ©es ci-dessous datent de 1973. Cette annĂ©e-lĂ , ce fut le secrĂ©taire de l'ambassadeur M. Steewaert, souffrant, qui vint fleurir le Monument, en mĂȘme temps que le Bourgmestre, Roger Lambelin. 2. Messines inaugure son musĂ©e Le 19 novembre 1972, la petite ville aux grandes histoires, Messines, se dota un "MusĂ©e de Guerre et de Paix", baptisĂ© ainsi par le bourgmestre Lambelin de l'Ă©poque. Ce jour-lĂ , l'inauguration se fit en grandes pompes avec la prĂ©sence des ambassadeurs de Nouvelle-ZĂ©lande et d'Australie. AprĂšs rĂ©ception Ă l'HĂŽtel de Ville en dĂ©but d'aprĂšs-midi, un cortĂšge se forma et se dirigea vers le "New-Zelanders Memorial Garden" avec au passage dĂ©voilement de la nouvelle dĂ©nomination de la "rue des NĂ©o-ZĂ©landais" S'en suivirent, dĂ©pĂŽts de gerbes, discours et coupe du ruban inaugural du MusĂ©e. Voici quelques photos souvenir de cette importante journĂ©e. Ces enfants se souviennent-ils de cette rencontre, au musĂ©e ? 1. Messines s'est souvenu de sa Bataille Si le Prince William et la princesse Astrid ont fait honneur de leur prĂ©sence Ă la petite ville de Mesen pour commĂ©morer le 100e anniversaire de cette horrible et sanglante "Bataille de Messines", du 7 juin 1917, mon modeste petit blog du "RĂ©tro-Viseur" essaiera de se souvenir des cĂ©rĂ©monies semblables, mais bien moins mĂ©diatisĂ©es, d'il y a quarante-cinq ans, sous le mayorat de feu le bourgmestre, le Dr Roger Lambelin. 25 avril 1972, jour de l' ANZAC-DAY - Visite de l'ambassadeur de Nouvelle-Zelande, M. Steewaert. Les Comitards sont toujours des bĂ©nĂ©voles ! Perdue dans mes milliers de pellicules, je viens de retrouver le nĂ©gatif d'une photo prise dans les annĂ©es 70 Ă partir d'un plus ancien document dont j'ignore aujourd'hui d'oĂč il provient ! Bien vite, je viens de le scanner et je le propose aux anciens BizĂ©tois pour identification des gens bĂ©nĂ©voles qui s'y trouvent ! Notez ce dĂ©tail ils portaient un brassard tricolore au bras gauche ! Pourquoi cette photo-lĂ ??? Il s'agit du.... ComitĂ© de FĂȘtes du Bizet, des annĂ©es 1950 ! On y reconnait entre autre le bourgmestre Victor Huys, Charles Logie, Arthur Demoen au micro, ...et...Ă votre bon plaisir de tenter de les reconnaĂźtre ! A programme de cette Ă©poque ils prĂ©voyaient... - animation musicale des rues avec "disques demandĂ©s" - concours de pinsons - dĂ©monstration de chiens de dĂ©fense - course Ă pied, course cycliste par le CCB - tombola des commerçants - concert apĂ©ritif sur kiosque - fĂȘte de nuit sur kiosque avec spectacle, rue Duribreu - dĂ©filĂ© carnavalesque avec groupes folkloriques, musiques et la Fanfare St-AndrĂ© - grande braderie des commerçants le lundi avec recherche d'une "miss braderie" - raccroc pour finir la ducasse - manĂšges Ă©parpillĂ©s dans le village A peine publiĂ©e, une lectrice me fait parvenir une photo de la mĂȘme Ă©poque illustrant un rassemblement des "pinsonneux" amateurs de pinsons devant leur local, au Lion Belge, de la rue du Touquet, oĂč habitent aujourd'hui nos amis Lily et AndrĂ© S. que nous remercions.
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