♫ C'était Anne de Bretagne, duchesse en sabots♫ bon anniversaire Annette ! Bistro complet rafraîchi Ajouter un message: Les articles du jour. Actuellement, Wikipédia compte 2 440 267 entrées encyclopédiques, dont 2 052 articles ayant obtenu le label « Article de Qualité » et 3 723 articles ayant obtenu celui de « Bon Article ». Pour améliorer le contenu de Wikipédia, nous -Cette fin de semaine, Rendez-vous de l'histoire à Blois et parution d'une biographie, signée Joël Cornette, d’Anne de Bretagne qui est morte... à Blois, en 1514. Deux fois reine de France par son mariage avec Charles VIII puis avec Louis XII, elle y a résidé les années du règne de son deuxième époux dans le château de la ville, "bel, grand, fort et plantureux". Le personnage d'Anne de Bretagne demeure entouré d'une double mythologie elle aurait été "la duchesse en sabots" à cause de sa proximité supposée avec le peuple et de par sa farouche détermination à défendre l'indépendance de son duché de Bretagne, une héroïne de l'Armorique. Quand on la célèbre en effet, on laisse entendre que l'histoire de la France aux XVème-XVIème aurait pu tourner autrement. Après tout, d'autres états que le royaume capétien étaient en gestation. La Bourgogne bien sûr, le Bourbonnais aussi et la Bretagne évidemment. Le duché n'avait qu'un petit million d'habitants mais il se présentait d'un seul tenant et sa prospérité fondée notamment sur la fortune de la toile, pouvait faire envie. Jean Kerhervé a bien montré qu'il s'est peu à peu doté des structures d'un état chancellerie, conseil, parlement, trésorerie, chambre des comptes... Enfant, Anne a vécu dans une cour au château de Nantes qui aurait pu en remontrer à celle qu'elle connaitra plus tard à Blois. -Oui mais le duc François II, son père, a été battu par les Français à Saint-Aubin du Cormier et il est mort tout de de suite après, laissant Anne, 11 ans, bien démunie. Et contrainte, en 1491, à 14 ans d'épouser le roi de France Charles VIII. Mais Joël Cornette montre que, dans le rapport de forces avec la France, elle jouera de toutes les cartes qui pourront se présenter à elle. Certes, Anne qui passera sa vie en grossesses successives - elle aura neuf enfants- aurait pu espérer pouvoir garder en vie un héritier mâle. Ce ne fut pas le cas mais la mort prématurée de Charles VIII -dont la tête heurta malencontreusement un linteau de porte trop bas en 1498- lui donna soudain du jeu. Et, rusée comme elle était, elle mena bien sa partie. Son premier époux lui avait tenu la bride en Bretagne, elle obtint de son deuxième roi de France, Louis XII, qu'il vînt la chercher en grande pompe en son château de Nantes retrouvé. Et une fois les noces célébrées, elle réussit à gouverner son duché à peu près à sa guise. Il est vrai que Louis XII qui sera surnommé "le père du peuple" était un roi tempéré - sauf quand il guerroyait en Italie mais, même en ces moments, il n'était pas très préoccupé par la "nation française", il était européen... -Et si Anne était morte plus tard ? Elle aurait tenté d'assurer l'avenir de son deuxième enfant d'avec Louis XII, auquel son contrat de mariage assurait l'héritage de la Bretagne. Elle s'appelait Renée et s'avèrera très douée mais elle n'avait que 4 ans à la mort d'Anne. A lire Joël Cornette, l'évènement décisif pour l'union de la France et de la Bretagne, ce n'est pas son premier mariage avec son premier roi, c'est son décès prématuré qui laisse le second inconsolable. Louis XII organise des obsèques d'une ampleur inouïe. Les obsèques d'une femme aimée mais les obsèques d'une reine de France plus encore que d'une duchesse de Bretagne. Les autorités du duché sont certes présentes mais le parcours est fléché vers Saint-Denis, la sépulture royale où Louis dit qu'il brûle de la rejoindre bientôt. Les cérémonies de 1514 dureront 74 jours. 74 jours ! Exposition du corps à découvert à Blois. Puis... "Ah souveraine et notable princesse faut-il pour jamais perdre la vue de votre noble face"... exposition du cercueil fermé. Au bout de trois semaines, grand'messe. Enfin une procession de plusieurs milliers de personnes, une vraie ville ambulante, s'ébranle de Blois vers Paris. Nous sommes dans les frimas de février, les chemins sont boueux et incertains, on finit tout de même par parvenir à la capitale où un service grandiose a été préparé à Notre-Dame. Enfin, c'est l'ultime étape à Saint-Denis. Un prédicateur dominicain accompagne de ses sermons ce grand charroiement. Anne étant morte à 37 ans, il célèbre en 37 éloges ses 37 vertus. -Les Bretons auraient préféré que Louis XII consacre moins d'argent à ces funérailles et respecte le testament de son épouse. Le testament ? Où avez-vous vu un testament ? Pour Joël Cornette, Anne en avait évidemment rédigé un pour faire valoir les droits de sa fille Renée. Eh bien, on n'en trouvera nulle trace. Faute de garçon survivant, Louis XII avait fait de François d'Angoulême son héritier. Il le marie à la jeune Claude, l'ainée des filles qu'il eut d'Anne. Renée s'en trouva éclipsée. Elle tentera plus tard de réclamer son dû. En vain. François Ier aura eu le temps de siphonner la Bretagne qui sera officiellement rattachée à la France en 1532. Quand la République célèbrera l'anniversaire de cet événement en 1932, les autonomistes bretons saboteront le train du président du Conseil à l'emplacement exact de la frontière des deux états et feront sauter le monument qui, à Rennes, célébrait l'union. Anne n'a pas fini de faire parler d'elle. Le livre que lui consacre Joël Cornette est de son aveu même le cinquantième. On ne sache pas que Charles VIII ou Louis XII provoquent pareil intérêt. Ouvrage Joël Cornette Anne de Bretagne Gallimard L'émission Intelligence Service du samedi 9 octobre sera en public et en direct depuis les Rendez-vous de l'Histoire de Blois auditorium de la bibliothèque abbé Grégoire

Cf. P. Sébillot, Traditions et Superstitions de la Haute-Bretagne, I, p. 208 et seq. ; Contes populaires de la Haute-Bretagne 3 e série, p. 277 et seq. : La Charrette moulinoire. — [L. M.] ↑ Il n’est pas en Basse-Bretagne d’ancienne demeure seigneuriale qui ne passe pour avoir été le château de la « duchesse Anne.

Accueil >> newbb >> Anne de Bretagne [Les Forums - Histoire] Parcourir ce sujet 1 Utilisateurs anonymes Loriane Anne de Bretagne 1 Administrateur Inscrit14/12/2011 1549 De Montpellier Messages 9432 Niveau 63; EXP 78HP 627 / 1569MP 3144 / 48987 Le 25 janvier 1477 à Nantes naît Anne de Bretagne de la maison de Montfort, morte le 9 janvier 1514 à 36 ans à Blois, duchesse de Bretagne et comtesse de Montfort 1488-1514 et d'Étampes 1512-1514 et, par ses mariages, archiduchesse consort d'Autriche, reine consort de Germanie 1490-1491, puis de France 1491-1498, puis de nouveau reine consort de France 1499-1514 et de Naples 1501-1503 et duchesse consort de Milan 1499-1500 et était la fille de François II de Bretagne 1435-1488, duc de Bretagne, et de sa seconde épouse Marguerite de Foix v. 1449-1486, princesse de a pour conjoint Maximilien de Habsbourg en 1490, mariage annulé, puis Charles VIII de France mariage de 1491 à 1498, puis Louis XII de France de 1499 à 1514Ses enfants sont Charles-Orland de France,dauphin de France, claude de France, Renée de France. Elle fut duchesse de Bretagne, comtesse de Montfort du 9 septembre 1488 au 9 janvier 1514, soit durant 25 ans, 4 mois, Couronnement le 10 février 1489, son prédécesseur est François II, son successeur est Claude de France. Elle est archiduchesse consort d'Autriche et reine consort de Germanie du 19 décembre 1490 au 6 décembre 1491, pendant 11 mois et 17 jours sous Maximilien Ier d'Autriche, son prédécesseur à ce rang est Catherine de Saxe et son successeur est Blanche-Marie Sforza. Elle est ensuite reine consort de France du 6 décembre 1491 au 7 avril 1498 soit pendant 6 ans, 4 mois et 1 jour, le monarque qui la précède à cette distinction est Charles VIII, son prédécesseur est Charlotte de Savoie, son successeur est Jeanne de France, du 8 janvier 1499 au 9 janvier 1514 pendant 15 ans et 1 jour, le monarque est Louis XIIson prédécesseur est Jeanne de France, son successeur Marie d'Angleterre. Elle est duchesse consort de Milan du 6 septembre 1499 au 5 février 1500 pendant donc 4 mois et 30 jours, du 17 avril 1500 – 16 juin 1512 donc 12 ans, 1 mois et 30 jours, prédécesseur, Béatrice d'Este, successeur Claude de France. Elle est reine consort de Naples du 1er août 1501 au 29 décembre 1503 sur une période donc de 2 ans, 4 mois et 28 jours, prédécedée par Isabelle des Baux, son successeur est Isabelle Ire de Castille. Elle est Comtesse d'Étampes du 11 avril 1512 au 9 janvier 1514, pendant 1 an, 8 mois et 29 jours, son prédécesseur est Gaston de Foix-Nemours, son successeur est Claude de est un enjeu central dans les luttes d’influence qui aboutiront après sa mort à l’union de la Bretagne à la France. Elle a également été élevée dans la mémoire bretonne en un personnage soucieux de défendre le duché face à l'appétit de ses brefFille de François II, duc de Bretagne, et de Marguerite de Foix, Anne devint duchesse de Bretagne à la mort de son père conformément à une décision prise par les états convoqués à cette fin en 1486. Par le traité du Verger 19 août 1488, le roi Charles VIII avait donné son accord et François II avait promis de soumettre au consentement royal le futur mariage d'Anne. Celle-ci avait été fiancée, à l'âge de trois ans, à un prince anglais. Mais c'est avec Maximilien de Habsbourg qu'elle se maria, par procuration, en 1490. Charles VIII rappela les clauses du traité du Verger et envahit la Bretagne. Il obtint alors la main d'Anne pour lui-même et négocia avec le pape l'annulation de ses propres fiançailles avec une fille de Maximilien et celle du mariage d'Anne avec le même Maximilien. Le mariage du roi de France et de la duchesse fut célébré le 6 décembre contrat prévoyait que la duchesse, si elle survivait à son mari, épouserait son successeur. Roi en 1498, Louis XII se hâta de faire annuler son mariage — passablement contraint — avec la boiteuse Jeanne de France, fille de Louis XI. Puis il épousa la duchesse-reine Anne 1499. Parce qu'elle était déjà reine douairière, celle-ci put alors poser ses conditions elle conserva le gouvernement de la Bretagne et se réserva de transmettre le duché à ses propres héritiers collatéraux si elle ne laissait pas d'enfants de son royal habile et courageuse, Anne de Bretagne administra le duché avec sagesse et fermeté. À la cour de France, elle protégea les poètes et les artistes, qui contribuèrent à assurer sa renommée. Il est inexact de dire qu'Anne réalisa l'union de la Bretagne à la France. À sa mort en 1514, le duché fut immédiatement cédé par Louis XII à François d'Angoulême le futur François Ier, qui avait épousé la fille de Louis XII et d'Anne, Claude de France. C'est celle-ci qui fit don du duché à son mari en 1515, mais ce n'est qu'en 1532 que les états de Vannes acceptèrent définitivement l'union du duché à la vieAnne de Bretagne naît le 25 janvier 1477 ou le 15 janvier 1477 ancien style au château des ducs de Bretagne à l'éducation d'Anne de Bretagne, on conserve peu de traces. D'intelligence moyenne, il est probable qu’elle reçoit l’éducation d’une jeune noble de son temps elle apprend à lire et à écrire en français, peut-être un peu de latin. Contrairement à ce que l’on retrouve parfois, il est peu probable qu’elle ait appris le grec ou l’hébreu et n'a jamais parlé ni compris le breton, langue à laquelle les milieux nantais où elle évolue sont étrangers. Elle est élevée par une gouvernante Françoise de Dinan, comtesse consort de Laval. Elle a plusieurs précepteurs, tel son maître d'hôtel, le poète de cour Jean Meschinot, de 1488 à la mort de celui-ci en 1491, qui, lors des loisirs d'Anne, va chasser au faucon avec elle. On lui aurait peut-être enseigné la danse, le chant et la de BretagneEn cette période, la loi successorale est imprécise, établie principalement par le premier traité de Guérande en 1365 par Jean IV. Celle-ci prévoyait la succession de mâle en mâle dans la famille des Montfort en priorité ; puis dans celle de Penthièvre. En effet, côté Montfort, il ne reste qu'Anne puis Isabeau et côté Blois-Penthièvre, Nicole de Penthièvre. Or en 1480, Louis XI achète les droits de la famille de Penthièvre pour 50 000 écus. Anne de Beaujeu confirme cette vente en 1485 à la mort de Jean de Brosse, mari de Nicole de la succession du duc François II, le manque d’un héritier mâle menaçait de replonger la Bretagne dans une crise dynastique voire de faire passer le duché directement dans le domaine royal. François II étant en résistance contre les prétentions du roi de France il décide de faire reconnaître héritière sa fille par les États de Bretagne malgré le traité de Guérande. Ceci a lieu en 1486 et accroit les oppositions au duc dans le Duché, la concurrence des prétendants au mariage avec Anne de Bretagne et mécontente l'entourage du roi de mariant sa fille, François II comptait renforcer sa position contre le roi de France. La perspective de joindre le duché à leur domaine a ainsi permis successivement d'obtenir l'alliance de plusieurs princes d'Europe elle fut d'abord fiancée officiellement en 1481 au prince de Galles Édouard, fils du roi Édouard IV d'Angleterre. À la mort de son père, il fut brièvement roi en titre sous le nom d’Édouard V et disparut peu après mort probablement en VII d'Angleterre, 1457-1485-1509, alors détenu en Bretagne, mais ce mariage ne l'intéressait Ier d'Autriche, roi de Germanie et archiduc d'Autriche, futur empereur romain germanique 1449-1508-1519, veuf de Marie de Bourgogne, héritière de Charles le d'Albret, fils de Catherine de Rohan et de Jean Ier d'Albret, époux de Françoise de Châtillon donc héritier possible, cousin et allié de François II, que Anne refusera toujours d'épouser en raison du dégoût qu'il lui duc d'Orléans, cousin germain du roi Charles VIII et futur roi Louis XII 1462-1498-1515, mais il était déjà marié à Jeanne de de Chalon, prince d'Orange 1443-1502, neveu de François II petit-fils de Richard d'Étampes et héritier présomptif du duché après Anne et Stafford, duc de Buckingham 1478-1521, Henri VII envisage son mariage avec vicomte Jean II de Rohan, autre héritier présomptif, proposa avec le soutien du maréchal de Rieux le double mariage de ses fils François et Jean avec Anne et sa sœur Isabeau, mais François II s'y 1488, la défaite des armées de François II à Saint-Aubin-du-Cormier qui conclut la guerre folle le contraint à accepter le traité du Verger dont une clause stipule que François II ne pourra marier ses filles sans le consentement du roi de la mort de François II quelques jours plus tard, s’ouvre une nouvelle période de crise qui mène à une dernière guerre franco-bretonne, le duc, sur son lit de mort, ayant fait promettre à sa fille de ne jamais consentir à l'assujettissement au royaume de France. Avant de mourir, François II a nommé le maréchal de Rieux tuteur de sa fille, avec pour mission de la marier. Dans la cathédrale de Rennes le 19 décembre 1490, Anne, devenue duchesse, épouse en premières noces et par procuration le futur Maximilien Ier devenu par la suite empereur romain germanique, veuf et qui était alors titré roi des Romains. Ce faisant, elle devient reine, conformément à la politique de son père. Cependant, ce mariage est une grave provocation à l'égard du camp français qui considère qu'il viole le traité du Verger, il réintroduit un ennemi du roi de France en Bretagne, ce que leur politique a toujours tenté d’éviter aux XIV et XVe siècles. De plus, il est conclu au mauvais moment les alliés de la Bretagne sont occupés sur un autre front siège de Grenade pour le roi de Castille, succession de Hongrie pour Maximilien d’Autriche qui rend la procuration inopérante pendant neuf dépit de renforts anglais et castillans venus soutenir les troupes ducales, le printemps 1491 voit de nouveaux succès de La Trémoille déjà vainqueur à Saint-Aubin-du-Cormier, et, se posant en héritier, Charles VIII vient mettre le siège devant Rennes où se trouve Anne, afin qu’elle renonce à ce mariage avec l’ennemi du royaume de deux mois de siège, sans assistance et n'ayant plus aucun espoir de résister, la ville se rend et Charles VIII y fait son entrée le 15 novembre, les deux parties signant le traité de Rennes, mettant fin à la quatrième campagne militaire des troupes royales en Bretagne. Anne ayant refusé toutes les propositions de mariage avec des princes français, les fiançailles avec Charles VIII sont célébrées à la chapelle des Jacobins de Rennes le 17 novembre 1491. Puis Anne de Bretagne se rend, escortée de son armée et donc libre, ce qui était important pour la légitimité du mariage et du rattachement de la Bretagne jusqu'à Langeais pour les noces des deux fiancés. L'Autriche combat désormais sur le terrain diplomatique notamment devant le Saint-Siège, soutenant que la duchesse vaincue a été enlevée par le roi de France et que leur descendance est donc 6 décembre 1491 à l'aube, Anne épouse officiellement dans la grande salle du château de Langeais le roi de France Charles VIII. Ce mariage discret est conclu en urgence car il n'est validé qu'après coup par le pape Innocent VIII qui se décide, en échange de concessions appréciables, à adresser à la cour de France le 15 février 1492 l’acte d’annulation antidaté du mariage par procuration d'Anne avec Maximilien et la dispense concernant la parenté au quatrième degré d'Anne et de Charles par la bulle du 15 février 1492. Le contrat de mariage comprend une clause de donation mutuelle au dernier vivant de leurs droits sur le duché de Bretagne. En cas d'absence d'héritier mâle, il est convenu qu’elle ne pourra épouser que le successeur de Charles VIII. De cette union naissent six enfants, tous morts en bas consort de France Épouse de Charles VIIIPar le mariage de 1491, Anne de Bretagne est reine consort de France. Son contrat de mariage précise qu’il est conclu pour assurer la paix entre le duché de Bretagne et le royaume de France. Il fait de Charles VIII son procureur perpétuel. Le 8 février 1492, Anne est sacrée et couronnée reine de France à Saint-Denis. Elle est la première reine couronnée dans cette basilique et sacrée, oincte, chef et poitrine, par André d'Espinay, archevêque de Bordeaux. Son époux lui interdit de porter le titre de duchesse de Bretagne. Gabriel Miron sera chancelier de la reine et premier médecin. Il a signé le contrat de la reine, le 1er janvier 1499, avec le roi Louis XIIElle passe beaucoup de temps en grossesses avec un enfant tous les quatorze mois en moyenne. Lors des guerres d’Italie, la régence est attribuée à Anne de Beaujeu, qui a déjà tenu ce rôle de 1483 à 1491. Anne de Bretagne est encore jeune, et sa belle-sœur la suspecte. Elle n'a qu’un rôle réduit en France comme en Bretagne et doit parfois accepter d'être séparée de ses enfants en bas-âge. Anne vit essentiellement dans les châteaux royaux d'Amboise, de Loches et du Plessis ou dans les villes de Lyon, Grenoble ou Moulins lorsque le roi est en Italie. À Amboise, Charles VIII fait faire des travaux, tandis qu'elle réside à côté, au Clos Lucé, futur logis de Léonard de Vinci. Elle y a sa devient reine consort de Naples et de Jérusalem lors de la conquête de Naples par Charles de Bretagne, épouse de Louis XIIDès la mort de Charles VIII, héritière des droits des rois de France sur la Bretagne, elle reprend la tête de l'administration du duché de Bretagne. Elle restaure notamment la chancellerie de Bretagne au profit du fidèle Philippe de Montauban, nomme lieutenant général de Bretagne son héritier Jean de Chalon, convoque les États de Bretagne, émet un monnayage à son nom une monnaie d'or à son effigie. Elle nomme aussi responsable du château de Brest son écuyer Gilles de ses poètes de cour, il faut rappeler l'humaniste Fauste Andrelin de Forlì, le chroniqueur Jean Lemaire de Belges et le rhétoriqueur français Jean Marot. Elle y prend également à son service les musiciens les plus célèbres de son temps, Johannes Ockeghem, Antoine de Févin, Loyset Compère, Jean Mouton. Anne de Bretagne est sans aucun doute la première reine de France à apparaître comme une mécène recherchée par les artistes et auteurs de son jours après la mort de son époux, le principe du mariage avec Louis XII est acquis, à la condition que Louis obtienne l'annulation de son mariage avant un an. Elle retourne pour la première fois en Bretagne en octobre 1498, après avoir échangé une promesse de mariage avec Louis XII à Étampes le 19 août, quelques jours après le début du procès en annulation de l’union entre Louis XII et Jeanne de contrat de son troisième mariage, en 1499 est conclu dans des conditions radicalement différentes du second. À l'enfant vaincue a succédé une jeune reine douairière et duchesse souveraine désormais incontestée, en face de qui l'époux est un ancien allié, ami et prétendant. Contrairement aux dispositions du contrat de mariage avec Charles VIII, le nouveau lui reconnaît l'intégralité des droits sur la Bretagne comme seule héritière du duché et le titre de duchesse de Bretagne. Le contrat affirme aussi clairement que le duché de Bretagne reviendra au deuxième enfant, mâle ou femelle et s'il avenoit que d'eux deux en ledit mariage n'issist ou vinst qu'un seul enfant masle, que cy-après issent ou vinssent deux ou plusieurs enfans masles ou filles, audit cas, ils succéderont pareillement audit duché, comme dit est. Une clause qui ne sera pas respectée par la suite. Renée sera déshéritée au profit de son ainée, Claude de France, et surtout de son mari François Ier. Pour le moment, le pouvoir régalien en Bretagne est exercé par Louis XII, qui prend alors le titre de duc consort, quoique les décisions soient prises au nom de la duchesse. Anne vit à Blois où la présence de la duchesse de Bretagne est partout signée. Elle fait édifier le tombeau de ses parents en la cathédrale de Nantes où son cœur reviendra également selon ses dernières volontés avec les symboles des 4 vertus prudence, force, tempérance, justice, qu'elle aura toujours essayé de porter. Tous les arts italiens seront appréciés par cette reine de plus en plus cultivée. Durant la maladie de Louis XII elle fait un tour de la Bretagne mais pas le Tro Breizh, contrairement à ce qui est souvent raconté et les Bretons peuvent lui savoir gré d'avoir aussi longtemps que possible, maintenu les impôts seulement sur les états, les octrois sur les pays et les jugements également sur les fille Claude de France, héritière du duché, est fiancée à Charles de Luxembourg en 1501, pour faciliter la conduite de la 3e guerre d’Italie en renforçant ainsi l’alliance espagnole, et pour convenir au dessein d'Anne de lui faire épouser le petit-fils de son premier mari Maximilien d'Autriche. Ce contrat de mariage est signé le 10 août 1501 à Lyon par François de Busleyden, archevêque de Besançon, Guillaume de Croÿ, Nicolas de Rutter et Pierre Lesseman, les ambassadeurs du roi Philippe Ier de Castille le Beau, père de Charles de Luxembourg. Les fiançailles sont annulées quand le risque d'encerclement plus complet du royaume peut être évité par l’absence d’un dauphin, à qui le contrat de mariage de Louis et Anne aurait interdit d'hériter de la Bretagne. C’est désormais au futur François Ier que sa fille est fiancée. Anne refusera jusqu'au bout ce mariage, qui aura lieu quatre mois après sa mort, et tentera de revenir à l'alliance matrimoniale avec le futur Charles Quint. C'est à ce moment qu'elle commence son tour de Bretagne, visitant bien des lieux qu’elle n’avait jamais pu fréquenter enfant. Officiellement il s'agit d'un pèlerinage aux sanctuaires bretons mais en réalité il correspond à un voyage politique et un acte d'indépendance qui vise à affirmer sa souveraineté sur ce duché. De juin à septembre 1505, ses vassaux la reçoivent fastueusement. Elle en profite pour s'assurer de la bonne collecte des impôts et se faire connaître du peuple à l'occasion de festivités, de pèlerinages et d'entrées triomphales dans les villes du et sépultureÉcrin en or la tache sombre étant due au transfert du fer et du plomb des boîtes métalliques qui le contenaient du cœur d’Anne, musée Dobrée, par les nombreuses maternités et les fausses couches, atteinte de la gravelle, elle meurt le 9 janvier 1514 vers six heures du matin au château de Blois, après avoir dicté par testament la partition de son corps dilaceratio corporis, division du corps en cœur, entrailles et ossements avec des sépultures multiples, privilège de la dynastie capétienne. Elle permet ainsi la multiplication des cérémonies, funérailles du corps, la plus importante et funérailles du cœur et des lieux tombeau de corps et de reine Anne de Bretagne est inhumée dans la nécropole royale de la basilique de Saint-Denis. Ses funérailles sont d’une ampleur exceptionnelle elles durent quarante jours, et inspirent toutes les funérailles royales jusqu’au xviiie siècle. À cette occasion, le héraut d'armes de Bretagne Pierre Choque prononce pour la première fois le cri funèbre La reine est morte ! la reine est morte ! la reine est morte !.Selon sa volonté, son cœur a été placé dans un écrin ou reliquaire en or rehaussé d’émail cette boîte en or étant enfermée dans une autre boîte en plomb puis une autre en fer puis transporté à Nantes en grande pompe pour être déposé, le 19 mars 1514, en la chapelle des Carmes, dans un coffre à la tête du tombeau de François II de Bretagne qu’elle a fait réaliser pour ses parents et transféré plus tard à la cathédrale Saint-Pierre de mausolée à double étage de Louis XII et d’Anne de Bretagne, sculpté en marbre de Carrare, est installé dans la basilique de Saint-Denis en 1830. Le dais à arcades, les bas-reliefs du socle sarcophage illustrant les victoires de Louis XII bataille d'Agnadel, entrée triomphale à Milan, les statues des douze apôtres et des quatre vertus cardinales sont l'œuvre des frères Juste, sculpteurs italiens qui en ont reçu la commande en 1515. Les transis dont le réalisme a poussé à faire figurer sur leur abdomen l'ouverture recousue pratiquée lors de leur éviscération et les orants devant un prie-Dieu couronnant la plate-forme sont attribués à Guillaume Regnault. Ce tombeau est profané pendant la Révolution, le 18 octobre 1793, leurs corps étant jetés dans une fosse commune. Alexandre Lenoir sauve en grande partie le monument qui est restauré et conservé dans le Musée des monuments français en 1795 avant d'être restitué à la basilique royale sous la Seconde Restauration, où se trouve l'écrin du cœur d'Anne de BretagneGénéalogieAscendance Jean IV1339-1345-1399Jeanne de Navarre1370-1437Richard 1395-1438Comte d'ÉtampesMarguerite d'Orléans et Gaston IV de Foix-Béarn Éléonore de NavarreMarguerite de Bretagne1443-1469 François II1433-1458-1488 Marguerite de Foix-1486 Jean de Chalon1443-1502 Anne de Bretagne1477-1514 Isabeau de BretagneClaude de FranceDescendanceDe son mariage avec Charles VIII elle eut de nombreuses fausses couches et six enfants, tous morts en bas âgeCharles-Orland de France 1492 - 1495, mort de la rougeole à 3 Courcelles, août 1493 - idem, né à deux mois de son terme, inhumé en l'église Notre-Dame de CléryN, fille mort-née printemps 1495Charles de France 1496François de France 1497 - 1498Anne 20 mars 1498Des quatre enfants issus de son mariage avec Louis XII, seules survécurent Claude de France 1499-1524, duchesse de Bretagne et reine consort de France 1515-1524 par son mariage en 1514 avec François Ier, roi de France ;Renée de France 1510-1575, dame de Montargis, duchesse de Chartres 1528-? - Mariée en 1528 avec Hercule II d'Este 1508-1559, duc de Ferrare, de Modène et de fausse-couche ou mort d'un enfant mâle de la reine ravit l'ambitieuse Louise de Savoie, dont le fils François futur roi François Ier est l'héritier présomptif de la couronne en vertu de la loi salique. Aussi l'inconscient public entoure Louise d'une aura de sorcière capable d'avoir tué les nourrissons mâles d'Anne de Claude de France, dont la fille aînée Marguerite a épousé le duc de Savoie, Anne de Bretagne est l'ancêtre de Victor-Emmanuel de Savoie, actuel prétendant au trône d'Italie. Par son petit-fils Henri II de France, Anne est aussi l'ancêtre de Charles de Habsbourg-Lorraine, actuel prétendant au trône d' Anne d'Este, fille aînée de Renée de France, Anne de Bretagne eut également descendance, notamment dans la Maison de Guise et celle de simplifiée Ses emblèmes et devisesBlason d'Anne de Bretagne, les armes de son époux royal fleurs de lys à dextre, celles de son père queues d'hermine à avait hérité de ses prédécesseurs les emblèmes dynastiques bretons hermine passante de Jean IV, d'hermine plain de Jean III, cordelière de François II. Veuve de Charles VIII, elle s'inspire de cette figure paternelle pour créer en 1498 l'Ordre de la couronnées L A de Louis XII et d'Anne avec leurs armes d'alliance entourées du collier de Saint-Michel et de la fit usage aussi de son chiffre, la lettre A couronnée, de la devise Non mudera je ne changerai pas, et d'une forme particulière de la cordelière paternelle, nouée en 8. Ses emblèmes furent joints dans la décoration de ses châteaux et manuscrits avec ceux de ses maris l'épée enflammée pour Charles VIII et le porc-épic pour Louis XII. Elle avait également comme devise Potius Mori Quam Foedari "Plutôt mourir que déshonorer", ou "Plutôt la mort que la souillure" en breton "Kentoc'h mervel eget bezañ saotret".On retrouve son blason dans de nombreux lieux où elle est passée ou liés à ses fonctions principalement de duchesse ou de reine le revêtement mural de la mise au tombeau à l’abbaye Saint-Pierre de Solesmes, par Michel Colombe, 1496 ;vitrail de l’église de Ervy-le-Châtel, 1515;vitrail de l’hôtel de ville d’Étampes, bibliothèqueLa reine possédait sa propre bibliothèque contenant une cinquantaine d’ouvrages sur la religion, la morale, l’histoire, etc.. On y trouve notamment des livres d'heures les Grandes Heures, les Petites Heures, les Très Petites Heures, les Heures, inachevées, la Vie de sainte Anne, les Vies des femmes célèbres de son confesseur Antoine Dufour, la Dialogue de vertu militaire et de jeunesse française. Le Livre d’heures d’Anne de Bretagne, illuminé par Jean Poyer, est commandé par Anne pour Charles-Orland, partie venait de ses parents. Elle en a commandé elle-même plusieurs et quelques-uns lui ont été offerts. Enfin, ses deux maris possédaient aussi des nombreux ouvrages environ un millier sont ramenés à la suite de la première guerre d’ a elle-même écrit de nombreuses Grandes HeuresLes Grandes Heures d'Anne de Bretagne est un livre de prières commandité par Anne de Bretagne à l'enlumineur Jean duchesse de Bretagne et deux fois reine de France, Anne de Bretagne est avec saint Yves un des personnages historiques les plus populaires de 2014, pour le 500e anniversaire de sa mort, plus d’une quarantaine d’événements sont organisés dans les cinq départements d’Anne de Bretagne dans la série Reines de France et Femmes illustres du jardin du Luxembourg à Paris XIXe d'Anne de son vivant, les propagandes royales de Charles VIII puis de Louis XII ont présenté Anne de Bretagne en reine parfaite, symbole de l’union et de la paix entre le royaume de France et le duché de Bretagne tradition populaire de la bonne duchesse. L’Autriche de Maximilien, évincée du mariage, a porté un autre regard sur ces événements. Au cours des siècles, les historiens et l’imaginaire populaire ont présenté une Anne de Bretagne parfois différente, lui attribuant des actes ou des caractéristiques physiques et psychologiques qui ne sont pas nécessairement attestés par des éléments sa mort, elle tombe progressivement dans l'oubli jusqu'au milieu du XIXe siècle. Les régionalistes bretons cherchent, dès la fondation en 1843 de l’Association bretonne, un personnage capable d’incarner leur idéal de renouveau agraire et régional, tout en manifestant leur attachement à la nation française. Leur choix se porte sur Anne de Bretagne, qui est progressivement dotée, dans les histoires de Bretagne, du costume breton d'où la légende de la duchesse en mythes entourent désormais Anne de Bretagne, celui d'une femme contrainte à un mariage forcé avec Charles VIII, celui d'une duchesse bretonne attachée à l’indépendance et au bonheur de son duché ou au contraire d'une reine symbole de l'union et de la paix entre la Bretagne et la France. Elle est ainsi devenue un enjeu entre des historiens bretons qui poursuivent une mythification de leur passé et une historiographie nationale voulant forger le mythe d'une nation française une et figure hautement symbolique explique la parution d'une cinquantaine de livres à son sujet depuis 200 ans qui n'ont pas fini d'en donner une vision contrastée, entre un Georges Minois qui la présente comme une personne bornée, mesquine et vindicative et un Philippe Tourault qui en fait une personnalité tout à fait riche et positive, ardemment attachée à son pays et à son peuple .OuvragesAnne de Bretagne, reine de France. Tragédie par le sieur Ferrier, par Louis Ferrier de La Martinière, édité chez Jean Ribou, 1679 Le prince de Longueville et Anne de Bretagne, nouvelles historiques, Pierre de Lesconvel, édition J. Guignard, 1697 TélévisionBorgia série TV, interprétée par Héléna Soubeyrand saison 2, épisodes 7 et série TV, interprétée par Marta BelmonteThéâtreJe ne t'oublierai jamais, comédie romanesque sur la rencontre de Anne de Bretagne et Hervé de Portzmoguer, dit Le Primauguet, Pièce de Bruno d'Anne de Bretagne, messe composé par Antoine de Servat évoque sa vie dans la chanson Koc'h ki gwenn ha koc'h ki de Bretagne, un opéra breton avec en rôle-titre Agnès mort a mors, poème anonyme datant de ses funérailles, et repris par Tri Yann. D'autres chansons du répertoire du groupe font référence à la Duchesse notamment l'instrumental Anne de Bretagne de l'album Portraits en de Bretagne, opéra folk rock de l'auteur-compositeur nantais Alan Simon, dont les deux premières représentations ont eu lieu les 29 et 30 juin 2009 au château des ducs de Bretagne, à Nantes. Cécile Corbel y interprète le rôle d'Anne de Louis dans la chanson C'est un pays évoque une duchesse encore enfant qui s'est fait mettre d'une manière groupe Stetrice l'évoque en chantant Mais ici honte à qui délaisse la volonté de la Duchesse dans sa chanson Naoned e Breizh, de l'album éponyme en Sites historiquesLe château des ducs de Bretagne, à Nantes est conçu comme une forteresse dans le contexte de la lutte pour l'indépendance du duché de Bretagne. Le système défensif du château est composé de sept tours reliées par des courtines et un chemin de ronde. Depuis le début des années 1990, la ville de Nantes a mis en œuvre un programme de restauration et d'aménagement de grande envergure pour mettre en valeur ce site patrimonial en plein centre-ville, emblématique de l'histoire de Nantes et de la Bretagne. L'édifice restauré accueille le musée d'histoire de Nantes installé dans 32 tour Anne-de-Bretagne à Montfort-l' manoir de la vicomté, dit Le Bailliage à Montreuil-l'Argillé Eure datant du xve siècle est, depuis 1949 inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Le manoir aurait été un pavillon de chasse, propriété d'Anne de Bretagne et de Louis Saint-Pierre de Montfort-l'Amaury. Construite à la demande d'Anne de BretagneLa tour Anne-de-Bretagne, tour du xve siècle, construite à Montfort-l'Amaury Yvelines, classée monument historique en 1862. La duchesse Anne de Bretagne séjourna cinq ans à Montfort-LamauryL'église Saint-Pierre de Montfort-l'Amaury Yvelines Église des xve et xvie siècles, d’une taille impressionnante et rare pour une petite cité, construite par la volonté d'Anne de Bretagne en lieu et place d’une église médiévale du XIe Bains de la Reine dénommés aussi pavillon d'Anne de Bretagne, à Blois, classé aux monuments sitesNombre de noms de rues, lieux et bâtiments portent son nom Rues Anne-de-Bretagne ou duchesse-Anne un peu partout en Bretagne, mais aussi à Langeais. Boulevard de la Duchesse-Anne à Duchesse-Anne à Nantes, ainsi qu'à maisons d'Anne de Bretagne, à Guingamp, Morlaix, Saint-Malo et quelques autres villes, sont supposées avoir accueilli la duchesse lors de son tour de Bretagne et non le Tro Breizh, ce pèlerinage des Sept-Saints de Bretagne étant confondu avec celui du Folgoët qu'elle réalise le 29 août 1505 en exécution d'un vœu si le roi guérissait, pèlerinage prolongé par le tour de la Bretagne pendant trois Anne-de-Bretagne à Anne-de-Bretagne à Rennes, à École publique de la Duchesse Anne à publique Anne de Bretagne, à LocronanPont Anne-de-Bretagne à de la Duchesse-Anne à Nantes, Dinan et de Bretagne à Saint-Malo, Rennes, La Plaine-sur-Mer et Anne de Bretagne à rue et centre commercial Anne-de-Bretagne à Lesneven, où elle séjourna quelques jours lors de son pèlerinage au de Bretagne à Blois Hôtel Anne de de la Duchesse Anne à Langeais, Lourdes, à Mount Tremper près de Woodstock, État de New York, États-Unis.Chocolaterie La Duchesse Anne à Liés à la vie d'AnneEn 1505, la reine Anne fit cadeau de trois couronnes de mariage une couronne d'or à la collégiale de Guérandeune couronne d'argent à la paroisse de Saillé commune de Guérandeune couronne de bronze doré à la paroisse de Trescallan ancienne paroisse de Guérande aujourd'hui sur la commune de La Turballe. Cette dernière est classée au titre des monuments attribue à Anne de Bretagne le don du grand calice présent dans le trésor de ou nommés en hommage à AnneLe Duchesse Anne est un voilier trois-mâts amarré en tant que bateau musée dans le musée portuaire de timbre à son effigie est édité par La Poste début 2014 pour marquer le 500e anniversaire de sa mort50 .Nourriture et boissonsDuchesse Anne, nom d'une bière produite en Bretagne par la brasserie de camembert dans les années 1930Cuvée de vin par l’Ordre des Chevaliers BretvinsNote 10 créée en 2014Croyances populairesContrairement à une croyance populaire, la gratuité des routes en Bretagne n'est pas due à Anne de Bretagne, mais au Comité d'étude et de liaison des intérêts bretons Celib, créé en 1949. Le plan routier breton proposé par le Celib dans le cadre du deuxième plan français d'aménagement du territoire est mis en place par le comité interministériel d'aménagement du territoire du 9 octobre 1968, qui valide la création d'un réseau à quatre-voies moderne, sans péages, destiné à compenser la géographie péninsulaire bretonne. Posté le 24/01/2015 1659 Transférer Mes préférences Par une aquarelle de TchanoPar une aquarelle de FolonIl vole à moi un vieux cahierQui bat d'une aile à dessinerQui bat d'une aile à rédigerPar une aquarelle de FolonIl vole à moi un vieux cahierQui dit les mots d'anciens poètesLes couleurs d'une boîte à crayonsIl souffle des mots à l'estradeOù il évente un émoi roseA bord de ce cahier volantLes animaux font des discoursEt les mystères vous font la courA bord de ce cahier volantUn âne triste monte au cielUn enfant soldat dort la paixUn enfant poète baille à l'ourseA bord de ce cahier volantVénus éteint la douce bruneLune et clocher vont bilboquerL'eau le soleil sont des amantsLes cages aux oiseux sont ouvertesLes statues font des farandolesA bord de ce cahier volantL'hiver soupire le temps passéLa porte est une enluminureLes croisées des lanternes magiquesLe plafond une aurore polaireA bord de ce cahier volantL'enfance revient pousser le temps.. 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Al'extrémité du continent, le nez plongé dans l'Atlantique, la Bretagne est le point de départ de toutes les aventures. Entre imaginaire celtique et paysages grandioses, la péninsule est L'origine de cette chanson populaire n'est pas certaine. Il existe plusieurs versions relatives à sa création En passant par la Lorraine relaterait la rencontre de Henri III 1551-1589 et de Louise de Lorraine qui deviendra reine de France lorsque se rendant en Pologne, il s'arrêta à Nancy. Elle daterait du XVIème siècle et aurait été mise en musique vers 1500 par Orlando de Lassus Toujours au XVIe siècle, Jacques Arcadelt 1504-1568 aurait harmonisé un air folklorique Margot, labourez les vignes pour la créer et, effet, on note aisément la ressemblance avec les paroles d'En passant par la Lorraine. Margot, labourez les vignes Margot, labourez les vignes, vigne, vigne, vignolet Margot, labourez les vignes bientôt. En revenant de Lorraine, Margot En revenant de Lorraine, Margot Rencontrai trois capitaines Vigne, vigne, vignolet, Margot, labourez les vignes bientôt Rencontrai trois capitaines Ils m'ont saluée vilaine Je ne suis pas si vilaine Puisque le fils du roi m'aime Il m'a donné pour étrenne Un bouquet de marjolaine S'il fleurit, je serai reine S'il y meurt, je perds ma peine. On retrouverait l'origine de la mélodie et des paroles dans une chanson bretonne En m'en revenant de Rennes dont l'existence remonte au XVIeme siècle. Après être tombée dans l'oubli, elle aurait été réécrite, on lui aurait ajouté un refrain avec mes sabots dondaine... et on aurait remplacé Rennes par Lorraine. Je crois qu'il faut beaucoup d'imagination pour voir une ressemblance dans les paroles M'en revenant de Rennes M'en revenant de Rennes Mignon de la goguette tout doux Cheminant vers Paris Landeri, landera, landeri Cheminant vers Paris J'ai rencontré trois Dames Mignon de la goguette tout doux Qui chantait à ravi' Landeri, landera, landeri Qui chantait à ravi' Elles m'ont demandé Belle Mignon de la goguette tout doux Que chantez-vous aussi Landeri, landera, landeri Que chantez-vous aussi Ah ! comment chanterais-je J'ai perdu mon mari Dites-moi donc, Mes Dames Y en a-t-il par ici Je l'voudrais point trop bête Je le voudrais joli Qui n'but point trop d'chopines Rien qu'dans ma compagnie Qui m'fit porter la bourse Et la culotte aussi Quand j'aurai un bonhomme Je chant'rai moi aussi et sa variante C'était Anne de Bretagne. En effet, le texte rappelle bien En passant par la Lorraine C'était Anne de Bretagne, duchesse en sabots, Revenant de ses domaines, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Revenant de ses domaines, duchesse en sabots, Entourée de châtelaines, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Entourée de châtelaines, duchesse en sabots, Voilà qu'aux portes de Rennes, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Voilà qu'aux portes de Rennes, duchesse en sabots, L'on vit trois beaux capitaines, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! L'on vit trois beaux capitaines, duchesse en sabots, Offrir à leur Souveraine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Offrir à leur Souveraine, duchesse en sabots, Un joli pied de verveine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Un joli pied de verveine, duchesse en sabots, S'il fleurit, tu seras reine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! S'il fleurit, tu seras reine, duchesse en sabots, Elle a fleuri, la verveine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Elle a fleuri, la verveine, duchesse en sabots, Anne de Bretagn'fut reine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Anne de Bretagn' fut reine, duchesse en sabots, Les Bretons sont dans la peine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Les Bretons sont dans la peine, duchesse en sabots, Ils n'ont plus de souveraine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Ils n'ont plus de souveraine, duchesse en sabots, C'était Anne de Bretagne, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Et voici la version que nous connaissons d'En passant par la Lorraine En passant par la Lorraine Avec mes sabots Rencontrai trois capitaines Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. Rencontrai trois capitaines Avec mes sabots Ils m'ont appelé vilaine Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. Ils m'ont appelé vilaine, Avec mes sabots Je ne suis pas si vilaine, Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. Je ne suis pas si vilaine Avec mes sabots Puisque le fils du roi m'aime Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. Puisque le fils du roi m'aime Avec mes sabots Il m'a donné pour étrennes Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. Il m'a donné pour étrennes Avec mes sabots Un joli pied de verveine Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. Un joli pied de verveine Avec mes sabots Je l'ai planté dans la plaine Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. Je l'ai planté dans la plaine Avec mes sabots S'il fleurit je serai reine Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. S'il fleurit je serai reine Avec mes sabots Et s'il meurt je perds ma peine, Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. Et l'histoire continue puisqu'En passant par la Lorraine a influencé Georges Brassens pour écrire Les sabots d'Hélène Les sabots d'Hélène Etaient tout crottés Les trois capitaines L'auraient appelée vilaine Et la pauvre Hélène Etait comme une âme en peine Ne cherche plus longtemps de fontaine Toi qui as besoin d'eau Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène Va-t'en remplir ton seau Moi j'ai pris la peine De les déchausser Les sabots d'Hélèn' Moi qui ne suis pas capitaine Et j'ai vu ma peine Bien récompensée Dans les sabots de la pauvre Hélène Dans ses sabots crottés Moi j'ai trouvé les pieds d'une reine Et je les ai gardés Son jupon de laine Etait tout mité Les trois capitaines L'auraient appelée vilaine Et la pauvre Hélène Etait comme une âme en peine Ne cherche plus longtemps de fontaine Toi qui as besoin d'eau Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène Va-t'en remplir ton seau Moi j'ai pris la peine De le retrousser Le jupon d'Hélèn' Moi qui ne suis pas capitaine Et j'ai vu ma peine Bien récompensée Sous le jupon de la pauvre Hélène Sous son jupon mité Moi j'ai trouvé des jambes de reine Et je les ai gardés Et le cœur d'Hélène N'savait pas chanter Les trois capitaines L'auraient appelée vilaine Et la pauvre Hélène Etait comme une âme en peine Ne cherche plus longtemps de fontaine Toi qui as besoin d'eau Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène Va-t'en remplir ton seau Moi j'ai pris la peine De m'y arrêter Dans le cœur d'Hélèn' Moi qui ne suis pas capitaine Et j'ai vu ma peine Bien récompensée Et dans le cœur de la pauvre Hélène Qu'avait jamais chanté Moi j'ai trouvé l'amour d'une reine Et moi je l'ai gardé
Annede Bretagne. Duchesse et reine de France. Claire L’Hoër. Chacun connaît la chanson C’était Anne de Bretagne, duchesse en sabots. Recueillie en 1880 par un folkloriste breton, elle célèbre à la fois une reine proche de son peuple et une région rurale qui
Cet article date de plus de trois ans. L'histoire de France racontée autrement pour séduire la jeune génération. C'est l'idée originale du château des ducs de Bretagne et de Cédric Tchao qui viennent de publier "Anne de Bretagne. Intrigues au château" Casterman. La vie de la Duchesse est réinventée version manga et les planches originales sont exposées au musée d'Histoire de Nantes jusqu'au 5 janvier 2020. Article rédigé par Publié le 13/04/2019 1136 Temps de lecture 1 min. "Anne de Bretagne. Intrigues au château" est le nouveau manga qui va peut-être fasciner les jeunes lecteurs de 11 à 14 ans. C'est en tous les cas l'intention de ce projet singulier qui, entre fiction et Histoire, révèle la jeunesse mouvementée de la Duchesse de Bretagne. Rencontre avec l'auteur Cédric Tchao. Il présente une vingtaine de croquis et planches originales pour l'exposition. Une découverte de l'univers du manga et son processus de réalisation. Reportage C. Colin / E. Vinzent / S. Boismain Sous la plume et le crayon de Cédric Tchao, La Duchesse de Bretagne a pris de nouveaux traits pour une version plus didactique. L'auteur aurait aimé découvrir de grandes figures historiques, de cette manière-là. Ce personnage c'est moi, parce que je n'étais pas très fan du Moyen-Âge quand j'étais petit, et quand j'ai grandi j'ai compris que c'était bien. Je me suis mis en scène dans cette histoire et je dessine les mangas ou les bandes dessinées que j'aurais voulu lire quand j'étais petit".Cédric Tchao Auteur de "Anne de Bretagne, Intrigues au château"A travers le personnage de Gaël, un collégien qui s'ennuie lors d'une sortie scolaire au château des ducs de Bretagne, les intrigues et manigances vont commencer. Propulsé en 1477 par un esprit malicieux, Gaël va devoir s'adapter à sa nouvelle vie de page au service d'un grand prince. Saura-t-il percer les mystères du pouvoir, comprendre les enjeux dont dépend l’avenir de la jeune princesse héritière du duché de Bretagne ?Pour accompagner l'ouvrage, une exposition propose de découvrir le manga et son processus de réalisation. Une vingtaine de croquis et de planches réalisés par Cédric Tchao présentent son univers, à découvrir jusqu'au 5 janvier 2020. Prolongez votre lecture autour de ce sujet tout l'univers BD
Annede Bretagn’ fut reine, duchesse en sabots (bis) Les bretons sont dans la peine en sabots, mirlitontaine, Ah, Ah, Ah ! Vive les sabots de bois !
Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans Universalis Fille de François II, duc de Bretagne, et de Marguerite de Foix, Anne devint duchesse de Bretagne à la mort de son père conformément à une décision prise par les états convoqués à cette fin en 1486. Par le traité du Verger 19 août 1488, le roi Charles VIII avait donné son accord et François II avait promis de soumettre au consentement royal le futur mariage d'Anne. Celle-ci avait été fiancée, à l'âge de trois ans, à un prince anglais. Mais c'est avec Maximilien de Habsbourg qu'elle se maria, par procuration, en 1490. Charles VIII rappela les clauses du traité du Verger et envahit la Bretagne. Il obtint alors la main d'Anne pour lui-même et négocia avec le pape l'annulation de ses propres fiançailles avec une fille de Maximilien et celle du mariage d'Anne avec le même Maximilien. Le mariage du roi de France et de la duchesse fut célébré le 6 décembre 1491. Le contrat prévoyait que la duchesse, si elle survivait à son mari, épouserait son successeur. Roi en 1498, Louis XII se hâta de faire annuler son mariage — passablement contraint — avec la boiteuse Jeanne de France, fille de Louis XI. Puis il épousa la duchesse-reine Anne 1499. Parce qu'elle était déjà reine douairière, celle-ci put alors poser ses conditions elle conserva le gouvernement de la Bretagne et se réserva de transmettre le duché à ses propres héritiers collatéraux si elle ne laissait pas d'enfants de son royal mari. Politique habile et courageuse, Anne de Bretagne administra le duché avec sagesse et fermeté. À la cour de France, elle protégea les poètes et les artistes, qui contribuèrent à assurer sa renommée. Il est inexact de dire qu'Anne réalisa l'union de la Bretagne à la France. À sa mort en 1514, le duché fut immédiatement cédé par Louis XII à François d'Angoulême le futur François Ier, qui avait épousé la fille de Louis XII et d'Anne, Claude de France. C'est celle-ci qui fit don du duché à son mari en 1515, mais ce n'est qu'en 1532 que les états de Vannes acceptèrent définitivement l'union du duché à la couronne. — Jean FAVIER1 2 3 4 5 …pour nos abonnés, l’article se compose de 2 pagesÉcrit par membre de l'Institut, directeur général des Archives de FranceClassificationHistoirePersonnages historiquesPersonnages historiques, Moyen ÂgeHistoireHistoire chronologieHistoire du Moyen ÂgeOccident médiévalFrance médiévaleHistoireHistoire par régions et paysHistoire de l'Europe occidentaleFrance, histoireAutres références ANNE DE BRETAGNE 1477-1514 duchesse de Bretagne 1488-1514 et reine de France » est également traité dans BRETAGNEÉcrit par Jean MEYER, Jean OLLIVRO • 6 672 mots • 3 médias Dans le chapitre À l'époque féodale Xe-XVe siècle » […] Face à l'Europe romane et gothique, la Bretagne ducale fait longtemps figure de parent pauvre. Chancelleries royale et pontificale s'accordent pour ne concéder au duc que le simple titre de comte – ce jusqu'au xiii e siècle. Les maisons de Nantes, de Rennes et de Cornouaille étendent cependant le domaine ducal sur l'ensemble de la péninsule. Depuis le ix e siècle, la Bretagne s'est couverte de c […] Lire la suiteCHARLES VIII 1470-1498 roi de France 1483-1498Écrit par Jean FAVIER • 427 mots Fils de Louis XI et de Charlotte de Savoie, Charles devint roi à la mort de son père. Sa sœur, Anne de Beaujeu, chargée de la régence par Louis XI, garda une influence profonde sur le gouvernement après la majorité du roi, proclamée en 1484, mais cela provoqua une rébellion des princes qui soutenaient les revendications du plus proche parent mâle du jeune roi, le duc d'Orléans futur Louis XII. C […] Lire la suiteFRANCE Histoire et institutions - Formation territorialeÉcrit par Yves DURAND • 12 875 mots • 7 médias Dans le chapitre Le rattachement de la Bretagne » […] À l'avènement de Louis XII, il subsiste à l'intérieur du royaume un certain nombre de grands fiefs les diverses branches de la maison d'Orléans possèdent, au centre du pays, les duchés de Bourbon et d'Auvergne, les comtés de Clermont-en-Beauvaisis, de Vendôme et de Sancerre, le Forez et le Beaujolais. La maison d'Alençon tient le duché du même nom, avec le comté du Perche, celui de Foix-Albret, […] Lire la suiteFRANCE MISE EN PLACE DE L'ÉTAT MODERNE, XVe-XVIe SIÈCLE - repères chronologiquesÉcrit par Vincent GOURDON • 566 mots 1453 L'armée du roi Charles VII met fin à la présence anglaise en Guyenne à la bataille de Castillon 17 juillet. La guerre de Cent Ans est terminée. 1456 Un an après l'occupation des terres de Jean V, comte d'Armagnac qui sera banni en 1460, un autre grand féodal, le duc Jean II d'Alençon, est puni 21 mai pour avoir demandé une intervention anglaise. Le Dauphiné est définitivement annexé a […] Lire la suiteFRANÇOIS II 1435-1488 duc de Bretagne 1458-1488Écrit par Jean FAVIER • 318 mots Fils aîné de Richard d'Étampes et petit-fils du duc Jean IV, François devint duc de Bretagne à la mort de son oncle Arthur III le connétable de Richemont, le 26 décembre 1458. Il était aussi le gendre du duc François I er , mort en 1450. François II tenta d'imiter le duc de Bourgogne et de réaliser enfin l'indépendance du duché. Il s'arrogea certains attributs de la souveraineté et chercha à con […] Lire la suiteRecevez les offres exclusives Universalis Ilsn'ont plus de souveraine, duchesse en sabots, C'était Anne de Bretagne, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! haut de page Les images présentées sur ce site appartiennent à leurs auteurs respectifs, et peuvent être enlevées sur simple demande de leur part. webmaster@

"En passant par la Lorraine, avec mes sabots, dondaine", ces paroles vous rappellent quelque chose ? Cette chanson enfantine populaire est un grand classique du répertoire français ! Mais êtes-vous sûr de tout savoir sur ce morceau d'héritage folklorique qui fait vibrer les Lorrains de Metz à Épinal ? Testez vos connaissances musicales avec ce petit quizz et découvrez l'anecdote derrière cet air entraînant ! Vous n'avez jamais entendu parler de cette chanson ? En passant par la Lorraine est une comptine traditionnelle qui fut popularisée dans toute la France dès la fin du XIXe siècle. On vous invite à découvrir le récit de cette jeune fille aux sabots et au bouquet de marjolaine. Qui sont les personnages de la comptine ? La chansonnette met en scène plusieurs protagonistes Une jeune fille de Lorraine dont on ne connaît pas le prénom on suit l'aventure de cette héroïne au fil de la chanson. Les trois capitaines ces hauts gradés interviennent dès le 2e couplet. Le fils du roi il apparaît à partir du 4e couplet. En tout, cinq personnages prennent part à l'histoire. Quelles sont les paroles de la chanson ? Vous n'avez plus les paroles en tête ? Il est temps de vous rafraîchir la mémoire avec le premier couplet, qui est aussi le plus connu En passant par la Lorraine, Avec mes sabots, En passant par la Lorraine, Avec mes sabots, Rencontrai trois capitaines, Avec mes sabots, Dondaine, oh ! Oh ! Oh ! Avec mes sabots. Ça y est, la mélodie vous revient ? On parie qu'elle vous trotte maintenant en tête… Désolé, mais vous risquez de passer la journée à la fredonner ! La ritournelle comporte 6 couplets, au sein desquels la phrase "avec mes sabots" revient constamment, à la manière d'un refrain. Mais au fait, connaissez-vous la signification du terme "dondaine" ? Cela n'a rien à voir avec les sabots les dondaines sont des carreaux d'arbalète, des projectiles utilisés au Moyen-Âge lors des batailles. Que raconte la chanson En passant par la Lorraine ? Moselle, Meuse, Vosges, Meurthe-et-Moselle… la comptine ne nous dit pas dans quelle région ni dans quelle ville de Lorraine se déroule l’ début de la chanson, une demoiselle est de sortie en qu’elle se balade, guillerette, avec ses fameux sabots aux pieds, elle croise trois capitaines. Les moqueries fusent alors ils m’ont appelée vilaine !En cause son apparence de villageoise et ses sabots peu élégants. Eh oui, à l’époque médiévale, le terme “vilain” était employé pour désigner les paysans, les roturiers non issus de la noblesse. La pauvre jeune fille ne se trouve pourtant pas si vilaine. Et elle a bien raison !En effet, le fils du roi entre en jeu dans la suite du texte et tombe amoureux de la belle Lorraine aux sabots. Le prince lui donne pour étrenne un joli bouquet de le plante alors sur la plaine s’il fleurit, la jeune femme sera reine. S’il fane, elle perdra sa peine ! Quelle histoire se cache derrière le chant, quelle est sa signification ? En surface, la célèbre comptine entonnée par les enfants nous relate l’histoire d’une jeune fille moquée par des en réalité, elle renferme un secret celui de l’incroyable destin de Louise de Lorraine-Vaudémont et de son accession au trône de France… Une anecdote que l’on vous livre sans plus tarder !La petite Louise, fille du duc de Mercoeur, naît en 1553 au château de Nomeny. Cousine germaine de Charles III, duc de Lorraine, elle est accueillie dès ses 10 ans au palais ducal de 1573, alors qu’il passe par la Lorraine, le futur roi de France Henri III note instantanément sa beauté et sa ressemblance avec Marie de Clèves, dont il est épris. Au décès de cette dernière, Henri III, exhorté par sa mère à se marier, décide d’épouser Louise de Nomeny qui lui rappelle son amour ordre du roi, deux officiers sont ainsi envoyés en Lorraine pour annoncer la nouvelle à l’heureuse élue. Louise devient alors reine de France !Un destin qui n’est pas sans rappeler celui de notre vilaine aux sabots…Qui sait, ces sabots nous inspireront peut-être un futur design pour l’une de nos pièce rejoindrait alors notre collection artisanale de bracelets sur cordon dédiée aux symboles lorrains. Qui est l'auteur de la célèbre partition En passant par la Lorraine ? On ne sait pas réellement qui a écrit ce fleuron du patrimoine culturel lorrain. En revanche, les premières traces de la joyeuse mélodie remonteraient au XVIe effet, elle aurait été mise en musique par le compositeur Roland de Lassus, avec une partition originale imprimée en 1535. Quelle est l'origine de la musique ? Tous les Lorrains connaissent la chanson, à l'image d'un hymne régional. À Gérardmer, là où a lieu la fête des Jonquilles, on a même choisi de baptiser une épicerie d'après la comptine. Pourtant, cet air que l'on siffle dans l'est de la France serait, en vérité, originaire de la côte ouest. Eh oui, elle nous viendrait tout droit de Bretagne, où elle est intitulée En revenant de Rennes ! Surprenant, n'est-ce pas ? Mais alors, comment ce titre est-il devenu En passant par la Lorraine ? C'est à la guerre franco-allemande de 1870-1871 que l’on doit l'adaptation de la chanson. Les paroles de nos amis bretons ont effectivement été reprises et modifiées afin de créer une comptine patriotique sur fond de musique militaire. L'objectif était d'ancrer chez les enfants un regain de nationalisme suite à l'annexion de la Lorraine par l'Allemagne. Depuis, petits et grands poussent la chansonnette avec toujours autant d'entrain ! En passant par la Lorraine quelles sont les variantes de la comptine ? Si le ténor lyrique français Edmond Clément a proposé une interprétation fidèle d'En passant par la Lorraine en 1916, la ritournelle fut une source d'inspiration pour bon nombre de chanteurs. Certains ont puisé dans la narration et le style de la chanson pour écrire leurs propres paroles, comme George Brassens avec, sans équivoque, Les sabots d'Hélène. De même, la comptine C'était Anne de Bretagne, de par son rythme et sa duchesse aux sabots, ressemble fortement à celle qui résonne en Lorraine. Plusieurs groupes de musique et interprètes se sont également réapproprié la chanson au fil des décennies. Par exemple, les Stentors ont remis le titre au goût du jour dans leur album Un tour de France sorti en 2018. Une version revisitée par le trio pour chanter la Lorraine ! PARTAGEZ Un complément, une question, échangeons ensemble !Vous devez être connecté pour publier un commentaire. 10 infos sur la croix Égyptienne Symbole religieux de l’ancienne Égypte, la croix Égyptienne est aussi appelée la Croix de vie. Ce mystérieux talisman désigne l’immortalité et l’éternité. 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Notre guide traite de l’authentification d’un vase Gallé en vous expliquant les différences de prix sur le marché. Selon les experts, plus d’un million de vase Gallé… LA ROUTE DU CRISTAL NOS MEILLEURES VENTES Bracelet Lapis-Lazuli + verre Made in France 49,50€ Choix des optionsDernières pièces Bracelet Croix de Lorraine noir sur cordon 59,90€ Choix des options Bracelet Croix de Lorraine bleu sur cordon 59,90€ Choix des options Bracelet Ramsès II verre de Murano sur cordon 49,50€ Choix des optionsDernières pièces Bracelet Arlequin verre de Murano sur cordon 42,50€ Choix des options Bracelet Mirabelle de Lorraine sur cordon 37,50€ Choix des options Bracelet Chakras Made in France sur cordon 49,00€ Choix des options Les plus Beaux Monuments de Lorraine à visiter 🧡 => Le meilleur moyen de découvrir la région et d'apprendre son Histoire 🤩

Annede Bretagne était une sacré pièce d'échiquier dans l'Europe de l'époque, chaque "contrat" de mariage était négocié d'une main de fer pour que la Bretagne reste duché et non ratachée à la France.Une femme comme on n'en fait plus, un caractère bien trempé, qui à la fin de sa vie partit en pélerinage(en sabot) autour de la Bretagne. Pubblicato il 26 Mar 2001 C’était Anne de Bretagne, duchesse en sabots, bis Revenant de ses domaines, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! Revenant de ses domaines, avec des sabots, bis Entourée de châtelaines, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! Entourée de châtelaines, avec des sabots, bis Voilà qu’aux portes de Rennes, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! Voilà qu’aux portes de Rennes, avec des sabots, bis L’on vit trois beaux capitaines, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! L’on vit trois beaux capitaines, avec des sabots, bis Offrir à leur souveraine, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! Offrir à leur souveraine, avec des sabots, bis Un joli pied de verveine, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! Un joli pied de verveine, avec des sabots, bis “S’il fleurit, tu seras reine”, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! “S’il fleurit, tu seras reine”, avec des sabots, bis Elle a fleurit la verveine, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! Elle a fleurit la verveine, avec des sabots, bis Anne de France fut reine, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! Anne de France fut reine, avec des sabots, bis Les Bretons sont dans la peine, en sabots, mirlitontaine. Ah ! Ah ! Ah ! Vive les sabots de bois ! Stampa Precedente Successivo » nWuRslq.
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